jeudi 20 novembre 2014

UGC Culte: Le bon, la brute et le truand (1966)

Chronique express


Je ne sais pas par où commencer cette chronique tellement il y a de choses à retenir de Le bon, la brute et le truand. L'aspect visuel évidemment: les grands espaces, les très gros plans, la lenteur délibérée et assumée de Sergio Leone. La musique: les airs ultra connus d'Ennio Morricone. Je n'avais jamais vu ce film et le découvrir sur grand écran, c'est juste parfait. Sa réputation le précède et je n'ai pas été déçue. Mais il y a aussi tout ce à quoi je ne m'attendais pas: une très grande modernité dans la mise en scène (ne serait-ce que pour les surnoms des trois personnages principaux qui apparaissent en arrêt sur image sur leurs visages respectifs, un procédé très utilisé aujourd'hui!); l'humour permanent; le propos lucide sur la guerre (avec des scènes très émouvantes, notamment la bataille pour ce pont qui ne sert à rien) et la fièvre de l'or (quel moment de folie, le ugly qui court dans le cimetière sur cette musique de dingues!); et un Clint Eastwood au top, tellement bourru et lumineux à la fois, super élégant sous la crasse et juste trop sexy. Ajoutons quelques chevaux superbes et on tient un vrai chef d’œuvre, un film à voir et à revoir!


Une mention spéciale pour la vidéo de présentation, dans laquelle un journaliste replace le film dans le contexte de l'époque. Je n'avais pas bénéficié d'une telle introduction lors de mes précédentes séances de l'UGC Culte et c'est très intéressant. Hâte d'aller voir les films de décembre: Tout sur ma mère, La Couleur pourpre et Psychose.

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