– J’avais de blonds cheveux alors, mes joues étaient si pures que mes amants me surnommaient Pâquerette. Si vous m’aviez vue, vous seriez entré. J’habitais, au rez-de-chaussée, un nid de soie et d’or. Chaque cinq ans, j’ai monté d’un étage. Aujourd’hui, je loge sous les toits. Je n’ai plus qu’à descendre pour aller au cimetière. Ah ! que votre amie Laurence est heureuse : elle ne loge encore qu’au troisième.
Émile Zola
La confession de Claude
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