Chronique express!
Après Redshirts et ses membres d'équipage bien décidés à survivre, place à un nouveau John Scalzi! Dans The Kaiju Preservation Society, on suit les aventures de Jamie Gray, un New-Yorkais qui a perdu son emploi à la veille du confinement de 2020 et est devenu livreur pour une société type UberEats (son ancien employeur, soit dit en passant). Il retrouve ainsi par hasard une vieille connaissance, qui lui propose un emploi bien plus rémunérateur sans lui donner trop de détails.
Le personnage qui débarque dans un environnement qu'il ne connaît pas, c'est évidemment un procédé bien connu pour poser un décor, et cela marche ici très bien pour nous mener jusque sur une Terre parallèle à la nôtre, où la vie a évolué de manière très différente, prenant parfois des proportions... titanesques. Tout est dans le titre. Mais les kaijus ne sont pas seulement super cools parce qu'ils sont des kaijus: ils ont aussi un fonctionnement assez intéressant, qui implique des tas de parasites. Comme le dit un personnage, il faut plutôt les concevoir comme des écosystèmes que comme des animaux...
Si j'ai été incapable de retenir qui faisait quoi dans l'équipe du personnage principal et si j'ai été exaspérée par la structure "ligne de dialogue - description d'un geste - ligne de dialogue - description d'un geste" absolument INCESSANTE de ce roman, j'ai tout de même passé un super moment avec notre brave Société. C'est truffé de références à la pop culture (heureusement que j'écoute Godzilla Final Podcast, sinon je n'aurais pas compris pourquoi le vaisseau s'appelle le Shobijin 😂😂), c'est truffé de vannes et de blagues, ça se lit tout seul, c'est parfait. J'ai aussi beaucoup apprécié la postface dans laquelle Scalzi explique avec honnêteté comment il a galéré à écrire en 2020 et début 2021. Quelque chose me dit qu'il doit de nouveau avoir du mal à écrire depuis novembre dernier...
Allez donc voir ailleurs si ces kaijus y sont!
L'avis du Chien critique
L'avis d'Ombrebones
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