Arf!
Je viens de finir de lire Le Repaire du Ver blanc (The Lair of the White Worm) de Bram Stoker, nouvelle qui constitue la première étape de mon Mini-challenge du Ver blanc, qui commence remarquablement mal.
Perplexité considérable. En fait, c'est nul. Et très peu compréhensible. Et pas intéressant.
Imaginez que votre voisine tue votre mangouste, qui vous faisait tranquillement des câlins avant d'attaquer furieusement ladite voisine, à coups de revolver. Est-ce que vous rentrez chez vous sans dire un mot?
Imaginez que votre voisin regarde fixement une autre de vos voisines pendant des heures, comme s'il voulait la manger, et que ladite voisine pâlit, faiblit et manque de s'évanouir sous ce regard. Est-ce que vous restez assis à côté à les regarder se regarder sans faire un geste?
L'histoire se déroule en outre dans un endroit où les voleurs n'existent pas, puisque Voisine numéro 1 s'introduit chez tout le monde sans sonner et sans forcer les portes, qui restent apparemment ouvertes jour et nuit.
Effarée par la nullité de cette nouvelle que Bran Stoker a écrite 15 ans après Dracula (et pour laquelle on ne peut donc pas invoquer une "erreur de jeunesse"), je vous laisse avec le compte-rendu d'Anne Quent, qui a déjà exprimé son désarroi ici.
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