Chronique express!
New York, 1978. Un vampire aux traits éternellement jeunes charme les jeunes femmes pour boire leur sang avant de retourner dormir dans les tunnels du métro en compagnie de toute une petite communauté. À leur tête, Margaret, une Irlandaise qui ne s'en laisse pas conter et qui, armée de sa pelle, fait régner l'ordre en décapitant les trouble-fêtes s'il le faut. Et puis, un jour, trois enfants aux yeux brillants attirent l'attention de notre narrateur, John Peacock. Eux aussi chassent dans le métro. Mais ces vampires semblent différents des autres...
Ce roman de Christopher Buehlman est une sorte de thriller fantastique et punk: un récit axé sur l'action et le mystère des enfants, porté par une langue très moderne et enlevée ("Il faisait un froid à inciter les ours blancs à porter une petite laine" 😂), avec toutefois le retour en arrière pratiquement obligé dans une histoire de vampires (comment notre narrateur est-il devenu vampire) (un sale gosse bien attrapé, à mon humble avis). Même si ce n'est pas spécialement mémorable, j'ai bien accroché et j'ai réussi à lire ce roman en moins d'une semaine, ce qui relève du miracle. En outre, je n'ai pas du tout venir la fin, haha. Elle est pourtant pas mal annoncée au début, mais j'avais oublié! Seul bémol: la traduction de Jean Bonnefoy m'a semblé correcte, mais le découpage de certaines phrases m'a gênée à cause de la non répétition du pronom personnel dans la première proposition d'une nouvelle phrase. Bon, c'est vraiment une remarque de maniaque de la structure... 😉
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