mardi 27 mars 2012

John Carter

Je suis allée voir John Carter pour plusieurs raisons. Déjà, je vais systématiquement voir les films dans lesquels il y a des épées, des guerriers et des "créatures alternatives", c'est-à-dire de grosses bêtes ou des peuples que nous ne côtoyons pas dans la vraie vie, et j'ai une faiblesse assumée pour les blockbusters américains dans lesquels il ne faut pas réfléchir. Ici, en plus, il y avait Ciarán Hinds, alors je ne pouvais vraiment pas le louper.


Résultat: j'ai adoré. J'ai rigolé comme une petite folle à cause de l'équivalent-toutou martien, j'ai souri devant la mise en abîme de l'histoire (car le film que nous voyons est en réalité le récit écrit par John Carter dans son journal et lu par son neveu Edgard Rice Burroughs -- si vous ne comprenez pas en quoi ceci est un clin d’œil, allez vite acheter Tarzan) et j'ai bavé devant la planète Mars et ses fascinantes créatures à six pattes.

Mais, surtout, j'ai vécu une des (désormais) rares crises d'hystérie de Moi et Moi.

Car John Carter, c'est un véritable revival de la série Rome.

Tout au début du film, lorsque Edgar Rice Burroughs arrive à Londres, c'est le notaire de John Carter qui le reçoit et lui parle de sa mort soudaine. Ce notaire, c'est Nicholas Woodeson, alias Posca dans Rome, l'esclave à tout faire de César.



Joie de votre dévouée blogueuse, toujours contente de retrouver des acteurs qui l'ont marquée dans d'autres films. Jusque là, à part Rome, je n'avais rencontré cet acteur que dans un épisode de L'inspecteur Barnaby.

Une fois que l'action déménage sur Mars, Ciarán Hinds, alias Jules César dans Rome, fait son entrée. Il joue Tardos Mors, chef de la ville d'Hélium et père de la princesse. Je commence à exulter car son rôle semble plus important que la bande-annonce ne le laissait penser (il y apparaît très précisément une seconde et demie).


Et là, alors qu'il débat avec ses officiers, Moi et Moi pètent les plombs.

Car son officier Kantos Kan, c'est JAMES PUREFOY. James Purefoy, c'est Marc-Antoine dans Rome, c'est Solomon Kane dans le film éponyme, c'est le croisé-héros dans Le sang des Templiers. Moi et Moi sommes FOLLES de James Purefoy.



Et ici James Purefoy retrouve Ciarán Hinds. Hystérie collective. Impossible de tenir intérieurement en place après ça.


Ce matin, en errant sur IMDB, je découvre en outre que c'est Polly Walker, alias Atia dans Rome, qui fait la voix de Sarkoja, une Martienne à quatre bras. Youpi, youpi, youpi.

Je vous laisse avec quelques photos de la version romaine de ces Martiens.

Atia et Marc-Antoine.

Posca, Jules César et Lucius Vorenus.

Jules César.

Marc Antoine.

Morale: Je crois que je vais rapidement replonger dans Rome.

2 commentaires:

  1. Tu aimes retrouver les acteurs de Rome réunis à l'écran ? Qu'attends-tu pour te jeter sur la barre recherche de ton Youtube et regarder The Mayor Of Casterbridge, où James Purefoy, Ciaran Hinds et Polly Walker tiennent des rôles non moindres.

    Sans doute aussi "exploseras-tu intérieurement" d'une joie malsaine en admirant dans Bedroom and Hallways (Youtube toujours) un Lucius Vorenus entiché d'un Marc Antony, son camarade de secte (oui, c'est un film étrange) considérablement rajeunis presque méconnaissable j'ai envie de dire. Aussi, le grand manitou est interprêté par un acteur qui joue un rôle secondaire dans Rome.

    Par ailleurs, il serait criminel de ma part d'omettre Woman Talking Dirty (1999), qui met en scène James Purefoy et l'interprète de Gnaeus Pompeus Magnus (James Purefoy fait figure du Don Juan irrésistible et du Salaud avec un grand s, qui ne manquera pas de serrer ton petit coeur de fan irrévérée pour ce chaud-lapin sexy, cette crème de comédien anglais).

    Autre témoignage du recyclage d'acteurs savamment mené par l'équipe chargée du casting de Rome : Mansfield Park, adaptation à l'écran du roman du même nom de Jane Austen où apparaissent l'incontournable James Purefoy ainsi que l'actrice qui incarne Sevillia dans Rome (mais je te déconseille de regarder ce dernier titre pour James Purefoy, tu serais déçue parce qu'il apparait peu - oui ça sent le vécu - Aussi cette dernière citation est-elle faite pour la forme uniquement, histoire d'étaler ma culture cinématographique inexistante ou pour du moins pour prolonger le supplice de la lecture de ma longue tirade aussi ampoulée qu'indigeste).

    Un bémol : avec cette petite sélection, on est bien loin de ton idéal guerrier-fantasy, alors à éviter de toute urgence s'il te tient vraiment à coeur. Au contraire, tout ces (télé)films sont très british, et bien que tous différents, ils constituent dans l'ensemble un coktail cinématographique qui demande un tant soi-plus de réflexion que Spartacus et compagnie (que je ne dénigre pas, vraiment, que feraient mes pauvres neurones lasses si je ne les reposait pas régulièrement devant un bon plan navetsérieB-canapé-gâteaux?). Hope it's no bar to a quick glance anyway ;)

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  2. Ma parole, MERCI pour ce long commentaire et toutes ces idées!! :D Je note, je note! Et ce n'est pas du tout indigeste!!

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