Taratata, taratata, c'est le retour de Jules Romains!!
Après un sixième tome qui se terminait avec la prise de conscience de Jerphanion qu'il lui fallait quelque chose de plus grand que lui – une Église, en d'autres termes – et sa prise de contact avec Clanricard, le septième tome de la Saga des Hommes de bonne volonté s'articule en grande partie autour de cette recherche. Ce qui n'a rien d'étonnant, au vu du titre.
Pour Jerphanion, et Laulerque qu'il rencontre grâce à Clanricard, la piste à suivre est assez marrante: ce ne sera pas le Parti Socialiste ou une autre entité du même genre, mais... des sociétés secrètes. Jerphanion se tourne vers la Franc-maçonnerie; Laulerque, vers une société tellement secrète que le lecteur n'apprendra rien à son sujet. Par ailleurs, Jerphanion discute beaucoup avec Jallez, son camarade de Normale, et on en apprend plus sur Juliette, l'amante de celui-ci. J'adore Jerphanion et Jallez, alors je me suis régalée. Et le mari trompé entre aussi en scène.
Du côté de la bonne société, on a un dîner autour d'une actrice, Germaine Baader, et quelques rendez-vous rapides. Et Gurau, devenu ministre je ne sais plus quand, plante sa démission!! Mais on le voit très peu, et je n'ai pas du tout saisi les tenants et les aboutissants de son mandat.
Bref, l'intrigue avance tranquillement, et l'apparition des sociétés secrètes est sans doute très importante pour la suite, mais il n'y a pas de changement majeur. J'ai passé un excellent moment, et j'ai retrouvé avec grand plaisir tous les personnages, et je me réjouis de lire la suite.
Du point de vue du support, ce septième tome est le dernier du premier tome de la collection Bouquins!! C'est fou. Je l'aurai lu en moins d'un an, ce sur quoi je n'aurais jamais misé quand je l'ai commencé. Avant de le ranger dans la bibliothèque, j'ai resurvolé l'introduction – qui est beaucoup trop pointue pour moi mais fournit tout de même des informations intéressantes –, la biographie de l'auteur et surtout sa préface, qui éclaire son projet de manière très intéressante. Le premier paragraphe est d'ailleurs très drôle:
"Je publie aujourd’hui les deux premiers volumes de l’œuvre qui sera probablement la principale de ma vie. Par les dimensions d'abord. Ces deux volumes doivent être suivis, à des intervalles que je tacherai de rapprocher autant que possible, d'un certain nombre d'autres. (Je m'abstiens d'indiquer un chiffre précis pour n'effrayer personne.) Par le contenu aussi, je l'espère."
779 chapitres pour un seul roman ? Effectivement le monsieur était optimiste xD bon j'imagine que tu continues la découverte ?
RépondreSupprimer@Shaya: Il voyait grand!!! Et oui, j'ai le deuxième recueil dans ma pile à lire, donc j'ai encore une année de lecture devant moi. 🎉🎉
Supprimer"vers une société tellement secrète que le lecteur n'apprendra rien à son sujet" : xD Enfin une vraie société secrète !
RépondreSupprimer"mais comme un seul et unique roman très long" : c'est scandaleux de ne pas avoir respecté la volonté de l'auteur et de ne pas en avoir fait une version intégrale en un seul volume. 👀
@Baroona: Je vois d'ici la brique impossible à lire, en papier ultrafin qui se déchire rien qu'à le regarder, mais qui donne néanmoins une massue suffisante pour tuer quelqu'un.
SupprimerCa a toujours l'air aussi bien ^^
RépondreSupprimer@Tigger Lilly: Ouiiiiiii! Je suis joie!!!!
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