lundi 15 mai 2017

Nymphéas noirs (2011)

Voyage à Giverny, le village de Monet en Normandie, avec ce polar de Michel Bussi. Un cadavre fait son apparition dans le ru qui alimente l'étang aux nymphéas que le célèbre impressionniste a tant peint. La police enquête. L'inspecteur chargé de l'affaire tourne d'un peu trop près autour de l'institutrice, dont le mari est le principal suspect. Son adjoint tente de suivre toutes les pistes: crime passionnel, trafic de tableaux de maîtres, vengeance d'une maîtresse abandonnée, existence potentielle d'un enfant illégitime. Une petite fille très talentueuse veut, elle aussi, peindre des nymphéas. Et une vieille dame habillée de noir surveille le tout en parcourant discrètement les rues du village avec son chien.


Caractéristique "roman de plage", Nymphéas noirs n'est pas un chef d’œuvre avec sa rédaction passe-partout et ses clichés (palme absolue pour le personnage de l'institutrice mariée à un homme qu'elle n'aime pas et qui tombe follement amoureuse, au premier regard, de l'inspecteur qui va forcément la sortir du village où elle a passé toute sa vie...). Mais bon dès qu'il y a un cadavre, on a envie de savoir qui l'a mis là, et les pages se tournent toutes seules, d'autant plus que les chapitres sont très courts et se terminent souvent en plein milieu d'une révélation. C'est un livre efficace, donc. J'ai lu 400 pages en deux jours (après avoir péniblement lu les 50 premières en trois jours par manque de temps).

Au final, je n'ai rien vu venir et je me suis bien fait avoir. On pourrait rendre hommage à Michel Bussi, mais je suis frustrée car il y a de la triche dans ce bouquin et que ce n'est pas cool. On ne peut pas voir venir la fin. Tsss tsss. J'ai l'impression qu'il n'y a pas eu de pacte avec le lecteur et je ne suis pas très contente... Certains détails auraient peut-être dû me mettre la puce à l'oreille... Après tout, je sais qu'il ne faut jamais rien laisser passer dans un polar! Mais j'ai tout de même trouvé tout cela très contrariant...

Pourquoi ce livre?
Parce que je l'ai trouvé dans mon local à poubelles un soir de février (avec Enregistrements pirates de Philippe Delerm) et parce que ma kiné a lu et m'a conseillé Un avion sans elle du même auteur il y a quatre ans.

8 commentaires:

  1. Décidément ce local à poubelles est fort bien approvisionné xD.
    Je me demande ce que tu penserais des polars de J.K Rowling, elle a un peu tendance à cacher des choses au lecteur (enfin j'ai toujours eu l'impression que c'était plus intéressant de les lire pour les portraits de personnages que pour l'enquête en elle-même ^^).

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    1. Héhé, vive le local à poubelles!
      En fait j'aime bien que l'auteur cache des choses. Ça tombe même sous le sens dans un policier. Mais ici, grrr.

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  2. Oh, ça m'énerve dans ce temps-là... mais maintenant, je suis curieuse, ne serait-ce que pour le "setting"!

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    1. Oui le contexte est intéressant et joli et on apprend pas mal de choses sur la vie de Monet! :)

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  3. Du coup le livre va-t-il retourner au local poubelle ?

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    1. Lol! Je pense plutôt le relâcher dans l'entrée de l'immeuble. Des gens déposent parfois des libres sur le comptoir des gardiens. Je pense qu'il aura plus de chances que dans le local à poubelles. :p

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  4. Je ne sais plus au détour de quel blog j'avais noté ce titre il y a longtemps... Et puis quand j'avais eu l'occasion de le feuilleter en libraire, j'avais trouvé le style vraiment médiocre. Ainsi s'est terminée mon éphémère aventure avec ce roman :D

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    1. Lol! Ha oui le style est d'un plat. C'est vraiment le niveau le plus élémentaire de ces trucs très grand public qui se vendent beaucoup. Et j'ai oublié de dire que j'ai détesté la rédaction au présent. Tu n'as pas mal fait de ne pas le lire. :p

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