lundi 6 août 2018

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme (1927)

Chronique express!


Il y a quelques années, j'ai découvert Stefan Zweig avec sa biographie de Marie-Antoinette, que j'avais beaucoup appréciée, et j'étais bien décidée à continuer à explorer son œuvre. Comme souvent, il a fallu du temps, mais c'est enfin chose faite! Vingt-quatre heures de la vie d'une femme est un très court roman, ou une assez longue nouvelle, dans lequel une vieille dame anglaise distinguée décrit une rencontre et une journée qui ont changé sa vie, bien des années auparavant. C'est la disparition d'une jeune femme tout à fait respectable ayant pris la fuite avec un inconnu qui la pousse à se confier à l'un des autres résidents de son hôtel de la côte d'Azur, notre narrateur. J'ai beaucoup apprécié ce récit tout en finesse mais aussi brut de décoffrage, où les sentiments débordent et se succèdent à une vitesse déconcertante, portés par une plume élégante. Ce n'est pas aussi inoubliable que je le pensais, ce n'est pas forcément un chef d’œuvre, mais c'est une belle lecture de qualité qui vous emporte pendant une heure, et c'est déjà beaucoup.

Cette édition du Livre de Poche comprend aussi un dossier très intéressant sur la vie de Zweig.

Traduit de l'allemand par Alzir Hella.

Allez donc voir ailleurs si cette femme y est!

8 commentaires:

  1. Un jour, je lirais du Zweig un peu plus (mais pas tout de suite)

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    1. C'est un auteur à découvrir :)

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    2. Tout pareil. En plus j'ai Le joueur d'échecs au boulot, je pourrait faire un effort quoi :D

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    3. Au boulot :) Je crois que le Joueur d'échecs n'est pas très long en plus!

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  2. Lu le joueur d'échec et Clarissa du même auteur. Intéressant mais sans plus, je n'ai pas poursuivi. Il n'en reste pas moins que celui-là j'aimerais le lire.

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    1. Il est extrêmement court, c'est une lecture assez facile à insérer dans son planning :)

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  3. J'ai fait l'inverse de toi, j'ai découvert Zweig avec ce court roman, qui m'a un peu déçue tant il y avait un «buzz» autour de cet écrivain sur la blogosphère à ce moment-là! Marie-Antoinette était sa deuxième chance et je l'ai adoré! Quelle plume!

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    1. Oui, je ne sais pas s'il mérite réellement son statut très prisé, une sorte de classique de l'élégance littéraire - mais c'est néanmoins très bien.
      J'avais beaucoup aimé Marie-Antoinette aussi et j'ai récemment retrouvé cette reine avec enthousiasme en lisant le Collier de la reine de Dumas!

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