samedi 31 décembre 2022

Émile Zola au pays de l’anarchie (2006)

Chronique express!

Vittorio Frigerio, universitaire spécialiste de l’anarchie, a réuni dans ce recueil des articles de journaux anarchistes consacrés à Émile Zola. La réception de l’écrivain dans ces papiers est variable: certains auteurs encensent l’aspect social de ses romans ou son engagement dans l’affaire Dreyfus, d’autres analysent son œuvre de manière plus nuancée, d’autres enfin l’accablent de reproches, par exemple parce qu’il défend Dreyfus mais pas des militants anarchistes condamnés au bagne. Il est toujours intéressant de lire des articles publiés du vivant de Zola et à l’occasion de sa mort, quand il n’avait pas encore la stature qu’il a aujourd’hui – même si, bon, on ne peut pas dire que tout ça me laisse présager le meilleur à propos de ses Évangiles, notamment Fécondité, qui, comme son nom l’indique, fait l’éloge de la natalité… 🙄 Et c'était également une bonne occasion de lire quelque chose sur l'anarchie, mouvement dont je ne sais absolument rien. Toutefois, c’est une lecture ultraspécialisée, qui a lassé même la fana de Zola que je suis, d’autant que tous les articles ne sont pas aussi qualiteux les uns que les autres. Je ne la recommande donc pas franchement...

lundi 26 décembre 2022

TysT (2022)

Il y a quelques mois, j’ai lu TysT de luvan en avant-première, à l’occasion du financement participatif organisé par les éditions Scylla. Je n’ai pas tout saisi à ma lecture: le récit est onirique et suspendu dans un ailleurs que nous ne connaissons pas, les choses ne sont pas expliquées de manière cartésienne, la narratrice voyage entre plusieurs mondes ou dimensions… Néanmoins, j’avais le vague projet de le relire dans sa version papier, un support qui me convient mieux que le numérique (pour être précise, il faudrait plutôt dire que c’est le numérique qui ne me convient pas du tout ^^).

Je suis passée à l’action dès que j’ai reçu mon exemplaire, et j’ai bien fait. Déjà, le livre est très beau, et il est toujours agréable de manipuler un bel objet. Ensuite, la couverture et la quatrième de couverture, ainsi que les rabats, forment une seule et unique illustration représentant à peu près tous les personnages, et cela m’a été d’une aide précieuse pour me remémorer qui était qui quand un personnage revenait en scène après une absence; en effet, tout le monde porte un nom en trois éléments, comme Courroux Clapet Dhorst (le corbeau, le seul dont je sache avec certitude qui il est) ou Bibi Ziggurat Tremeneur, et cela avait créé pas mal de confusion dans mon esprit. Enfin, très simplement, je connaissais l’histoire et je savais à quoi m’attendre, ce qui m’a permis de profiter pleinement des points positifs, même si j’ai vite constaté que j’avais déjà oublié une bonne partie de l’intrigue.

Car des points positifs, il y en a: une écriture imagée et légère, que je qualifierais d’" arrondie" si la chose avait du sens pour un style littéraire, un univers riche de replis et de recoins, un message d’espoir, un sens de la relation humaine et de ce qu’elle peut atteindre de profond et de viscéral (y compris avec des non-humains), et cette magie discrète et mystérieuse de "l’autre peuple" ou "l’autre monde" – comme je l’ai déjà dit dans mon billet du printemps, cela m’a rappelé ce que je voulais moi-même écrire à l’époque où j’étais émerveillée par Les Brumes d’Avalon de Zimmer Bradley et la minisérie télévisée Merlin de 1998.

Je n’ai toujours pas tout cerné, mais j’ai déjà beaucoup mieux cerné les choses que lors de ma première lecture. Et il me semble évident, de toute façon, que TysT n’est pas un bouquin à cerner, mais un voyage à accepter, à l’aveugle, en acceptant de faire confiance à la narratrice.

Grâce à la version papier, je me suis aussi penchée sur le jeu d’écriture proposé par Melville. Le début a été riche en émotions. Je ne suis pas sûre d’aller jusqu’au bout, mais ça a l’air intéressant.

mercredi 21 décembre 2022

Les Grandes Marées (1978)

Chronique express!

Sur une île au milieu du Saint-Laurent, un traducteur traduit des bandes dessinées dans le plus grand calme, avec pour seule compagnie son chat Matousalem et pour seule visite son éditeur, qui passe, une fois par semaine, récupérer son travail afin de le publier dans le journal. Mais un jour, l'éditeur a la drôle d'idée d'installer sur l'île une jeune femme, accompagnée de sa chatte. Puis il y dépose son épouse. Puis d'autres personnes. Toute une galerie de personnages hauts en couleur, qui vont interagir d'une manière assez étrange.

Ce roman de Jacques Poulin m'a été prêté par une amie, qui a pensé à moi en raison de la figure du traducteur à chat. C'était très bien choisi, car j'ai adoré ce personnage, avec qui j'ai pas mal de points communs, notamment notre tendance à refaire les phrases dans notre tête de multiples fois, à la recherche de la version la plus satisfaisante. Le style est très agréable à lire, très simple et modeste, mais riche de nuances et précis – ce que je trouve le plus difficile à faire et donc le plus admirable.

Le premier jour, je n'ai lu qu'une vingtaine de pages, qui m'ont convaincue. Le deuxième jour, j'ai lu la grosse majorité du roman, et j'ai adoré. Hélas, je n'ai pas pu le terminer car je tombais de sommeil, ce qui ne m'a laissé qu'une vingtaine de pages à lire le troisième jour. Et là, ça a été le drame, car la fin est très cruelle et m'a attristée et choquée au vu du ton léger du reste du roman. Je ne m'attendais pas à ça. Je pense que j'aurais peut-être mieux digéré la chose en enchaînant tout le roman d'un coup. Mais, là me retrouver avec ces dernières pages injustes, ça m'a sciée...

Néanmoins, je compte continuer de lire cet écrivain, car ce roman est très bien écrit, que ça m'ouvre de nouveaux horizons de partir au Québec et que Jacques Poulin emploie des titres aussi tentants que La traduction est une histoire d'amour... 💖

"Quand le mot «clairvoyance» lui vint à l'esprit, Teddy le trouva un peu bizarre sans savoir pourquoi et il attendit quelques instants pour voir ce qui allait se passer. Alors il vit que le mot n'était pas seul et qu'il traînait derrière lui deux autres mots de même sens mais d'allure différente: «perspicacité» et «lucidité»; il écarta le premier, qui avait un air sournois, puis il tenta de comparer «lucidité» et «clairvoyance», mais, sous l'effet de la fatigue, ses pensées se mirent à dériver au gré des associations inconscientes et il en arriva à la conclusion irrationnelle que le mot «lucidité» convenait mieux à la chaleur de l'été tandis que le mot «clairvoyance» se prêtait davantage à la saison hivernale."

Allez donc voir ailleurs si ce Canadien y est!
Grominou a chroniqué plusieurs livres de Jacques Poulin, listés ici

vendredi 16 décembre 2022

L'Œuf de dragon (2010)

Chronique express!

Quatre-vingt-dix ans avant les évènements de la série du Trône de fer, un chevalier errant, Dunk, parcourt Westeros en compagnie de son écuyer, surnommé l’Œuf, qui n’est en réalité autre que le neveu du roi Aerys Ier Targaryen. Invité à participer à un tournoi organisé à l’occasion d’un mariage, Dunk se rend bientôt compte que le château est un nid de vipères…

Avec ce court roman de G. R. R. Martin, j’ai retrouvé l’univers du Trône de fer, que j’ai délaissé après avoir lu les quatre premiers tomes et dont je ne garde pas un bon souvenir. (Je tiens d’ailleurs à souligner que bloguer est d’une grande utilité pour redécouvrir ses propres opinions, car mon billet de l’époque m’informe que j’ai adoré le tome 4, A Feast for Crows. Who knew? 😄) Quoi qu’il en soit, j’ai replongé avec grand plaisir, happée par cet univers ultramédiévalisant, plein de chevaliers, de blasons et de joutes, et ses intrigues retorses. Il est difficile de s’y repérer, car il y a un grand nombre de personnages au regard de la brièveté du texte (point que j’avais oublié, mais qui m’avait saoulée dans les romans), mais c’est redoutablement efficace pour avoir envie de savoir qui est en train de trahir qui, putain! Après avoir fini, je suis même allée voir quelques fiches de personnages sur Wikipédia; j’étais complètement hypée par le truc. Je tire mon chapeau à G. R. R. Martin pour son ambition et sa vision, même si je reste d’avis que ses romans sont trop énormes et demandent trop d’investissement par rapport au faible avancement de son intrigue. (J’ai lu quasiment quatre mille pages et l’intrigue principale, à savoir la menace en provenance du nord annoncée dans le prologue du premier tome, n’a pas avancé d’un iota; ça m’avait tellement désespérée. 😅)

Cette novella a été traduite de l’anglais par Patrick Marcel et m’a été offerte par notre Xapur national. Merci!

Allez donc voir ailleurs si cet œuf y est!
L'avis de Baroona
L’avis de Xapur

dimanche 11 décembre 2022

Réinventer l’amour. Comment le patriarcat sabote les relations hétérosexuelles (2021)

En 2020, j’ai lu avec grand intérêt deux essais de Mona Chollet: Sorcières. La puissance invaincue des femmes et Chez soi. Une odyssée de l’espace domestique. Malgré quelques réserves, j’ai été très convaincue et j’ai donc acheté son ouvrage suivant. Et là, il était grand temps que je le sorte de la pile à lire, car la dame en a publié encore un autre – qu’il faut absolument que je lise, vu qu’il parle de la relation à l’image et que je suis une amatrice d’Instagram. 🤩

Réinventer l'amour est découpé en quatre parties, dans lesquelles Mona Chollet analyse la représentation de la femme en position d’infériorité dans les relations amoureuses, les violences conjugales, la (prétendue) dépendance de la femme à l’amour et l’aspect érotique, notamment à travers le fantasme.

Très franchement, je crois que ce bouquin est un sans-faute; je n’ai même pas retrouvé les petits bémols que j’avais soulevés lors de mes lectures précédentes. C’est clair, précis, documenté, argumenté, et le tout sur un sujet, l’amour, qui est par essence totalement inclassable, indéfinissable et difficilement argumentable.

Mona Chollet part de sa vision de l’amour, qui est pour elle central dans sa vie, et décortique avec précision la manière terriblement différente dans la manière dont sont éduqués les garçons et les filles; comme elle le dit, tout est fait, en gros, pour que ces deux genres ne puissent absolument pas se comprendre, puis on leur impose le couple hétéro. Comment peut-on être heureux quand madame assimile dès l’enfance qu’elle doit être petite, douce et aimante pour qu’un homme justifie son existence par son amour et que monsieur assimile dès l’enfance que l’amour est un truc de nazes et qu’un vrai mec, ça s’en fout qu’une femme refuse un baiser? Cette vision caricaturale, que je crois tout de même en perte de vitesse en Occident, me secoue beaucoup car j’y retrouve de nombreux éléments que j’ai constatés dans le comportement des gens autour de moi et dans le mien propre. Le chapitre sur les violences conjugales l’illustre tout particulièrement bien.

(Pour la petite histoire, j’ai lu ce chapitre dans un train de banlieue, le dernier à partir de Paris, à minuit passée. Nous étions nombreux dans le train, mais pas dans ma ville, où j’ai quelques minutes de marche pour rejoindre mon appartement. Dans les rues désertes, en pleine nuit, je me suis, plus que jamais, imaginée découpée en morceaux. 👀)

Le propos est toutefois bien plus large que cela. Mona Chollet aborde même le sujet de ses fantasmes sexuels, "fondé[s] sur la culture du viol". Pas facile, à mon avis, d’admettre qu’on a pu rêver de relations sexuelles non pas forcées au sens strict du terme, mais chahutées. L’interprétation qu’elle en propose, bien que totalement invérifiable, a même quelque chose de réconfortant.

(Pour ma part, quand j’étais en primaire, j’ai joué plus d’une fois au viol avec une amie [ou plusieurs?]. On trouvait l’idée d’être violée extraordinaire. Moi, j’étais l’impopulaire, donc j’étais chargée de jouer le mec, le mauvais rôle. Mais mon amie J., qui essayait de s’enfuir, avait le beau rôle. Susciter le désir d’un mec au point qu’il vous pourchasse, c’était une espèce de Graal. J’aurais adoré être à sa place. 🤔)

(J'ai beaucoup hésité à laisser ce paragraphe, mais je décide de le publier malgré la honte profonde que ce souvenir suscite en moi. Si vous avez pratiqué ce genre de "jeu", venez en parler, on pourra peut-être dédramatiser ensemble... 😜)

Cet essai m’a aussi fait repenser au film Moulin Rouge!, que j’avais revu deux ou trois semaines plus tôt et qui m’a avait interpellée dans la manière dont le comportement abject de Christian, joué par Ewan McGregor, envers Satine, jouée par Nicole Kidman, n’est pas du tout remis en question parce que le mec est JALOUX, comme si cela justifiait n’importe quelle violence (majoritairement psychologique, puisque Christian humilie Satine devant un théâtre bondé, mais tout de même aussi un peu physique, puisqu’il la poursuit en coulisses en essayant de la retenir par la force).

Bref, voilà, c'était très bien. Franchement flippant, en fait, mais très bien, et plein de pistes de réflexion. Maintenant, je n’ai plus qu’à acheter D'images et d'eau fraîche pour trouver des pistes d’analyse de ma relation à Instagram!! 🤩

mardi 6 décembre 2022

Eats, Shoots and Leaves (2003) 🐼💪

Il y a fort longtemps, dans ce que je considère aujourd’hui comme une autre vie, une enseignante américaine (laquelle? Le fait que j’aie un doute sur son identité prouve, à lui seul, à quel point tout ceci est lointain…) a recommandé à ma promo ce livre, dont j’ai retenu le titre avec beaucoup d’amusement. Quand je l'ai trouvé mon chemin tout récemment, j'ai bondi de joie...

Eats, Shoots and Leaves est un court essai sur le bon usage de la ponctuation en anglais. Lynne Truss incite tous les maniaques de la ponctuation à laisser libre cours à leur agacement et leurs pulsions de correction. Munissez-vous d’un marqueur! Déplacez la virgule! Corrigez l’apostrophe! Sauvez le point-virgule! C’est très amusant si vous êtes justement un ou une de ces maniaques, genre si vous faites un arrêt cardiaque en voyant une virgule mal placée, toussa toussa…

(Oui, je suis une maniaque de la ponctuation, ÉVIDEMMENT.)

(Le fait que ce blog soit rédigé sans espace devant les signes de ponctuation doubles, tels que les deux points, est un choix raisonné, dû au fait qu’on ne peut pas insérer d’espace insécable sous Blogger, et un crève-cœur permanent. Croyez-moi.)

Au-delà des amateurs de belle ponctuation, ce bouquin est assurément utile pour quiconque est amené à rédiger en anglais, histoire de limiter la casse. Car la ponctuation, les trois quarts des gens s’en foutent, mais c’est très utile et ça peut tout changer. D’où le titre, que j'ai retenu sans aucune difficulté pendant presque vingt ans.

Imaginez un panda qui entre dans un bar. Il mange, fait feu sur les clients et s’en va.

Demandez-lui pourquoi il a agi ainsi.

Regardez-le vous tendre un livre rédigé en anglais et décrivant le comportement du panda.

"Panda. Large black-and-white bear-like mammal, native to China. Eats, shoots and leaves."

Ce que l’auteur voulait écrire, c’était "Eats shoots and leaves": le verbe to eat conjugué à la troisième personne du singulier du présent de l’indicatif et suivi par un complément d’objet direct composé de deux substantifs au pluriel, shoot et leaf. To eat shoots and leaves. Le panda se nourrit de bourgeons et de feuilles.

Ce que l’auteur a écrit, en insérant à tort une de virgule après le verbe eats, c’est trois verbes conjugués à la troisième personne du singulier du présent de l’indicatif. To eat, to shoot, to leave. Le panda mange, fait feu et s’en va. 

Un fait divers sanglant, et ce n’est pas la faute du panda – c’est la faute du gars qui a foutu une virgule là où il fallait pas. 😈

Tout ceci m’a rappelé cette image rigolote, qui résume en grande partie mon appréciation du monde autour de moi.

#ConnasseÉlitisteForever 😈

jeudi 1 décembre 2022

La gamelle de novembre 2022

Ce mois-ci, que des vieilleries! Ah non, il y a aussi un blockbuster, youpi!

Sur petit écran

Rien.

Sur grand écran

Moulin Rouge! de Baz Luhrmann (2001) 🎶

Quelle merveille 💕 Quelle mise en scène, quelle musique, quels costumes, quel tout 💕 Nicole Kidman 💕 Ewan McGregor 💕 Cette musique 💕 Ces costumes 💕 Mon cinéma l’a déjà passé l’année dernière à la même période: c’est fantastique, je veux bien prendre l’habitude de voir Moulin Rouge! au cinéma tous les ans! 🤩
(Bon, il y a quand même une critique à faire sur le comportement de Christian, le personnage d’Ewan McGregor, à la fin: en coulisses et sur scène, il se comporte avec Satine, jouée par Nicole Kidman, de manière aussi crasse que le Duc, c’est-à-dire le méchant de l’histoire. Et Satine, en larmes, lui déclare quand même son amour. J’ai tendance à penser que Baz Luhrmann n’est pas bête et voit le parallèle entre les deux hommes. Mais l’impression générale, c’est que Christian peut, sous le coup de la jalousie, se permettre un comportement abject parce qu’il est, le reste du temps, l’archétype du mec gentil. 🙄) 

Phantom of the Paradise de Brian de Palma (1975)

Ce film étrange, à la croisée entre Le Fantôme de l’Opéra, The Rocky Horror Picture Show (que je n’ai jamais vu, je dois l’avouer) et Faust, a été une sacrée belle découverte. Musiques et mises en scène sont très réussies; c’est très excessif, très théâtral, mais on sent que c’est voulu et que Brian de Palma maîtrise parfaitement son décor, avec des trouvailles de mises en scène très réussies (l’écran qui se divise en deux pour montrer deux éléments d’une même scène sous des angles différents, les chanteurs qui apparaissent autour de la table du producteur, le recours aux miroirs). Un opéra rock à ne pas rater si vous en avez l’occasion. 

Sur la route de Madison de Clint Eastwood (1995)

Une merveille cinématographique pleine de douceur que j’ai revue avec plaisir et émotion 💖 Ce film est tout simplement parfait: derrière un tandem très classique, à savoir la femme au foyer gentille et dévouée qui s’ennuie et l’artiste baroudeur libre et sauvage, se peint progressivement un tableau plein de nuances et de douceur, qui exprime les émotions de chacun aussi bien qu’il nous amène à comprendre le choix de Francesca – choix qui est non seulement respectable, tout simplement parce qu’il est le sien, mais aussi raisonné et authentique. Une pure merveille. Mentionnons aussi la présence du désir féminin, présenté avec énormément de pudeur, et toujours cette phrase qui me revient souvent et qui me donne du courage: "The old dreams were good dreams. They didn’t work out, but I’m glad I had them."
Mon avis lors de mon premier visionnage.

Black Adam de Jaume Collet-Serra (2022)

Un bon blockbuster comme on les aime, avec des explosions, des super-héros, des muscles, de la testostérone, de la musique épique, des explosions, des muscles, de la testostérone. J’ai passé un super bon moment, évidemment. Bien que le film soit totalement décérébré, DC tente des trucs, ce qui est cool (la scène où Adam descend dans la cage d’escalier en volant tandis que le gamin prend les escaliers, par exemple), même si ce n’est pas toujours réussi (certains ralentis quand Adam se bat sont bofs; la recette humour + tubes rock piquée à Marvel ne me convainc pas plus chez DC que chez Marvel).

Du côté des séries

Rien. Ayant terminé La Roue du Temps le mois dernier, je fais un mois de pause en attendant la sortie de Willow. 🤩🤩

Et le reste

J'ai lu le Cheval Magazine de novembre en début de mois, car je n'avais pas pu le lire à la fin du mois dernier, et deux anciens numéros de Livres Hebdo.