lundi 18 février 2019

Bons baisers où tu sais (1992)

La série des San-Antonio fait partie de ces mastodontes français un peu mystérieux dont j'ai entendu le nom à maintes reprises mais dont je ne sais absolument rien. Quand une amie a fait du vide dans sa bibliothèque, j'ai donc sauté sur l'occasion de découvrir ce célèbre commissaire. On m'avait prévenue qu'il s'agissait de livres très populaires, mais ce baptême du feu n'a pas manqué de piquant! 😂

En vrai, ce livre est violet...
Je ne sais pas pourquoi mon téléphone le voit bleu...

L'intrigue de ce tome, le cent-trentième de la série (une série avec 175 tomes, ça laisse songeur 😱), tourne autour d'un attentat à la bombe perpétré dans les locaux même de la police parisienne. San-Antonio et Bérurier (un personnage récurrent, à ce que j'en vois sur Wikipédia) mènent l'enquête, puis Bérurier est enlevé et San-A mène l'enquête seul, tant pour éviter un nouvel attentat que pour retrouver son coéquipier.

En réalité, l'intrigue policière est plutôt secondaire et sert surtout de prétexte pour 1/ coucher avec toutes les femmes qui passent et 2/ employer une langue ultra-populaire d'une inventivité formidable. Et c'est ce dernier point qui rend cette lecture si amusante. Pour tout vous dire, je n'ai pas du tout compris tout ce que racontait San-A, mais c'était drôle et ça passait tout seul. Mon copain m'a dit que c'était du roman de gare, ce qui n'est pas faux, dans le sens que ça se lit très facilement, sans qu'il ne soit nécessaire de faire preuve d'une concentration maximale; mais c'est aussi très malin et créatif dans l'usage des jeux de mots et des sons de la langue française. Par exemple, San-Antonio écrit à un moment donné "Metz encore" au lieu de "mais encore". Et chaque paragraphe est truffé de ce genre de choses.

Quant au fait que San-A et confrères couchent avec tout ce qui bouge, eh bien, c'est d'un sexisme primaire absolument affligeant mais c'est tout aussi drôle que la manière dont ils décrivent leurs activités sexuelles: "Je déponne son blouson de cuir, ensuite le chemisier brun qui est dessous. Pas de soutien-loloches. Inutile. C'est du produit plus ferme que le surgelé." 😂

En bref, une découverte très amusante qui sort de l'ordinaire. Je relirai San-A si un de ses livres croise mon chemin. ^^

9 commentaires:

  1. Ce titre. Au moins on sait directement où l'on va. ^^'

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  2. J'en avais lu un il y a longtemps, je ne retenterai pas.
    Les romans de gare ne sont pas obligés d'être mal écrits en fait et c'est tant mieux parce qu'à ce qu'il m'avait semblé c'est la seule qualité de San Antonio.

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. @Tigger Lilly: Ha oui, si tu enlèves cette écriture hors du commun, il ne reste presque rien – en même temps, c'est déjà pas mal d'avoir ça. ^^

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  3. Ah dis donc tu expérimentes vraiment tout ! Merci d'avoir partager ton expérience ^^

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