lundi 24 décembre 2018

In the Labyrinth of Drakes (2016)

Les aventures d'Isabella Camherst, naturaliste spécialiste des dragons et future Lady Trent, continuent avec ce quatrième tome, In the Labyrinth of Drakes. Marie Brennan reprend la même recette que dans les trois premiers romans et ça marche du tonnerre. Je crois même que ce tome est pour l'instant mon préféré (mais peut-être est-ce seulement lié au fait que j'ai lu le troisième de manière un peu décousue, alors que je manquais de temps, et que j'avais eu du mal à raccrocher les wagons entre deux pauses). En tout cas je l'ai lu avec un immense plaisir.


Pour info: j'utilise les noms de peuples et de pays anglais, je n'ai aucune idée de comment tout ça a été adapté en français. ^^

Avertissement: Ceci est un quatrième tome, je vais inévitablement devoir divulgâcher des choses.

Cette fois-ci, Isabella part en Akhia (= l'Arabie, je suppose) pour travailler avec l'armée scirling (= anglaise) et essayer de mettre au point un élevage de dragons. Oui, un élevage de dragons. En effet, maintenant que l'on sait que les os de dragon correctement préservés sont extrêmement légers et résistants et que les Yelangese (= les Chinois, j'imagine) [divulgâcheur] ont réussi à en faire des dirigeables [fin du divulgâcheur] (ouiiiiii je vous promets! 😃), il est urgent que les Scirlings trouvent une source fiable d'os. Donc, il faut élever des dragons. La chose n'a jamais été accomplie. Isabella et Tom Wilker (que nous connaissons depuis le premier tome) reprennent les travaux de leur prédécesseur tout près du désert de Jefi, où les locaux leur capturent des dragons. Andrew, le frère d'Isabella, a réussi à rejoindre le groupe de soldats du site et est donc également présent. Je ne sais plus du tout si on l'a rencontré dans les tomes précédents mais c'est un personnage très sympathique.

Bon, évidemment, rien n'est simple dans un contexte géopolitique belliqueux, et en plus Akhia a ses propres luttes internes, les tribus nomades du désert n'obéissant pas toutes au calife de la capitale. Il faut dire que Marie Brennan est très douée pour créer un univers crédible, certes inspiré du nôtre mais très autonome et plein de ramifications. On ne sait pas tout sur les intrigues politiques des différents gouvernements, mais c'est justement réaliste: Isabella a beau se fourrer souvent dans des situations qui ne la concernent pas, elle n'est pas aux premières loges de la politique; elle est une scientifique de terrain. Les forces à l’œuvre la dépassent et ne l'informent pas de leurs choix stratégiques.

En plus des différents obstacles politiques (et de la tâche difficile d'entretenir des dragons en captivité, sujet abordé avec l’œil scientifique habituel qui fait une partie de charme de cette série!), on voit entrer un scène un personnage du tome 3, à savoir l'archéologue Suhail. HAHA. Le hasard fait bien les choses. J'adore Suhail donc j'ai adoré le retrouver. Et [divulgâcheur] Isabella l'a demandé en mariage de manière totalement inattendue, c'était trop drôle et trop mignon, et voilà notre couple uni pour de bon, c'est formidable, je suis super heureuse [fin du divulgâcheur]. Puis tout le monde part explorer le labyrinthe du titre à la fin, ce qui nous fait plonger dans l'archéologie, c'est formidable. J'ai adoré cette partie.

Voilà. Que du plaisir. Bon, je vous le dis à chaque fois, il y a parfois un petit côté forcé (et oui, cette fois-ci aussi, Isabella dit dix fois qu'elle porte des pantalons et que son comportement fait scandale au pays), mais on s'en fout. C'est frais, c'est drôle, c'est crédible, il y a des dragons, les personnages ont l'air vrai. Bref c'est bien. J'ai hâte de lire le cinquième et dernier tome.

Vous pouvez retrouver mes avis sur les tomes précédents en suivant le tag Marie Brennan ci-dessous. 🐉🐉

(Joyeux Noël si vous passez par ici aujourd'hui ou demain! 🌲)

2 commentaires:

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