dimanche 31 juillet 2016

Nicolas Eymerich, inquisitore (1994)

Chronique express!


Une relecture pour Eymerich, ce bon vieil allumé de l'Inquisition espagnole du XIIIe siècle, le personnage particulièrement peu sympathique de Valerio Evangelisti. Je ne me souvenais pas trop de ce que j'en avais pensé la première fois (et j'avais oublié que je l'avais chroniqué ^^), d'où la relecture. Je suis un peu mitigée: il y a vraiment du génial dans ce premier tome, mais il est aussi assez faible sous de nombreux aspects et ça l'empêche d'être un vrai bon livre. C'est le genre d'intrigue où le "méchant" raconte tout son plan au héros parce qu'il croit que le héros va bientôt mourir...... Lol! Je trouve ce genre d'élément absolument navrant dans un scénario.... C'est aussi assez faible en termes de rédaction, ce n'est vraiment pas de la grande littérature. Mais la triple intrigue sur trois époques différentes est très prenante et cette histoire de psytrons, des particules infiniment petites qui voyagent entre cerveaux à une vitesse supérieure à celle de la lumière, est assez jubilatoire bien que parfois plus que confuse, et offre une explication pseudo-rationnelle à toute sortes d'évènements mystiques qui satisfait assez bien l'athée que je suis. Et puis c'est tellement original d'avoir affaire à un vrai anti-héros, un mec vraiment détestable, que ça vaut le détour rien que pour ça. J'ai donc décidé de continuer avec Eymerich et viens de commander le deuxième et le troisième roman sur Amazon.it (Amazon, c'est le mal, mais c'est tellement pratique...).

lundi 25 juillet 2016

UGC Culte: Top Gun (1986)

Avantage des grandes vacances d'été: je n'ai plus de cours de yoga et je peux donc refaire des séances UGC Culte les jeudi soirs!

Aussi étonnant que ça puisse paraître pour une "Cruisette", je n'avais jamais vu Top Gun, le film qui a lancé Tom Cruise au milieu des années quatre-vingt. Je me suis ruée donc au cinéma avec un enthousiasme certain, qui a même frôlé l'hystérie quand j'ai découvert qu'il y a aussi Val Kilmer dans ce film (je suis aussi un peu une "Kilmerette").


Bon, en fait, l'enthousiasme s'est un peu refroidi quand le film a commencé: Top Gun n'a pas extrêmement bien vieilli et les années quatre-vingt piquent un peu les yeux. Ou plutôt les oreilles, je crois que c'est la musique de Game Boy pendant les manœuvres aériennes qui m'a vraiment achevée! ^^ Et puis les cheveux blonds de Val Kimer, quelle torture... =D

Quelle erreur, Val, quelle erreur.

En plus, il faut dire que ce n'est pas un film vraiment inoubliable, avec de la testostérone dans tous les sens, un personnage principal trop arrogant pour être vraiment apprécié, des dialogues un peu creux, la musique romantique et niaise pendant l'intrigue amoureuse et SURTOUT – catastrophe à mon avis – des manœuvres aériennes pas très lisibles. Les F-14 ont beau être classes, c'est difficile de s'intéresser longuement à eux quand on ne comprend pas du tout ce qu'ils font.

En bref, on accompagne le jeune Maverick, pilote de chasse extrêmement sûr de lui, qui intègre l'école Top Gun réservée aux meilleurs pilotes américaines avec son assurance de jeune con brillant et tombeur de ces dames. Il a vraiment le sens du vol mais fait preuve de trop d'impulsivité, ce qui lui provoque quelques problèmes avec sa hiérarchie. Il tombe amoureux d'une formatrice plus âgée que lui. Il est quelque peu poursuivi par la figure de son père, qui était également pilote. Il ne s'entend pas avec l'autre pilote super-brillant de sa promotion et ils se regardent fixement droit dans les yeux pour se défier...

En gros, c'est un film d'action sympatoche, mais sans plus, je crois qu'on peut vivre sa vie tranquillement sans jamais le voir... J'ai carrément pris ma tête entre mes mains à un moment tellement j'étais sidérée par une réplique. :D

Un paragraphe sur Tom Cruise tout de même
Mon acteur choucou n'offre pas une prestation inoubliable. Il est en mode "beau gosse viril" et ça s'arrête un peu là (et maintenant que j'ai dépassé les 30 ans, je trouve les beaux gosses de 24 ans un peu poupons ^^) (il n'y a qu'en moto qu'il m'a fait son effet habituel). Il ne dégage pas encore le charisme de folie dont il fera preuve dans ses grands films. Mais parfois, il est un peu plus subtil et on entrevoit l'acteur qu'il allait devenir; à un moment, j'ai même aperçu Lestat. Et puis le petit truc qui m'a fait sourire: à l'époque, il avait le droit d'être petit, on voit distinctement plusieurs fois qu'il est plus petit que les autres pilotes. :D


Deux petites choses que je ne veux pas oublier
Tous ces mecs musclés à moitié nus m'ont fait penser que ce film n'était pas destiné aux groupies féminines telles que moi mais au contraire totalement homo; et il a été réalisé par Tony Scott, le frère de Ridley, qui a aussi réalisé True Romance.

vendredi 22 juillet 2016

The Feast of All Saints (1979)

Anne Rice est depuis longtemps un de mes écrivains préférés, mais j'ai la nette impression que ses livres ont perdu en qualité à partir des années deux mille. Les Chroniques des Vampires se terminent plutôt mal avec un Cantique sanglant vraiment brouillon en 2003 (je n'ai pas lu Prince Lestat, sorti l'année dernière) et son incursion dans le monde des loups-garous en 2012-2013 laisse vraiment à désirer.

Quid de ce retour aux sources, The Feast of All Saints, son deuxième roman, publié trois ans après Entretien avec un vampire et bien avant qu'elle ne devienne le monstre sacré que Lestat allait faire d'elle?

Et bien ce n'est que du bonheur, vraiment – enfin, si vous aimez Anne Rice! :)



L'intrigue se passe à la Nouvelle-Orléans pendant les années 1840, au sein de la société des gens de couleur libres, c'est-à-dire des Noirs et des métis libérés de l'esclavage par leur maître ou descendants d'esclaves libérés. C'est le premier point en faveur de ce roman historique: j'ai trouvé super intéressant de plonger dans cet univers dont je ne soupçonnais pas l'existence et qu'Anne Rice fait revivre, à son habitude, avec une richesse époustouflante.

On y suit les parcours de Marcel et Marie Ste Marie, deux jeunes métis dont la mère, métisse également, est entretenue par un riche planteur blanc; de Christophe, un métis de retour à la Nouvelle-Orléans après avoir vécu à Paris; et d'Anna Bella, une jeune Noire libre. L'histoire se concentre surtout sur Marcel, mais les destins de tous les personnages sont étroitement liés et il y a pas mal de personnages secondaires.

L'histoire commence alors que Christophe provoque l'effervescence dans le quartier en annonçant qu'il va ouvrir une école pour les gens de couleur. Marcel est reçu dans l'école et commence à parfaire son éducation en vue de partir à Paris quand il sera assez grand, car son père a promis qu'il bénéficierait d'une éducation de gentilhomme. Mais les affres amoureux de l'adolescence commencent: Marie est amoureuse de Richard, un métis libre de bonne famille, mais comment sa mère accepterait-elle qu'elle épouse un homme de couleur alors qu'elle peut passer pour blanche? Et Marcel, qui aime la tendre Anna Bella, serait-il prêt à renoncer à son rêve parisien pour la sauver du destin auquel sa gardienne la prépare?

The Feast of All Saints est un roman très centré sur les sentiments amoureux et les destins de famille, un peu comme un Downton Abbey ou un Autant en emporte le vent pour rester plus près du contexte historique. Il n'y a aucun élément surnaturel (ce qui est très rare chez Anne Rice), mais la vie quotidienne de personnages plausibles. Sauf que c'est flamboyant, tous les personnages étant plus grands que nature, et que ça a quelque chose de glauque comme toujours chez cet auteur: un ado de quatorze ans qui couche avec une femme de quarante, c'est difficile à concevoir, et il y a la relation terrible entre Marie et sa mère Cécile, qui la déteste depuis sa naissance parce qu'elle peut passer pour blanche alors que Marcel ne peut pas, et puis le comportement minable de Philippe, le riche planteur blanc qui a pris la maîtresse métisse de son beau-père pour sa propre maîtresse à la mort de celui-ci et qui finira par provoquer les évènements absolument abjects de la fin du roman.

Mais les personnages principaux restent globalement bons et, sous leurs airs flamboyants et leur force morale unique, ils sont super fragiles et doutent constamment. Ce qui est une autre chose que j'apprécie chez Anne Rice, sa capacité à créer des personnages aussi riches et complexes, à la fois super naïfs et idéalistes et complètement lucides – même si Marcel m'a un peu gavée car il est extrêmement impulsif et se prend vraiment pour une victime...

Anne Rice écrit vraiment divinement bien, c'est un plaisir absolu de la lire; elle a une capacité absolument inouïe à faire revivre les périodes historiques qu'elle aborde et je me suis vraiment crue à la Nouvelle-Orléans en cette époque de transition entre l'ancien monde des Espagnols et des Français et le nouveau monde des États-Unis. Et elle décrit les sentiments avec une justesse incroyable. La courte scène de la veillée funèbre d'une petite fille m'a brisé le cœur... La séparation entre Marcel et Anna Bella aussi, c'était trop injuste, trop terrible, et pourtant absolument nécessaire et donc d'autant plus injuste!

Bien entendu, la ségrégation totale des Blancs et des Noirs/métis dans la ville est abordée, ce qui donne aussi quelques passages forts (le jugement de monsieur Rudolphe par exemple). Et on n'ignore pas le sort des esclaves: Lisette, l'esclave métisse de Marcel et Marie, est une figure particulièrement tragique bien qu'elle soit tout à fait détestable.

Un récit flamboyant, une plume luxuriante, quelques évènements glauques, des personnages aussi idéalistes que lucides, quelques considérations sur le bien, le mal et la condition humaine, et (je dois le dire) quelques longueurs et passages confus quand certains persos sont ivres ou désespérés: en bref, ce roman est du pur Anne Rice et donc, à mes yeux, un Grand Roman.

C'est le 21e livre que je lis de cet écrivain et je dois dire qu'il a bien ré-attisé ma passion pour elle après quelques lectures en demi-teinte. Et ça la classe très nettement à la deuxième place des auteurs que j'ai le plus lus après Zola, hihi!

À essayer si vous aimez l'écrivain ou avez envie de changer des vampires et des sorcières. The Feast of All Saints n'a cependant pas été traduit en français...

Autres livres de l'auteur déjà chroniqués sur le blog

mercredi 13 juillet 2016

Vipère au poing (1948)

Chronique express!


Lire Vipère au poing de Hervé Bazin, conseillé par une amie il y a des années, m'a permis de combler une petite lacune de plus. J'ai bien aimé ce récit d'enfance du jeune Jean Rezeau, qui grandit tranquillement dans la province angevine jusqu'à ce que sa mère revienne d'Asie et prenne le foyer en main. Le femme est odieuse et violente et limite la nourriture et tous les plaisirs. Deux de ses trois garçons la surnomment Folcoche et lui déclarent rapidement la guerre, le troisième étant un peu entre les deux camps, tour à tour mouchard et conspirateur. C'est un récit très lucide sur la haine que peuvent ressentir les enfants (et que beaucoup d'adultes oublient) et sur les mauvais parents et tous les dégâts qu'ils peuvent faire. C'est bien écrit et prenant et on évolue dans un univers perdu et charmant, une bourgeoisie provinciale très proche de l'église et affolée par les communistes, très à cheval sur les convenances et les castes, ce qui donne parfois des passages amusants (par exemple les remarques à côté de la plaque du grand-père sénateur ou la joute du père avec un communiste dans le train). J'ai juste été moins emballée par la fin pessimiste et "revancharde". Le narrateur devient un peu énervant dans les dernières pages alors qu'il était peut-être possible de s'élever au-dessus de tout ça... Mais bon, c'est une lecture sympa et ça transmet vraiment bien l'ambiance des souvenirs d'enfance, dans un genre complètement différent de Pagnol mais qui m'a néanmoins fait penser à ses récits (ou tout du moins à l'image que j'en ai vu que je ne l'ai pas lu ^^). À découvrir.

dimanche 10 juillet 2016

Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde (1886)

Chronique express!


Dis donc, il y a des livres qui ne trompent pas et dont on sait avec certitude que ce sont des chefs d’œuvre... C'est la troisième fois que je lis Strange Case et c'est toujours aussi bon! :)

C'est écrit tellement élégamment et simplement à la fois, c'est vraiment fou. Je ne sais pas comment faisaient les auteurs du XIXe pour réussir si bien ce petit exploit... Vous avez affaire à une très belle langue et ça se lit tout seul. Globalement, le livre est à la fois inquiétant et très triste, avec son évocation géniale et réussie de ce Londres super brumeux et mystérieux, où on voit passer des ombres pendant qu'on boit du vin au coin du feu, et sa fin pleine de compassion... J'adore!! C'est vraiment un livre à lire absolument, à la fois en tant que réflexion humaine, que livre de littérature de l'imaginaire et que réussite littéraire.

Et oui, si vous vous posez la question, c'est bien sûr à cause de Penny Dreadful que j'ai eu envie de remettre le nez dans ce classique! ^^

jeudi 7 juillet 2016

Le Château des Millions d'années (2015)

Ne sachant pas comment tourner cette chronique, et ayant déjà passé une heure sur l'ordi à réfléchir à la question, je vous propose ce soir une chronique structurée un peu différemment de d'habitude, avec moins de phrases et plus d'idées en vrac!


De quoi ça parle
D'un officier SS suivi à la trace par des êtres mystérieux et envoyé en expédition archéologique nazie en Irak, mais aussi de tous plein d'autres Allemands ou nazis.

Pourquoi j'ai lu ce livre
Parce que j'ai lu l'avis de Vert (qui en parle beaucoup mieux que moi, allez vraiment lire son avis si vous voulez en savoir plus), parce que mon libraire l'a mis en avant et que je suis donc tombée dessus en cherchant un cadeau de St Valentin pour mon Homme, parce que mon Homme adore Indiana Jones et que la somme "archéologie + nazis" m'a trop fait penser à L'Arche perdue, parce que j'ai emménagé avec mon Homme et que j'ai donc tous ses livres à disposition jour et nuit, parce que la couverture est belle.
(Ouais, tout ça comme raisons de lire un bouquin!)

Ce que j'ai aimé
Le contexte historique très détaillé et visiblement bien documenté, l'intrigue et le fait qu'on ait affaire à des Allemands et des nazis. C'est rare de voir l'histoire de leur côté et c'est vraiment appréciable. À la fin, on fréquente même Hitler pendant quelques pages.
La facilité de lecture qui m'a permis de le lire en quelques jours alors que je n'ai pluuuuuuus le temps de lire depuis des moooiiiis, houin houin.

Ce que je n'ai pas aimé
Quelques faiblesses d'écriture et le découpage trop court des différentes parties des chapitres, qui alternent entre les jours et les années dans un va-et-vient incessant qui oblige à beaucoup revenir en arrière pour s'y retrouver et que j'ai trouvé artificiel – c'est-à-dire que c'est une bonne idée à petites doses mais qu'à grosses doses ça fait un peu amateur emporté par son enthousiasme – à un moment donné je me suis même dit que c'est censé être ça le rôle de l'éditeur, expliquer à un écrivain qu'il en fait trop et l'aider à s'améliorer, mais visiblement ça n'a pas gêné le Bélial. :p

Le petit plus que vous devez absolument savoir
L'Homme a été tellement irrité par la brièveté des parties des chapitres qu'il s'est arrêté à la moitié du livre, j'ai croisé son marque-page en route.

Pour conclure
Malgré mes réserves stylistiques, j'ai bien aimé ce livre et je pense lire la suite, Le Marteau de Thor. Reste à voir comment me la procurer car je ne suis pas persuadée de vouloir payer chaque tome 20€... :)

lundi 4 juillet 2016

Forest of Secrets (Warrior Cats 3) (2003)

Je continue à lire La Guerre des Clans, jolie série jeunesse mettant en scène des clans de chats sauvages qui vivent plus ou moins en paix dans la forêt, ou plutôt qui sont constamment à deux pas de la guerre au fur et à mesure que les alliances se font et se défont...


Attention, je vais "divulgâcher" à mort!

Ce troisième tome est fidèle aux deux premiers avec son histoire relativement prévisible (en tout cas pour un lecteur adulte, j'ignore ce que j'aurais vu venir quand j'avais dix ans!) mais néanmoins intéressante et ses personnages très sympathiques et pleins de valeurs positives. Je dois cependant dire que j'ai été un peu surprise par la tournure relativement sombre que prend la fin; déjà, Silverstream meurt en mettant bas alors que je lui avais prédit un bel avenir de réconciliatrice entre Riverclan et Thunderclan (suite à quoi son amant Greystripe sombre dans la dépression), mais surtout Yellowfang empoisonne tout à fait délibérément et avec la froideur la plus absolue son propre fils... Heuh j'ai un peu flippé là!!

En plus, si le méchant Tigerclaw est enfin exilé, ce n'est pas du tout une victoire pour notre héros Fireheart, qui se retrouve chargé de responsabilités qu'il n'a pas demandées sans même bénéficier du soutien de sa chef Bluestar, qui a perdu pied, et de son ami Greystripe...

Bref, impossible de qualifier cette série de naïve ou de simpliste, il y a de vrais enjeux et on ne cache pas aux lecteurs que certains chats sont de vrais monstres et que d'autres, par ailleurs de très bons chats, sont faibles ou prêts à faire des choses horribles s'il le faut. Et surtout, pour résumer ce tome plein de secrets, que rien n'est jamais simple.


Une mention spéciale pour Cinderpaw, l'ancienne apprentie de Firepaw désormais infirme, qui trouve progressivement son chemin et s'affirme en toute discrétion. Un personnage vraiment sympa qui révèle une sagesse remarquable pour son âge tout en gardant toute sa fraîcheur.

Pour tout vous dire, j'ai eu bien du mal à ne pas enchaîner avec la quatrième tome quand j'ai fini celui-ci, donc je pense qu'il ne va pas tarder... :)

Livres de la série déjà chroniqués sur le blog
Into the Wild
Fire and Ice

vendredi 1 juillet 2016

La gamelle de juin 2016

Encore un mois passé à une vitesse monstrueuse... L'année scolaire se termine et j'ai eu mes derniers cours de yoga et d'équitation cette semaine, mais j'ai du mal à réaliser que nous sommes le premier juillet...

Sur petit écran

Step Up 1 et 2 (2006 et 2008)
C'est les films Sexy Dance en français (enfin, en français, vous voyez ce que je veux dire). Je suis tombée sur la fin du 1 en rentrant un soir et j'ai enchainé avec le 2. L'Homme avait mis le 1 exprès parce qu'il adore les films de danse et qu'il y a Channing Tatuuuum dans celui-ci et que je suis une groupiiiiiiie de Channiiiiiiing Tatuuuuum. Tout ça ne casse pas trois pattes à un canard mais les scènes de danse sont très sympas. :)

Coyote Ugly de David McNally (2000)
Coyote Girls en français (enfin, en français, vous voyez...). C'est un peu le même genre que Step Up, un film romantique avec des gens qui chantent ou dansent, mais c'était tout de même plus culcul. C'était trop mignon aussi, je dois l'admettre, mais bon il vaut mieux regarder Step Up.

Percy Jackson et le voleur de foudre de Chris Columbus (2010)


Autre film vu à la télé. J'ai loupé le début. J'adore Percy Jackson. J'adore l'univers, les personnages, les grosses stars qui ont des rôles rigolos et Logan Lerman qui est trop immensément mignon et craquant. Un très bon moment. Ça m'a rappelé que je veux lire les livres.
 
Love Actually de Richard Curtis (2003)


J'adooore tellement ce film que je trouve sensiblement parfait, tellement drôle, humain et émouvant à la fois qu'il me met une pêche d'enfer tout en me faisant piquer les yeux à chaque fois. Je ne sais même pas quelle est mon histoire préférée tellement je les aime toutes. À l'origine, je préférais celle de Martin Freeman et n'aimais pas trop celle de Colin Firth, mais maintenant je les aime toutes autant les unes que les autres et je trouve tous les acteurs trop immensément bons. C'est vraiment un film doudou!!!
  
Sur grand écran

Warcraft de Duncan Jones (2016)


Le célèbre jeu vidéo a fait son arrivée au cinéma. Tout au long du film, je n'ai pas arrêté de me dire que c'était vraiment super, mais avec plein de faiblesses et de défauts, puis que c'était vraiment trop nul mais avec plein de trucs géniaux, puis à nouveau que c'était super mais faible, et ainsi de suite. Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas du haut niveau et que ce n'est pas avec ça que la fantasy va être prise au sérieux par le grand public... L'animation est parfois bancale (les scènes de combat vues de loin par exemple), il y a des incohérences, l'univers est présenté histoire de dire "regardez on a des super villes" mais pas du tout creusé, le méchant est un peu faible et ça manque de persos féminins... Mais ça fait néanmoins rêver et ça donne envie de lire des histoires avec des épées et des guerriers... J'irai clairement voir d'autres films si l'adaptation continue.

Du côté des séries

Penny Dreadful


Et voilà, la saison 3 est finie et avec elle cette série vraiment superbe, une de celles que j'aurai le plus aimées. Il y a énormément à dire et je devrais lui consacrer un billet dédié, mais je ne désespère pas de me refaire les trois saisons à un moment donné et d'en parler plus longuement à cette occasion.
En toute honnêteté, j'ai été déçue par la fin, ou plutôt par l'accélération très marquée du rythme pendant les trois derniers épisodes et l'impression qu'il fallait tout régler très vite. Par exemple, moi, perso, je trouve que ça ne sert pas à grand-chose de vendre son âme au diable et de devenir super-puissant si on peut bêtement mourir par balle... ^^
Certains éléments que j'attendais avec enthousiasme ont été laissés de côté, ce que je trouve très frustrant. Il y avait, à mes yeux, de quoi faire deux saisons supplémentaires sans même lancer de nouvelles intrigues tellement il y avait de petites choses en suspens...
Il n'empêche que cette fin m'a tiré des larmes et qu'en arrivant à la fin du dernier épisode je me suis un peu demandée ce qu'allait devenir ma vie s'il n'y avait pas Penny Dreadful dedans. Jusqu'au bout, elle est restée une des plus belles séries que j'ai jamais vues -- je crois qu'il n'y a que Rome et Downton pour tenir la comparaison en termes de mise en scène et de jeu d'acteur.
À voir absolument... Si vous n'avez pas trop peur du noir.

Et le reste

Depuis avril, je lis plein d'anciens numéros d'Esprit Yoga prêtés par ma prof. C'est vraiment pas mal et ça fait un bon complément "de fond" à mon cours hebdomadaire.


J'ai enfin réellement attaqué le hors-série du Point sur trois grands penseurs chrétiens acheté en février. J'ai lu la partie sur Saint Paul. C'est très intéressant mais un peu trop fin pour moi dont le catéchisme remonte à il y a fort longtemps. Mais en tout cas ça complète utilement les textes de théologie que je traduis parfois pour une cliente. :)

Et en fin de mois, bien sûr, j'ai lu mon Cheval Magazine, ou plutôt je suis en train de lire mon Cheval Mag que je n'ai pas tout à fait fini. Mais on va pas chipoter. ^^

That's all, folks!