Note générale: En rédigeant cette chronique, je pars du principe que tout le monde a lu ou vu Harry Potter et connaît l'intrigue des romans, ou a tout du moins été largement spoilé il y a des années.
La fin approche. Quand on a fini Le Prince de sang-mêlé, il ne reste, d'un coup, plus qu'un seul tome à lire; je ne suis pas vraiment triste mais j'ai l'impression que cette relecture est "passée vite". Comme tous les bons moments peut-être...
Sans surprises, j'ai adoré; c'est vraiment trop génial Harry Potter, je suis toujours dans un état second et par moments je me dis même que c'est limite aussi bien que Le Seigneur des Anneaux (mais limite, hein).
Sans surprises, j'ai adoré; c'est vraiment trop génial Harry Potter, je suis toujours dans un état second et par moments je me dis même que c'est limite aussi bien que Le Seigneur des Anneaux (mais limite, hein).
Cependant, j'ai laissé passer trop de temps avant d'attaquer ma chronique, donc mes idées sont un peu nébuleuses...
Dans ce tome, j'ai adoré la présence massive de Dumbledore, avec ses dialogues délicieux (son passage chez les Dursley est juste excellent); la découverte du passé de Voldemort, qui était vraiment la bienvenue, voire nécessaire; la romance entre Harry et Ginny, que je trouve à la fois choupinoue et rigolote; et surtout la prise de conscience et de maturité soudaine de Harry, qui devient un peu un vrai héros.
J'aime beaucoup Slughorn aussi, et, d'une manière générale, la vie de Poudlard que je trouve juste géniale...
Ma lecture a cependant été un peu ternie par une fin que j'ai trouvée un peu expéditive. À partir du moment où Harry lance le sort Sectumsempra sur Draco, j'ai eu l'impression qu'on survolait. Il y a toujours une accélération de rythme à la fin dans Harry Potter, certes, mais là ça faisait un peu "je dois boucler mon bouquin, on y va".
Déjà, le fait que le Sectumsempra ne provoque aucun remous dans l'école, aucune campagne de dénigrement des Slytherin, aucune remarque d'un prof... Harry a failli tuer Malfoy et il se retrouve juste à faire des heures de colle? De même avec la scène de Dumbledore buvant le liquide protégeant l'Horcrux: c'est poignant et terrifiant mais ça va tellement vite que je n'ai pas eu le temps de réellement la ressentir. Et après la mort de Dumbledore, ça va encore plus vite, je n'ai pas du tout ressenti de peine ou de sensation de "temps arrêté" comme dans La Coupe de feu, quand Harry est complètement sous le choc. On se demande si l'école va rouvrir en septembre et puis voilà Dumbledore est enterré. La palme revient tout de même à la rupture de Harry et Ginny: le perso de Ginny ayant vraiment pris du caractère (elle a tout de même cassé avec son ex parce qu'il la saoulait à l'aider à passer la porte!), ça m'a étonnée qu'elle se laisse abandonner comme ça, avec un sourire triste et une résignation absolue...
Ceci m'a aussi amenée à tilter plus que d'habitude sur le dernier paragraphe du livre, que je trouve particulièrement mou, et à réaliser qu'à mon avis J. K. Rowling ne sait pas conclure ses livres. Je trouve toujours le dernier paragraphe complètement évident et culcul...
Ceci m'a aussi amenée à tilter plus que d'habitude sur le dernier paragraphe du livre, que je trouve particulièrement mou, et à réaliser qu'à mon avis J. K. Rowling ne sait pas conclure ses livres. Je trouve toujours le dernier paragraphe complètement évident et culcul...
Bon, attention, même si je sors un peu de venin, j'ai adoré relire Le Prince de sang-mêlé et j'ai hâte de lire la suite, ne vous trompez pas. Mais je l'ai trouvé léger dans sa conclusion. Peut-être souffre-t-il aussi de passer derrière L'Ordre du Phoenix, qui faisait 200 pages de plus (et était écrit nettement plus petit).
Et maintenant, la dernière ligne droite.
Allez donc voir ailleurs si ce sorcier y est!
Livres de la série déjà chroniqués sur le blog
C'est mon tome favori (sans doute parce que Dumbledore ne fait pas juste son caméo de fin d'ouvrage). Par contre je suis assez d'accord sur le manque de réaction sur le Sectumsempra, de même que j'ai toujours été surprise que JKR ne revienne pas sur l'emploi d'Impardonnables par Harry dans le 5...
RépondreSupprimer@Vert:
RépondreSupprimerOui tu as raison, c'est étrange aussi. Sans forcément en faire quelque chose de primordial, il est étrange que Harry ne s'interroge jamais à ce sujet et que la tentation d'utiliser les "armes du mal" (disons) ne vienne jamais dans les échanges avec Dumbledore.
Peut-être qu'elle avait peur de faire copier/coller de star wars ? :D
RépondreSupprimerBon ce n'est pas mon tome favori et je ne 'lai lu que deux fois donc je n'ai pas grand chose à dire sauf que ta chronique est très bien comme d'habitude.
@Tigger Lilly:
RépondreSupprimerMerci! :) Mais il faut que tu m'expliques pour La Guerre des étoiles car j'ai pas compris... :p