samedi 28 mars 2015

Dino 101

De janvier à mars, j'ai suivi mon tout premier MOOC: Dino 101.


Un MOOC est une formation en ligne, ouverte et de masse: un massive open online course. Apparemment, c'est la nouveauté qui cartonne depuis quelques années. Né aux États-Unis, le phénomène a pris de l'ampleur et on trouve maintenant des cours proposés par les universités de nombreux pays.

Dino 101 est un MOOC de paléobiologie des dinosaures dispensé par l'Université de l'Alberta (Canada) sur Coursera, la principale plateforme de MOOC, d'une durée de douze semaines.

Chaque semaine, j'ai donc regardé quelques vidéos d'une durée de 5 à 20 minutes (pour un total d'une heure maximum) sur un sujet donné, par exemple "Appearance and Anatomy" en semaine 1 et "Dinosaur Extinction" en semaine 12. Puis j'ai répondu à de courts QCM pour en quelque sorte valider ma participation. (Il est tout à fait possible de s'inscrire et de regarder les vidéos sans répondre aux QCM.)

Le bilan est extrêmement positif. Il ne s'agit absolument pas (et même pas de loin) d'une formation universitaire en paléobiologie, mais plutôt de conférences de vulgarisation scientifique destinées au grand public. Le fait d'avoir affaire à des professionnels assure la qualité de l'enseignement, mais quiconque peut suivre le cours, y compris des enfants je pense, et c'est tant mieux!

Les vidéos sont très pédagogiques et très dynamiques (avec des animations 3D vraiment géniales qui permettent au participant de manipuler des fossiles!!) et les intervenants, des membres du personnel de l'Université, sont très agréables. Pour ceux qui hésitent à cause de la langue, sachez qu'ils parlent anglais très distinctement et que des sous-titres anglais sont disponibles. Toutes les vidéos sont proposées au téléchargement, tout comme des fiches et un glossaire. Un vrai petit trésor que j'ai soigneusement mis de côté.

D'un point de vue professionnel, cette expérience ne me servira probablement jamais à rien, mais c'était vraiment un très bon moment et j'ai appris plein de choses passionnantes. En plus, c'est super agréable de retrouver un processus d'apprentissage, de relire ses notes... Je n'irais pas jusqu'à parler de formation continue, mais c'est vraiment une expérience enrichissante.



D'une manière plus générale, je suis vraiment enthousiaste par l'existence des MOOC et la possibilité de partager le savoir partout dans le monde: je crois avoir lu quelque part que 40 000 personnes ont déjà suivi Dino 101. C'est assez incroyable de penser à un tel impact.

L'enthousiasme est tel que je me suis inscrite à plusieurs autres MOOC:
The Horse Course de l'Université de Floride (six semaines, en cours)
Les chansons des troubadours de l'Université Bordeaux Montaigne (six semaines, en cours)
Fantasy, de l'Angleterre victorienne au Trône de fer de l'Université d'Artois (cinq semaines à partir de mi-mai)

Il ne me reste qu'à trouver des MOOC amusants en italien et en espagnol. :)

mercredi 25 mars 2015

Les Lauriers de cendre (1984)

Chronique express!


Un roman historique extrêmement bien documenté mais ennuyeux à périr: voilà en deux mots Les Lauriers de cendre de Norbert Rouland, l'histoire d'un jeune noble romain du Ier siècle av. J.-C. à qui il n'arrive que des malheurs. Écrit dans un style complètement plat et sans aucun connecteur logique dans des paragraphes interminables, ce roman m'a furieusement rappelé Le Lecteur de cadavres. Malgré la bonne volonté de leurs auteurs respectifs, tous deux passent totalement à côté du potentiel d'un destin et d'un contexte tout à fait pertinents (même s'il ne s'agit pas de faits réels ici). Je n'aime pas être aussi lapidaire mais j'ai vraiment trouvé ce livre mauvais et je suis encore restée songeuse face aux choix éditoriaux d'Actes Sud, une maison très respectée mais que je ne comprends vraiment pas. À lire uniquement si vous avez une passion pour les mœurs des Romains de l'époque...

mardi 17 mars 2015

Surprise du jour

Certains jours, j'adore-surkiffe-idolâtre mon métier à la folie!



Une surprise d'autant plus belle que je n'attendais que le livre, pas le jeu proposé avec.

Si vous êtes curieux, mon nom est dans la liste des traducteurs. (On est plusieurs sur le coup vu la taille du projet. ^^)

dimanche 15 mars 2015

Les Mots perdus du Kalahari (2002)

Chronique express!


Les enquêtes et petites aventures de Precious Ramotswe, première femme détective du Bostwana, continuent avec ce quatrième livre d'Alexander McCall Smith, lu avec autant de plaisir que ses prédécesseurs (et même peut-être un peu plus). Vous connaissez cette impression de rentrer chez soi et d'enfiler ses pantoufles qu'on ressent quand on retrouve des personnages qu'on aime et en qui on a toute confiance? Voilà ce que j'ai ressenti en commençant The Kalahari Typing School for Men. Ces personnages modestes, courageux, drôles et attachants ont gagné en épaisseur au fil des pages et sont devenus comme des amis. Au menu de ce tome: une formation de dactylographie pour hommes, un éleveur d'autruches qui veut réparer des erreurs commises dans sa jeunesse et, surtout, l'arrivée de la CONCURRENCE pour Mma Ramotswe et son assistante Mma Makutsi. Avec son modeste slogan "Ex-CID. Ex-New York. Ex-cellent", la Satisfaction Guaranteed Detective Agency entend bien piquer des parts de marché à la No. 1 Ladies' Detective Agency...

Déjà chroniqués sur ce blog
Mma Ramotswe détective (The No. 1 Ladies' Detective Agency)
Les Larmes de la girafe (Tears of the Girafe)
Vague à l'âme au Botswana (Morality for Beautiful Girls)

jeudi 12 mars 2015

Le Livre des contes perdus II (1984)

Après plusieurs longs mois passés à renvoyer ma lecture, j'ai enfin attaqué Le Livre des contes perdus II, deuxième tome de l'immense Histoire de la Terre du Milieu et suite directe du Livre des Contes perdus I.


Une bonne surprise: hormis les deux derniers textes, ce tome-ci est beaucoup plus "lisible" que le premier, notamment parce que le style de rédaction est moins archaïque. Tolkien reste très désuet et grandiloquent, mais pas au point de rendre la construction de ses phrases difficile à appréhender.


The Tale of Tinúviel
Première version de la belle histoire d'amour de Beren et Tinúviel, avec pour principale différence que Beren est ici un elfe et qu'il y a des chats démoniaques. Le reste de l'histoire est sensiblement ce qu'elle sera dans Le Silmarillion. J'aime beaucoup ce récit et la version proposée ici est assez finalisée, elle se lit donc très bien.

Turambar and the Foalókë
Première version de l'histoire de Túrin, un des malheureux enfants de Húrin. Je n'aime pas du tout ce personnage impulsif et j'ai déjà lu son histoire de nombreuses fois (deux fois dans Le Silmarillion, deux fois dans Contes et légendes inachevés, une fois dans Les Enfants de Húrin), du coup il m'est particulièrement sorti par les trous de nez. Comme Tinúviel, le récit est cependant bien construit et complet.

The Fall of Gondolin
Un de mes épisodes préférés du Premier Âge de la Terre du Milieu, le récit de la chute de Gondolin réunit la splendeur et la nostalgie d'un monde perdu que j'adore chez Tolkien. Cette cité cachée au cœur des montagnes, joyau des elfes et sorte de souvenir de la lumière de Valinor vu qu'il y pousse deux arbres nés des premiers Arbres qui ont illuminé le monde, est juste sublime, et ce d'autant plus qu'on sait dès le début qu'elle est condamnée par la haine et les hordes de Melko. Ce sont Tuor, un homme, et sa femme Idril, elfe fille du roi de Gondolin, qui vont mener vers le sud quelques survivants, dont leur fils Eärendel.

The Nauglafring
L'histoire de l'or du Foalókë, dont les Nains ont fait un collier superbe pour que le roi des elfes Tinwelint (le futur Thingol de Doriath) y porte le Silmaril volé par Beren à Melko. Mais l'or est maudit et entraînera la chute de ce beau royaume. J'ai nettement moins aimé ce récit. On retrouve le thème éternel de la fascination maléfique des possessions matérielles qui finissent par ruiner ceux qui les aiment trop, et parfois on a l'impression que les personnages manquent vraiment de bon sens. En plus, les fils de Feänor sont vraiment odieux.

The Tale of Eärendel + The History of Eriol or Aelfwine and the end of the tales
Ces deux derniers chapitres sont des essais, Tolkien n'ayant pas proposé de version définitive (ou partiellement définitive) dans les carnets devant devenir le Livre des contes perdus. Christopher Tolkien compare donc des notes et quelques paragraphes rédigés. C'est un travail de fourmi à l'intérêt relatif et j'ai donc pas mal survolé.

D'une manière générale, j'ai ressenti une pointe de lassitude en lisant ce livre: d'une part parce que  j'ai déjà lu toutes ces histoires ailleurs et d'autre part part parce que la destruction systématique des bonnes choses par des individus bornés m'a un peu agacée. Je pense parfois que Melko n'avait pas besoin de se donner tant de peine pour détruire les elfes, ceux-ci s'auto-détruisaient très bien tout seuls!

J'en retiens cependant, comme toujours, un respect immense pour le travail si minutieux de Tolkien et une fascination sans bornes pour le monde merveilleux qu'il a créé. Et quelques détails que j'ai redécouverts ici: Tinúviel n'était pas juste une elfe, c'était la fille d'un elfe et d'une maïa; Eärendel (futur Eärendil), fils de Tuor et Idril et donc demi-elfe, a épousé Elwing, petite-fille de Tinúviel et donc elfe partiellement maïa; et leur fils s'appellera Elrond. (Je savais bien qu'Elrond descendait de Tinúviel mais je ne me souvenais pas bien des étapes et j'avais totalement oublié qu'Eärendel était concerné.)


Comme le premier tome, il s'agit d'une lecture à réserver aux gens vraiment mordus de Tolkien et ayant déjà lu ses autres œuvres, notamment Le Silmarillion. C'est beaucoup trop complexe pour des novices et bien trop studieux pour quelqu'un qui n'est pas passionné par l'auteur et son univers; et il faut bien savoir que le temps de lecture n'est pas proportionnel au nombre relativement modeste de pages (380 dans mon édition, 445 au Livre de Poche).

Prochaine étape: Les Lais du Beleriand. J'espère ne pas laisser passer trop de temps avant de m'y atteler! (Mais un peu quand même, car j'aurai alors la joie de lire encore une fois l'histoire de ce cher Túrin, et en vers en plus, et sous deux versions, donc je risque de craquer si ça vient trop tôt! ^^)

dimanche 8 mars 2015

Zadig ou la Destinée (1748)

Chronique express!


Petite relecture que ce vieux classique, lu au lycée (mais dans un contexte que j'ai oublié: quand on avait parlé des Lumières à partir du cycle sur l'autobiographie?). Zadig est très sympathique mais sent un peu trop l'exercice de style. À chaque chapitre, le courageux, juste, sage et bon Zadig est confronté à des individus lâches, injustes, ignorants et méchants, qui tirent leur épingle du jeu tandis que lui est condamné à enchaîner les malheurs (diable, c'est ma propre vision du monde, ça!). On sent un peu trop que Voltaire a envie de dénoncer certains comportements. Il me semble que Candide, qui fonctionne fondamentalement de la même manière, se lit plus facilement en tant que roman à part entière. Il n'empêche que Zadig est une lecture agréable et rapide qui dépoussière pas mal de souvenirs de cours d'histoire et de français, et que le monde oriental présenté ici fait assez rêver même s'il est complètement archétypal. Et puis la fin, somme toute, remonte le moral. Un bon moment de lecture au final.

jeudi 5 mars 2015

Contes cruels (1883)

Après Barbey d'Aurevilly, nouveau retour en arrière avec Villiers de l'Isle-Adam, un auteur lu au lycée et jamais relu depuis.

Avec du recul, je me demande si ma prof de français de l'époque, un personnage un peu schizophrène, n'était pas une réelle spécialiste des écrivains français marginaux relativement oubliés par la postérité.


Contes cruels est un recueil de nouvelles réunissant théoriquement un thème commun, la cruauté. Je n'y pas vu grand-chose de cruel en réalité, mais admettons. Comme beaucoup de recueils, il m'a semblé inégal: en plus d'un choc culturel et temporel qui m'a fait passer à côté de pas mal de sous-entendus, j'ai trouvé Villiers tour à tour très bon et absolument passable dans son style d'écriture. Les thèmes abordés, en revanche, ont éveillé mon intérêt et restent d'actualité.

À retenir:

Véra (1874)
Une des deux nouvelles pour lesquelles la prof en question avait cité cet auteur alors qu'on parlait de l'amour et de la mort. Ce texte est vraiment très élégant et j'adhère totalement (à tel point qu'il y a trois ans j'avais cité les protagonistes dans un Top Ten Tuesday). On y aborde un sujet qui m'a semblé récurrent dans le recueil, une sorte d'influence de la volonté sur la réalité ("Et comme il ne manquait plus que Véra elle-même, [...] il fallut bien qu'elle s'y trouvât").

Vox populi (1880)
Une courte nouvelle très réussie sur le contraste entre les cris de la foule et ceux d'un mendiant aveugle, année après année, qui fait réfléchir sur la volubilité des masses. Parfaitement d'actualité.

Deux augures (1883)
Un texte beaucoup plus redondant, presque ennuyeux à lire, représentant bien ce que je n'ai pas aimé dans ce recueil. J'en parle néanmoins parce qu'il est très drôle: un éditeur de journal explique à un aspirant écrivain qu'il ne peut absolument pas le publier parce que son texte n'est pas assez mauvais. De quoi relativiser mon opinion de plus en plus basse des journalistes actuels.

L'Affichage céleste (1875)
Autre texte redondant et démodé, mais tout à fait précurseur dans sa vision de la publicité.

Le Convive des dernières fêtes (1874)
Un texte prévisible mais un peu glaçant. J'ai bien aimé qu'on se penche sur ce personnage un peu psychopathe qui doit quitter les fêtes nocturnes auxquelles il participe car il a un rendez-vous qu'il ne peut vraiment pas manquer à l'aube.

Impatience de la foule (1876)
Un texte un peu cruel qui rejoint Vox populi en pointant du doigt la foule et ses réactions imbéciles. Facile à retenir car il se passe dans la Grèce antique.

Fleur de ténèbres (1880)
L'autre texte cité par ma prof de l'époque. À peine une page recto-verso. Je n'ai pas apprécié le style, mais le contenu me plaît. Il y a vraiment des fleurs et on peut vraiment les qualifier "de ténèbres", ça flatte mon côté gothique refoulé.

Les Brigands (1882)
Autre texte sur l'imbécilité de la foule et une attaque contre la bourgeoisie. Amusant et, avouons-le, cruel! Un peu glaçant, en revanche, car très plausible...

L'Inconnue (1876)
La meilleure nouvelle du recueil avec Véra. Ce texte aborde une figure rarement traitée, celle du sourd. Villiers m'a vraiment touchée, je l'ai trouvé très humain et... pas cruel pour un sou. Je ne suis pas prête d'oublier cette inconnue...

Le tri a été difficile; même si j'ai traîné ce recueil un bon moment, je me suis rendu compte au moment du bilan que presque toutes les nouvelles abordaient des sujets intéressants. Il est un peu décourageant de voir que les choses évoluent si peu, d'ailleurs...

lundi 2 mars 2015

La gamelle de février 2015

L'année 2015 continue avec succès en ce mois de février. Si je n'ai pas eu de gros coup de cœur, je n'ai eu aucune fausse note (même Cinquante nuances de Grey, que j'ai vu pour accompagner une amie, s'est révélé bien mieux que je ne le pensais). Je crois que si la production cinématographique était toujours de ce niveau, le QI moyen de l'humanité exploserait!

Sur petit écran

L'étrange Noël de Monsieur Jack de Henry Selick (1993)
Je n'avais jamais vu ce grand classique en entier et c'est enfin chose faite grâce à un cadeau d'anniversaire bien pensé. C'était un rattrapage d'autant plus nécessaire que je croyais que Jack était prisonnier du monde de Noël et que le méchant de l'histoire était le maire! Héhé. Un film très sympathique au final. Je comprends le succès. Malheureusement, ça chante tout le temps et je n'ai pas tellement accroché les mélodies: j'ai donc trouvé le temps long.

Les nouveaux héros de Don Hall et Chris Williams (2014)
Le film d'animation du moment. Très sympathique grâce au personnage de Baymax, le robot blanc qui donne envie de faire des câlins ("hugable" en anglais - je kiffe ce mot). Il présente cependant le problème habituel des dessins animés: pour faire vite et simple, on ne creuse ni les personnages ni l'intrigue, et du coup c'est un peu léger.

Le Monde perdu - Jurassic Park de Steven Spielberg (1997)
Mon avis n'a pas changé avec cet énième visionnage: ce film se sauve par l'humour. On n'est pas du tout à la hauteur de Jurassic Park, mais c'est vraiment très drôle et truffé de répliques cultes. Du coup, j'adhère. Notons cependant que des gens ont visiblement été payés pour refaire Jurassic Park plan par plan (des héros pendus à une corde le long d'une falaise, un gros bientôt mort qui enroule une corde autour d'un arbre sous la pluie, et tant d'autres) et qu'il y a énormément d'incohérences (notamment ces héros qui ne voient qu'au dernier moment des dinosaures ou des gens qui sont pourtant plantés devant eux). Mais c'est drôle, donc. Et puis le rôle de Julianne Moore est très sympa; c'est un plaisir de voir Tim et Lex grandis; la balade du Tyranosaure à San Diego est géniale; Jurassic World arrive dans quelques mois; et puis y'a des dinosaures. Donc voilà.


La grande vadrouille de Gérard Oury (1966)
Encore une lacune de comblée. J'ai enfin regardé ce grand succès du cinéma français, que j'avais récupéré chez des amis il y a... six ans. J'étais plus que sceptique, mais le film est réellement drôle et moins "bêtement franchouillard" que je ne le craignais (même si c'est très franchouillard - en fait c'est du franchouillard inoffensif qui fait rêver, cette France bucolique où tout le monde est heureux et où on croirait presque que l'occupation nazie était une partie de plaisir). Le duo de Funès-Bourvil marche vraiment bien, je comprends qu'ils aient cartonné.

Sur grand écran

Foxcatcher de Bennett Miller (2014)
Un film sur un millionnaire qui prend sous son aile des lutteurs pour les amener aux JO. À savoir: c'est long et lent. Je me suis parfois demandée où on allait (pour une fois que le spectateur n'était pas tenu par la main, c'était limite trop brumeux). Néanmoins un film intéressant. Les acteurs sont bons, notamment Channing Tatum et Mark Ruffalo qui doivent lutter et font ça très bien (à mes yeux tout du moins). Steve Carrell est très inquiétant et, pour une fois, on parle de quelqu'un qui a quelque chose à prouver à sa maman et pas à son papa, c'est rafraîchissant! L'ambiance générale est assez malsaine ou tendue et la fin, complètement inattendue, m'a fait sursauter.


Imitation Game de Morten Tyldum (2014)
Un film intéressant et avec une touche de drôlerie qui brasse pas mal de choses: homosexualité et barbarie, biopic, historique, espionnage. Les rôles principaux sont de qualité (Benedict Chumberbacht bien sûr, mais aussi Keira Knightley). L'ensemble est néanmoins un peu trop formel et les seconds rôles sont bien mous, à l'exception de Mark Strong. Notons que j'ai adoré y voir Allen Leech, l'adorable Tom de Downton, et y reconnaître Rory Kinnear, la créature de Frankestein dans Penny Dreadful.

Jupiter: Le Destin de l'univers des Wachowski (2014)
Un film très sympathique sur les aventures d'une jeune Terrienne, Jupiter, qui découvre qu'elle est la parfaite copie génétique d'une ancienne souveraine de la galaxie quand des tueurs à gages extraterrestres essayent de la tuer. J'ai passé un très bon moment avec ce joli film léger aux personnages fort sympathiques et aux paysages fort fascinants. Une petite mention spéciale pour les lézards ailés et Channing Tatum, un peu ridicule en albinos mais néanmoins très sexy (ha, ces ailes à la fin!).

Cinquante nuances de Grey de Sam Taylor-Wood (2014)
Une séance inattendue chroniquée en détail ici.

Les Sentiers de la gloire de Stanley Kubrick (1957)
Une séance UGC Culte chroniquée en détail ici.

Prête à tout de Gus Van Sant (1995)
Une séance UGC Culte chroniquée en détail ici.

La Nuit au musée - Le secret des pharaons de Shawn Levy (2014)
Comme les deux autres opus, une comédie efficace bien qu'un peu expéditive et grossière (au sens de "manquant de finesse"). La faute au jeune public visé, j'imagine. Enfin, cinq ans d'âge mental ou pas, j'ai bien ri et on m'a bien vendu du rêve, parce que ces musées qui prennent vie la nuit c'est juste trop bien. J'ai adoré Lancelot (le merveilleux Dan Stevens de Downton), le caméo de [spoiler] Hugh Jackman, la présence de **deux** dinosaures et Owen Wilson en cow-boy (toujours aussi canon). On regrettera cependant la décourageante discrétion des personnages féminins... :(


Les Désaxés de John Huston (1961)
Une séance UGC Culte chroniquée en détail ici.

Du côté des séries

Le quatrième épisode de la saison 5 de Downton Abbey (à ce rythme-là, on finira en juin lol). Quelques épisodes de la saison 4 d'Arabesque, un remontant infaillible en cas de découragement aigu ou de crise de la trentaine, parce que Jessica Fletcher est mon Idole Absolue Numéro Un.


Le reste

Comme tous les mois, j'ai lu mon Cheval Mag. (Je ne vais peut-être pas le préciser tous les mois, en fait.)

Si vous avez tenu jusqu'ici: voili voilou! ^^