vendredi 8 novembre 2013

La Machine à explorer le temps (1895)

Chronique express!


H. G. Wells me va si bien – après L'Île du Docteur Moreau et surtout la merveilleuse Guerre des mondes, j'ai aussi beaucoup aimé cette Machine à explorer le temps (The Time Machine), premier roman de ce grand maître de la science-fiction. C'est une belle satire sociale de l'époque, l'Explorateur du Temps se retrouvant catapulté en l'an 80 000 et quelque chose, époque à laquelle l'humanité a bien changé mais reflète encore une répartition des tâches amorcée pendant l'ère industrielle. L'opposition entre le monde du dessus et le monde d'en-dessous (qui rappelle fortement Métropolis) est assez transparente et se devine facilement, mais elle n'en est pas moins parlante... et d'actualité. En plus, les livres de cette époque sont (parfois) merveilleusement désuets: j'adore imaginer une histoire de voyage dans le temps ayant pour héros un gentleman britannique distingué. :) Je crois que c'est ce mélange entre modernité et vintage qui fait le force des romans de Wells... Et qui m'a permis de me plonger avec enthousiasme dans une édition bilingue dont je ne lisais que la page de gauche, vu que la page de droite était en français et ne m'intéressait pas (sauf pour évaluer la manière dont le traducteur avait traduit certaines tournures intéressantes). Je reviens bientôt avec L'Empire des fourmis!

2 commentaires:

  1. Il est marrant celui-là, effectivement affreusement désuet mais pas tant que ça ^^

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    1. C'est tout à fait ça :) Toute sa force tient dans le "mais pas tant que ça"...

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