jeudi 27 novembre 2025

Traduction vers le rose (2023)

Chronique express!

Dans cette nouvelle publiée aux éditions 1115, Esmée Dubois met en scène un royaume assailli par un froid soudain, où certaines femmes, qui ne ressentent pas le froid et sont donc dites Insensibles, peuvent apprendre à traduire le froid. Malgré une description précise, je n'ai pas bien compris le processus, mais, en gros, elles saisissent le froid dans l'air, un peu comme de l'humidité, et elles le posent sur un papier de couleur rose, dont on peut ensuite tirer de la chaleur. D'où le titre du texte, Traduction vers le rose. Chaque chapitre donne la parole à une femme différente, ce qui permet de reconstituer l'arrivée de ce froid terrible et la mise en place du métier de Traductrice et d'un autre métier indispensable au transfert de la chaleur vitale pour le royaume.

Le récit est très réussi dans la révélation progressive des rouages du système et des relations entre femmes. Par exemple, la protagoniste du premier chapitre est la sœur de celle du deuxième chapitre et la formatrice de celle du troisième chapitre. En revanche, j'ai eu du mal à suivre certaines parties, comme la traduction du froid vers le chaud, et je n'ai pas vraiment compris le sens de la fin. Ça m'a semblé un peu conceptuel et expérimental pour moi, en quelque sorte. Mais je dois dire que j'ai lu ce texte dans de mauvaises conditions, en m'endormant dessus plusieurs soirs d'affilée malgré sa petite taille, et qu'il gagne sans aucun doute à être lu d'une traite! Il a d'ailleurs été récompensé par le Grand Prix de l'imaginaire en 2024, dans la catégorie Nouvelle/novella.

Allez donc voir ailleurs si ce rose y est!
L'avis de Vert (qui me prête des tas de trucs – merci!)

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