mardi 6 mars 2018

Les eaux troubles du mojito et autres belles raisons d'habiter sur terre (2015)

Chronique express!


Fidèle à lui-même, Philippe Delerm explore dans Les eaux troubles du mojito de petites tranches de vie synonymes de bonheurs plus ou moins grands. Le format est toujours le même, avec deux ou grand maximum trois pages par texte. La nouveauté me semble être que Delerm lui-même se cache derrière ce "on" qui sourit doucement en voyant de jolies choses, avec des textes qui font clairement référence à des choses qui lui sont arrivées (je pense par exemple au concert, une anecdote à laquelle on peut plus difficilement s'identifier qu'à d'autres). Le ton est toujours le même, simple, bienveillant et mélancolique à la fois, avec des passages poignants de bonheur (le temps qui s'étire au bord de la mer, un soir d'été, quand on repousse le moment de mettre fin à la journée). Je souligne toutefois la présence d'un texte extrêmement triste sur une personne âgée et malade qui a bien failli me faire fondre en larmes... Alors, certes, la découverte et la fascination associées à la Première gorgée de bière ne sont plus là, mais je garde toute mon admiration et mon amour pour cet écrivain décidément bien talentueux et qui a, je crois, tout compris à la vie.

4 commentaires:

  1. Et du coup, j'imagine que contrairement à ce que dit le titre, ça parle de mojitos, si ? XD

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    1. Si si, il y a un chapitre sur le mojito! Mais je ne me souviens pas trop car 1/ je n'en bois pas et 2/ je soupçonne quand même un peu que ce soit une stratégie marketing, le populaire étant *très* populaire :p

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  2. 5 entrées de ce monsieur sur ton blog ça frise le lobbying :p

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    1. Oui! Et en moins de deux ans :p Mais là je n'ai plus rien à lire de lui...

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