samedi 9 octobre 2021

Les BD du troisième trimestre 2021

Comme tous les trimestres, retour sur mes dernières lectures de bandes dessinées et de comics.

La compil du chat assassin de Véronique Deiss, d’après Anne Fine, traduite de l’anglais par Véronique Haïtse (2021)

La série du chat assassin compte plusieurs romans écrits en anglais par Anne Fine. En France, ils sont disponibles chez l’École des Loisirs dans une traduction de Véronique Haïtse. Rue de Sèvres propose également une adaptation en bande dessinée avec Véronique Deiss, dont ce volume regroupe les quatre épisodes: Journal d’un chat assassin, Le Retour du chat assassin, La Vengeance du chat assassin et L’Anniversaire du chat assassin. Les dessins sont très rigolos et les histoires sont cocasses. Tout commence par le retour du chat à la maison avec un lapin mort, ce qui pousse ses humains à le qualifier d’"assassin". C’est un bon moment de lecture féline, bien que ce ne soit pas mémorable. Et le prix est franchement raisonnable: 15€ pour quatre bandes dessinées, même courtes, c’est une bonne affaire!
Éditeur: Rue de Sèvres

Boule et Bill n° ? de Jean Roba ( ?)

J’ai lu un album de Boule et Bill en vacances dans une location et je n’ai pas noté le titre ou le numéro, donc je ne suis pas sûre de quel album c’était… Probablement Carnet de Bill, paru en 1976. C’était adorable. J’aurais tellement aimé lire ça quand j’étais gamine… 

Revolution de John Barber, Cullen Bunn et Fico Ossio, traduit de l’anglais par Cédric Delarbre (2021)

Attention, cross-over de la mort qui tue! Cet album de six épisodes (Prélude et les numéros 1 à 5) met en scène les Transformers, les GI Joe, Action Man, les Micronautes, ROM et MASK. Six licences de jouets que je connais très mal, voire, pas du tout, à l’exception de mes bien-aimés Transformers. C’est franchement mauvais, je n’ai rien compris à l’intrigue et les dialogues m’ont parfois semblé n’avoir ni queue ni tête. Une seule chose est claire: Optimus Prime est toujours ultra charismatique quand il prend la pose! Et Windblade, la seule Transformer femme, a des gros seins. 🤣 Je suis épatée de l’existence de ce truc, c’est vraiment dingue. Vestron publie des tas de cross-over hallucinants, genre Transformers vs Terminator, Transformers et Retour vers le futur, Robocop vs Terminator… Qui eût cru qu'il y avait un tel marché?
Éditeur: Vestron

Dino Park de Plumeri et Bloz (2021)

Ce spin-off des Dinosaures en bande dessinée, série dont je vous ai déjà parlé ici, ici et ici, met en scène de nombreux dinosaures dans un parc à dinosaures. C’est ultra-référencé à Jurassic Park, parfois jusqu’à l’excès tellement le modèle revient constamment, mais c’est aussi amusant et instructif que la série de départ. Il y a un véritable effort de transmission des informations connues sur les dinosaures présentés, y compris à travers trois doubles pages qui ne sont pas consacrées à des planches mais à l’approfondissement d’un sujet précis. À offrir sans hésitation aux moins de dix ans, qu’ils soient mordus de dinos ou pas.
Éditeur: Bamboo

Thanos gagne de Donny Cates (scénario) et Geoff Shaw (dessin), traduit de l’anglais par Mathieu Auverdin pour Makma (2017)

Cet arc narratif de six épisodes s’insère dans la série Thanos Vol. 2 de Marvel, mais peut se lire indépendamment malgré les nombreuses références à d’autres personnages ou évènements. Le Thanos de notre époque voit débarquer Ghost Rider (oui oui… Ghost Rider… Le personnage de Nicolas Cage… 😄) avec la Pierre du temps, qui l’embarque dans le futur, à la rencontre de lui-même: un vieux Thanos, devenu roi d’un univers désert, dont il a pratiquement éradiqué toute forme de vie. Vous savez peut-être que 1/ je déteste les histoires de voyage dans le temps et 2/ j’ai détesté Thanos au cinéma… Il est donc surprenant que j’aie apprécié cet arc, qui est plutôt bien foutu et bien dessiné et montre les véritables motivations de Thanos: loin de vouloir "rééquilibrer l’univers" par un massacre d’ampleur, il veut simplement tuer tout le monde pour séduire la Mort, dont il est amoureux. Une motivation que je trouve beaucoup plus censée. Et puis il a tué sa mère quand il avait douze ans, ce que je trouve digne d’un vrai méchant.
Éditeur: Panini

Thanos. Sanctuaire zéro de Tini Howard (scénario) et Ariel Olivetti (dessin), traduit de l’anglais par Jérémy Manesse (2019)

Cette histoire en six épisodes raconte le début de la relation entre Gamora et Thanos. Leur rencontre se fait dans la violence: Thanos extermine les habitants de la planète Zen-Whoberi afin d’empêcher le Magus de les convertir à sa religion, l’Église Universelle de la Vérité, mais laisse la vie sauve à une petite fille qui, comme lui, voit la Mort. Il la ramène sur son vaisseau, où elle doit se reconstruire. L’histoire est racontée par Gamora, adulte, à un petit enfant qui n’est autre qu’une version du Magus venue… je ne sais d’où en fait, probablement d’un futur parmi d’autres? Quoi qu’il en soit, l’histoire est intéressante, puisqu’on voit une petite fille à la résistance extraordinaire s’adapter à un contexte ultratraumatisant pour survivre. Et Thanos, qui court après la Mort et est hanté par le Magus qui lui parle alors que Thanos n’a rien demandé, est plutôt compréhensible et presque sympathique.
Éditeur: Panini

Le chat qui rendait l’homme heureux – et inversement (vol. 1) d’Umi Sakurai, traduit du japonais par Sophie Piauger (2018)

Un homme seul et triste adopte un chat exotic shorthair, qui s’ennuie dans sa cage dans une animalerie et dont personne ne veut parce qu’il est gros et n’est plus un bébé. (J’ai vérifié à quoi ressemblent les exotic shorthair et il faut dire que ce ne sont pas les chats les plus sexys qui soient…) Il l’appelle Kukumaru, qui signifie quelque chose comme "grand bonheur, bonheur en rond". Les deux vont retrouver l’amour et la joie au contact l’un de l’autre. Fukumaru est totalement hystérique d’avoir été adopté, lui qui croyait que personne ne voudrait jamais de lui, et l’homme se rouvre progressivement à la vie. On comprend assez rapidement qu’il a vécu un deuil douloureux. C’est une belle histoire sur la manière dont les animaux de compagnie nous aident à surmonter la solitude et à être heureux, tout simplement. Deux petites critiques, toutefois: la relation humain-chat est vraiment très fusionnelle (même pour moi!) et il est parfois difficile de comprendre à qui appartient la voix off, car le narrateur change de chapitre en chapitre (parfois le chat, parfois l’homme, parfois une autre personne).
Éditeur: Soleil

Docteur Strange & Docteur Fatalis: Triomphe et tourment de Roger Stern (scénario), Mike Mignola (dessin) et Mark Badger (encrage et couleurs), traduit de l’anglais par A. Catteau (1989)

J’ai beaucoup apprécié cette rencontre entre le docteur Strange et le docteur Fatalis, qui font temporairement équipe pour libérer la mère de ce dernier des Enfers. L’histoire est bien menée et se lit très bien seule, sans connaître les personnages ou d’autres comics. Et Mike Mignola au dessin, c’est toujours le bonheur. Et puis j’ai lu une édition spéciale en très grand format: l’ouvrage est difficile à ranger dans la bibliothèque, mais les planches gagnent à être vues en grand ! 💖
Éditeur: Panini

8 commentaires:

  1. J'ai googlé… Mais… C'est un chat avec une gueule de bouledogue, je me meurs 🤣🤣🤣
    Bon il n'y a rien qui me tente vraiment mais c'est toujours instructif et puis ouf il y a des bd's avec des chats dans ce compte-rendu, je peux dormir tranquille.

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    1. @Tigger Lilly: "C'est un chat avec une gueule de bouledogue, je me meurs" --> Des années de sélection et ça que les éleveurs ont estimé judicieux d'obtenir, c'est fou hein 😂

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  2. "La compil du chat assassin" : mais mais mais, je ne me souviens pas de l'avoir vu sortir celle-là, ma veille chat-bédéïstique est défaillante, honte à moi.
    Je ne connaissais pas mais c'est marrant la ligne éditoriale de Vestron.
    "Il est donc surprenant que j’aie apprécié cet arc" : le plus surprenant pour moi en fait, c'est que tu l'aies lu. ^^'

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    1. @Baroona: "ma veille chat-bédéïstique est défaillante, honte à moi" --> Ouais tu foutais quoi Baroona! Je paris que tu faisais de la veille sur les BD sur les chiens pour le Chien critique!?!
      Concernant Thanos --> Ahah j'ai un dévouement pour mon travail, je m'étonne moi-même!

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  3. Des bds avec des chats, ça me plaît. Chat assassin, je me dis que ça semble bien drôle :p

    Et je suis impressionnée par tes lectures bds en fait, sans doute parce que je ne sais pas où tu les dégottes (à part chez toi, je n'en ai pas entendu parler).

    Reste que tes intérêts ressortent dans leur choix :)

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    1. @Ite: Oui le chat assassin est amusant, bien que peu mémorable.
      Eh bien figure-toi que Baroona m'informe des sorties de BD sur les chats, ça aide 😂 Et j'ai accès à beaucoup de choses via mon homme...

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  4. Oh je ne savais pas que le Chat assassin était sorti en BD ! Quand j'étais en librairie ça faisait partie des meilleures ventes en premiers romans enfants ;)

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