mercredi 30 octobre 2024

Charlotte Brontë. Se construire avec patience. Lettres de liberté et de détermination (2011)

Chronique express!

Dans leur collection Les Plis, les éditions L'Orma proposent une sélection de lettres d'un auteur ou d'une autrice, réunies dans un tout petit recueil très mignon, dont on peut plier la couverture de manière à l'envoyer par la poste. Une petite mise en abyme ravissante, qui donne beaucoup de charme à l'objet!

On m'a offert pour mon anniversaire le recueil de lettres de Charlotte Brontë, autrice anglaise que l'on ne présente plus et que j'aime beaucoup. N'ayant pas les originaux à disposition, je ne peux pas évaluer la traduction de Margaux Bricler en tant que telle, mais je peux dire deux choses positives sur le résultat: premièrement, ça se lit tout seul; deuxièmement, j'ai retrouvé une certaine manière qu'avait Brontë (et qu'avaient bien des gens de son époque) de construire ses phrases. Deux éléments qui sont très bon signe. Du point de vue du contenu, c'était très intéressant et stimulant, donnant à voir une femme avide de conseils littéraires, ayant les idées claires sur ses désirs et la réalité économique de son milieu et de son sexe, assez "droite dans ses bottes" – un trait que j'adore chez son personnage le plus connu, Jane Eyre (voir ma chronique du roman). Chaque lettre est précédée d'une courte présentation du destinataire et du contexte, ce qui est extrêmement utile pour bien en comprendre les tenants et les aboutissants (pour ne pas dire salvateur!). Malgré les difficultés et les chagrins d'une vie familiale franchement tragique, quel bouillonnement littéraire chez les trois sœurs Brontë et Charlotte en particulier! Elles étaient vraiment des géantes!!

vendredi 25 octobre 2024

Une Vieille Maîtresse (1851)

Un petit Barbey d'Aurevilly pour trois euros, comment refuser? 😊😊

L'histoire
À Paris, à la moitié des années 1830, deux vieilles dames prennent le thé avec la petite fille de l'une d'elles: Hermangarde de Polastron, jeune fille ravissante, innocente et amoureuse sur le point de se marier. Mais dès qu'Hermangarde quitte la pièce, l'une des deux dames, amie de longue date de la deuxième, tente de convaincre celle-ci d'empêcher ce mariage. Le fiancé, Ryno de Marigny, est un libertin de la pire espèce, qui a déjà ruiné une femme de la bonne société et qui traîne une réputation plus que sulfureuse. Quelques jours plus tard, Marigny, ayant appris que l'amie mène son enquête sur lui, décide de jouer cartes sur table et se confesse à la grand-mère de sa promise. Durant quatre chapitres, il décrira avec honnêteté la relation de dix ans qu'il a eue avec une Espagnole insaisissable, mystérieuse, indomptable et sensuelle, la terrible Vellini.

Ainsi se déroule la première partie de ce roman de Barbey d'Aurevilly, notre expert en regrets pour l'Ancien Régime et en Normandie spectrale. La relation entre les deux dames âgées, qui ont connu le XVIIIe siècle et ne s'en laissent pas conter par le XIXe, est assez sympathique, tout comme les efforts de la plus méfiante des deux pour prouver que Marigny a un comportement répréhensible. Puis le récit de Marigny est prenant. Coup de foudre improbable, tentative d'enlèvement à cheval, amours passionnées, rites destinés à unir les deux amants pour l'éternité, tout y est. À ce stade, on voit bien que Marigny est sincèrement amoureux d'Hermangarde et déterminé à ne jamais revoir Vellini, et on pourrait presque espérer. La grand-mère, d'ailleurs, est pleinement convaincue, et le mariage a bien lieu.

Sauf que.

Déjà, la quatrième de couverture de cette édition Folio divulgâche éhontement la fin de l'histoire. Et bon, je le connais un peu, Barbey. Je ne lis pas pour avoir des fins heureuses. Je le lis pour avoir des personnages torturés et une ambiance sombre qui pourrait presque flirter avec le surnaturel (ici: Vellini est-elle un peu sorcière, en fin de compte? Et cette Normandie désolée battue par les vents, quel bonheur!) Donc, je savais à quoi m'attendre dans la deuxième partie. Et la fin est à la hauteur des enjeux.

Contrairement à Folio, je préfère annoncer que je divulgâche, donc, attention: [divulgâcheur] après plusieurs mois d'extrême félicité conjugale, la pauvre Hermangarde assiste aux ébats de son mari adoré avec son affreuse maîtresse. Évidemment, comme on est au XIXe siècle, elle délire pendant des jours, fait une fausse couche et reste allitée pendant des semaines. Puis elle se relève, malgré son immense tristesse, et reprend tant bien que mal sa vie, mais sans reprendre sa vie sexuelle avec son mari infidèle et sans le pardonner formellement. D'un côté, Marigny a tout gagné, car il a fait le beau mariage qui l'a rendu riche et qu'il continue de fréquenter Vellini; mais le fait que, bizarrement, il aime sincèrement Hermangarde (aime-t-il les deux, au fond?) le prive du bonheur qu'il a goûté avant que Vellini n'aille le chercher au fin fond du Contentin [divulgâcheur].

Ce qu'on retient de ce roman, c'est ce triangle amoureux entre la jeune fille pure et héroïquement gentille, Hermangarde, que j'ai sincèrement aimée, Marigny, qu'on peut voir comme un mec bêtement dominé par sa bite, et bien sûr Vellini, la femme plate et laide aux pieds de laquelle les hommes se prosternent dès qu'elle bouge. C'est assez dingue, mais c'est vraiment ça l'idée: Vellini séduit par sa démarche et son regard oblique. C'est une femme qui respire la sensualité. (D'ailleurs, le roman ne parle pratiquement que de sexe, soit dans les souvenirs des personnages âgés qui ont eu leur vie sexuelle en leurs temps, soit dans les aventures des personnages jeunes.) Et elle a une volonté de fer, une conviction en son propre destin qui la rend pratiquement imbattable.

J'ai trouvé que le livre avait quelques longueurs (une lettre de Marigny, notamment, décrit ce à quoi le lecteur a déjà assisté), mais globalement j'ai adoré.

Pour le fun, je suis allée relire l'article de Mes Haines qu'Émile Zola a consacré à Barbey et qu'il a sobrement intitulé, dans sa deuxième moulure, "Le catholique hystérique". (Quelle rime, mon petit Émile!) Il faut que vous sachiez que Barbey s'est reconverti au catholicisme à un moment donné et que la société française de l'époque n'était pas du tout apaisée en matière de religion, et, comme le titre le laisse penser, Zola ne partageait pas ses idées. Toutefois, cet article date de plus tard, 1865, et fait la critique d'un autre roman de Barbey, Un prêtre marié, que je n'ai pas encore lu. J'y ai trouvé des critiques qui ne sont pas délirantes au regard de ce que j'ai déjà lu de lui, mais j'aimerais souligner que Zola lui-même, dans sa chronique au vitriol, reconnaît qu'il y a du bon dans ce roman. Je me réjouis de le lire un jour!! 🤩

Autres livres de l'auteur déjà chroniqués sur ce blog
L'Ensorcelée (1852)
Les Diaboliques (1874)
Une histoire sans nom (1882)

dimanche 20 octobre 2024

Dewey (2008) 🐈📚

En janvier 1988, par une froide journée d'hiver, Vicki Myron, directrice de la bibliothèque de Spencer, dans l'Iowa, trouve un chaton transi de froid dans la boîte de retour des livres. Le chaton survit et l'équipe décide vite de le laisser habiter sur place. Baptisé Dewey Readmore Books en hommage à la classification décimale de Dewey (ces bibliothécaires, toujours prêts à faire une petite blague!), il vivra là jusqu'à sa mort en 2006.

Et bien sûr, s'il y a un livre sur lui aujourd'hui, c'est que ce chat était extraordinaire, ou plutôt qu'il a connu un destin hors du commun, vu que tous les chats sont extraordinaires par essence. 😼

Avec l'assistance de Bret Witter, Vicky Myron aborde trois grands sujets dans son livre: bien sûr, la vie de Dewey à la bibliothèque, ses habitudes, ses aventures, ses goûts alimentaires, etc.; la ville de Spencer et l'effet de la présence de Dewey sur les habitants; et sa vie à elle, notamment familiale. La partie sur Spencer donne à voir une petite ville du Mid-West avec ses difficultés économiques et son moral d'acier. C'est un peu le cliché du bon vieux trou paumé américain, où les gens travaillent dur et ne se plaignent pas. La présence d'immenses champs de maïs, pour ma part, m'a fait penser avec une certaine nervosité à Stephen King, HAHAHAHAHAHA. La partie sur la vie de Vicky elle-même est sans doute la moins intéressante, même s'il faut lui reconnaître qu'elle n'a pas eu une vie facile, notamment en raison de problèmes de santé colossaux et de son mari alcolique (j'aurais bien aimé savoir ce qu'il est devenu, d'ailleurs!).

Mais Dewey est là. Tous les matins, Dewey attend Vicky à son arrivée à la bibliothèque. Tous les matins, deux minutes avant l'ouverture au public, Dewey se poste devant les portes. Et en peu de temps, il devient l'attraction de la ville. Vicky Myron détaille plein de petits changements. Elle précise bien que la présence du chat n'était pas non plus un remède miracle, mais les tensions existantes se sont apaisées au sein de l'équipe, le nombre de visiteurs a augmenté, les enfants turbulents ont appris à se tenir plus calmement pour ne pas lui faire peur, des enfants handicapés et des adultes au bout du rouleau ont souri pour la première fois depuis qui sait quand en le voyant. Bref, du lien social s'est retissé autour de ce chat. Et moi, j'adore les histoires de lien social et j'adore les histoires d'animaux et de thérapie par les animaux. Là, ce n'était pas une thérapie, mais il s'est passé quelque chose. Dewey a aidé des tas de gens juste en étant là, en dormant sur leurs genoux et en se baladant sur le chariot à livres. Comme des dizaines de chevaux de club m'ont aidée juste en mangeant leur foin sous mes yeux ou en me laissant les gratouiller.

Une belle histoire vraie, en somme. Vicky Myron n'arrête pas de dire que Dewey savait ce qu'il faisait et était ravi de le faire, ce qui me semble relever de l'antropomorphisme, mais l'histoire est touchante, et donne furieusement envie d'emménager dans une ville dont la bibliothèque a un chat à résidence!

Le petit truc en plus que vous devez absolument savoir:
Ce livre est traduit de l'anglais par Bérengère Viennot, qui a dû bien rigoler en intitulant un article de journal "Charperlipopette" (qui sait ce qu'était l'original!). Je vous ai déjà parlé d'elle, car elle est plus tard devenue la grande experte de la traduction de Donald Trump. Le grand écart. Je pense qu'elle a dû passer un meilleur moment avec Dewey. 😂

mardi 15 octobre 2024

Maupassant (1989)

Chronique express!

Henri Troyat était écrivain, mais je le connais uniquement en tant que biographe: j'ai lu, il y a fort longtemps, sa biographie d'Alexandre Dumas, puis, il y a longtemps aussi mais quand même moins, celle d'Émile Zola. Adorant Guy de Maupassant, je n'ai pas hésité une seconde à acheter cette biographie-ci lorsque je l'ai trouvée d'occasion. Je connaissais déjà assez bien la vie de Maupassant dans les grandes lignes, car je l'ai étudié à l'école et j'ai lu un assez grand nombre de ses livres, mais j'ai bien sûr approfondi considérablement le sujet en passant un peu plus de 300 pages en sa compagnie. C'était très intéressant, car Maupassant a eu une vie hors de l'ordinaire: un mode de vie débridé avec beaucoup de femmes, une carrière littéraire express mais flamboyante au contact de très grands noms du XIXe siècle (Flaubert d'abord, qui l'a beaucoup aidé, puis Zola évidemment, et Edmond de Goncourt qui ne s'est guère privé de le démollir dans son journal), puis une mort particulièrement tragique. Né en en 1850, il a publié à partir de 1879 et a réussi à sortir six romans et quinze (!) recueils de nouvelles avant de sombrer dans la folie au début des années 1890. (Et quelle folie: le dernier chapitre est horrible et serre le cœur. Maupassant se croyait persécuté, piétinait des insectes qu'il était le seul à voir, léchait les murs de sa cellule, se retenait d'uriner parce que l'urine "est faite de bijoux"...) Henri Troyat évoque aussi sa vie sexuelle hyperactive. Je savais que Maupassant était un coureur de jupons, mais, apparemment, il couchait vraiment tout le temps, partout, avec des femmes de toutes les catégories sociales possibles. Sa folie a d'ailleurs été provoquée par la syphillis, une MST. Et sinon, j'ai découvert qu'il bataillait sec avec ses éditeurs pour se faire payer, et bien payer, et vite payer. De nos jours, il serait à la Ligue des auteurs professionnels!

Je vous laisse sur un extrait d'une lettre de Flaubert qui rend bien l'idée de l'activité sexuelle de Maupassant. Le 27 juillet 1877, Gustave Flaubert indique à Ivan Tourgueniev:

"Aucune nouvelle des amis, sauf le jeune Guy. Il m'a écrit récemment qu'en trois jours il avait tiré dix-neuf coups! C'est beau! mais j'ai peur qu'il ne finisse par s'en aller en sperme."

Je.

Je.

"J'ai peur qu'il ne finisse par s'en aller en sperme."

Les mots me manquent. Le dix-neuvième, ce siècle pudibond. 😂😂😂

jeudi 10 octobre 2024

Les BD du troisième trimestre 2024

Comme d'habitude, retour sur les lectures graphiques du trimestre écoulé!

La sage-femme du roi d'Adeline Lafitte (scénario) et Hervé Duphot (dessin) (2023)

L'histoire de Madame du Coudray, une sage-femme parisienne qui a réussi à professionnaliser son métier, et surtout l'enseignement de celui-ci, durant la deuxième moitié du XVIIIe siècle. À cette époque, les chirurgiens – hommes – s'appropriaient de plus en plus ce métier majoritairement féminin et le taux de mortalité des femmes en couches et des bébés était très élevé en province. Un beau combat inspirant, en somme. J'ai beaucoup apprécié que l'autrice n'en fasse pas non plus un modèle de pratiques irréprochables; même si Madame du Coudray exerçait un métier moderne pour son temps, on la voit saigner une patiente parce qu'il ne faut pas que le bébé "se noie dans tout ce sang", ce qui laisse quand même songeur. 👀
Une BD découverte chez Baroona.
Éditeur: Delcourt / Mirages

Girlfriends de Sara Soler, traduit de l'espagnol par Jacques Fuentealba (2021)

Une BD adorable sur la très belle histoire de l'autrice et de sa compagne et la transition de celle-ci vers son identité de femme. Ça fait rêver, un couple qui partage tout et se soutient comme ça. Moi, je ne sais pas trop comment je réagirais si mon compagnon m'annonçait, après des années, qu'il est en fait une femme. On a un bel exemple d'amour véritable, l'amour qui porte sur l'identité de fond de la personne et non sur ses caractéristiques externes. En plus, j'ai appris des tas de trucs sur un sujet que je connais mal. Bon, visiblement, je ne suis pas 100% "déconstruite", comme on dit, mais j'ai adoré!
Éditeur: Sarbacane

Paul Jenkins présente Hellblazer. Volume 1 de Paul Jenkins (scénario) et Sean Philips (dessin), traduit de l'anglais par Philippe Touboul (1995-1996)

Bien bien bien. Deux ans après ma dernière lecture de Hellblazer, j'ai enfin attaqué les volumes réunissant les épisodes scénarisés par Paul Jenkins. Le premier volume, paru chez Urban Comics en novembre 2022, réunit les épisodes 89 à 107. Hélas, j'ai détesté les dessins de Sean Philips et je n'ai rien pigé à la moitié des histoires. J'aime toujours beaucoup le personnage désabusé qui fume clope sur clope, mais, vraiment, je suis arrivée à la fin de la moitié des épisodes en ne sachant pas le moins du monde pourquoi ça se terminait comme ça. Je vais quand même lire le deuxième volume, mais je suis assez frustrée.
Éditeur: Urban Comics

All You Need Is Kill de Hiroshi Sakurazaka (scénario), Ryosuke Takeuchi (storyboard), Yoshitoshi Abe (design des personnages) et Takeshi Obata (dessin), traduit du japonais par Thibaud Desbief (2014)

All You Need Is Kill est à l'origine un "light novel" de Hiroshi Sakurazaka sorti en 2004. Hélas, je n'en savais rien quand je me suis procurée son adaptation en manga, et, de toute façon, ma médiathèque ne l'a pas et il n'est plus édité en France, donc j'aurais commencé par le manga même si j'avais su, haha. Bref, cette version manga est pas mal du tout, même si je ne suis pas très fan du "dessin manga" en général et si j'ai eu du mal à déchiffrer certains dessins de combats. Le premier tome parle de Keiji Kiriya, un jeune soldat pris dans une boucle temporelle en pleine guerre contre les extraterrestres; le deuxième tome parle plutôt de Rita Vrataski, guerrière inégalée dans la lutte contre ces mêmes extraterrestres. La fin est nettement plus cruelle que dans l'adaptation cinématographique américaine avec Tom Cruise et Emily Blunt, Edge of Tomorrow, mais celle-ci est quand même fidèle, à tel point que le fait d'avoir vu le film m'a aidée à comprendre certains dessins, haha.
Éditeur: Kazé Manga

samedi 5 octobre 2024

La gamelle de septembre 2024

En mai dernier, je faisais le bilan d'avril en disant "Plus la loose culturelle que ce mois d'avril, tu meurs!" Eh bien, j'ai réussi à faire pire en septembre, puisque je n'ai pas mis le pied au cinéma et que même mes vacances ne m'ont pas donné l'énergie nécessaire pour me remettre aux séries.

Quelques informations positives, tout de même, pour remettre en contexte ce vide intersidéral: je suis partie en vacances loin de mon cinéma, j'ai bu de l'eau gazeuse au bar en regardant les chiens promener leurs gens le long de la mer (👀👀), j'ai fait des mots croisés (La Settimana Enigmistica 💖 Ça me donne l'impression de retrouver mes grands-parents!) j'ai lu deux pavés (La Force de l'âge de de Beauvoir et Le Seigneur des Anneaux de Tolkien), j'ai fait du cat-sitting et je suis allée à un mariage (et deux fois, les cérémonies civile et religieuse n'ayant pas lieu le même jour). Ceci explique en partie cela.

Sur petit écran

J'ai regardé pas mal de vidéos YouTube en vacances. De la bouffe, du lifestyle, de la papeterie, des chevaux. Dès que je suis rentrée chez moi, YouTube a disparu de mon quotidien. Snif.

Sur grand écran

Rieeeeeeeeeeen.

Du côté des séries

Rieeeeeeeeeeeen. Je suis partie en vacances avec l'idée de regarder Shogun, mais c'était trop difficile, il fallait réfléchir à quand caler un moment avec mon copain, il fallait délaisser les mots croisés et de Beauvoir, ou alors délaisser la papeterie sur YouTube...

Et le reste

J'ai lu le Manière de Voir du Monde Diplomatique sur les trains. Une lecture passionnante, comme d'habitude, même si le constat du non-investissement en faveur du train en France est dé-so-lant.

Et c'est tout!!!! La situation chevalmagazinesque est catastrophique!!!!! 😱😱 Mon Cheval Magazine de septembre a dû se perdre quelque part, car il n'était toujours pas arrivé à mon retour de vacances. J'ai contacté l'éditeur pour signaler le problème. J'ai reçu le numéro d'octobre à la date prévue, fin septembre, mais je n'y ai pas touché car j'attendais que l'éditeur me renvoie le numéro de septembre. Puis le numéro de septembre est arrivé et je n'ai pas eu le temps de m'y mettre. Je l'ai donc commencé... le 30 septembre à 22 h 30. Et j'ai donc deux numéros de retard. Quand vais-je donc lire ça, je me le demande. 🐴🐴