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jeudi 27 février 2025

The Sittaford Mystery (1931)

Chronique express!

Photo souvenir d'une des meilleures matinées de l'année:
j'avais passé un super week-end, j'avais du temps avant mon train, j'avais de quoi payer, je savais que ce serait délicieux... 💖

Un petit Agatha Christie, ça ne se refuse jamais, et encore moins quand on trouve un exemplaire abandonné sur son chemin. Cela faisait bien trop longtemps que je n'avais rien lu de la reine du crime (six ans depuis The Hollow!), et je l'ai retrouvée avec une jubilation totale.

Au menu de ce roman: une séance de spiritisme qui annonce un meurtre, un homme tué chez lui, un suspect tout trouvé, un policier précis et perspicace, une tonne de personnages secondaires qui pourraient bien être suspects à leur tour, une multitude de fausses pistes et surtout Emily Trefusis, la petite amie délicieusement charmante du principal suspect, qui est bien déterminée à prouver son innocence. Comme souvent, l'intrigue se passe dans le genre de coin paumé d'Angleterre qui me fait rêver, où tout le monde connaît tout le monde, où les trains roulent sans difficulté, où le chômage et la criminalité n'existent pas (enfin, sauf qu'il y a un meurtre, HAHAHAHAHA), et où les saisons sont de vraies saisons, ma petite dame. Et les personnages vivent au sein d'une société pas très huppée, mais néanmoins très policée et propre sur elle. J'A-DO-RE. Et puis Christie avait beaucoup d'humour et fait ici pas mal de références à Arthur Conan Doyle, que j'aime d'amour aussi. Et puis comme j'ai bien compris qu'il faut soupçonner TOUT LE MONDE dans ses romans, j'ai soupçonné le meurtrier!!! Bonheur et fierté.

mardi 6 août 2019

The Hollow (1946)

Chronique express!


Je le dis à chaque fois: les romans d'Agatha Christie sont une valeur sûre... Et cette enquête de Poirot n'a pas fait exception à la règle. Au menu: un week-end à la campagne, une maîtresse de maison qui plane totalement (du genre à détruire une bouilloire par semaine en l'oubliant sur le feu), une cousine pauvre amoureuse de son cousin riche, lui-même amoureux d'une autre cousine, elle-même amoureuse d'un homme marié, lui-même poursuivi par le souvenir de l'amour de jeunesse qu'il n'a pas épousé et irrité par son épouse qui ne comprend rien à rien... Et, pour pimenter un peu ce week-end qui risque de mal se passer vu les tensions entre invités, Hercule Poirot.

Hercule Poirot qui arrive juste à temps pour voir un homme blessé par balle mourir au bord de la piscine, le nom d'une femme sur les lèvres, juste devant une autre femme qui tient l'arme du crime à la main. Mais les choses sont-elles vraiment si claires? Une culpabilité si flagrante est-elle crédible? Et si ce n'était qu'une mise en scène? Et si les raffinés habitants de la belle demeure en savaient plus qu'ils ne le disent? Et si les masques de cette politesse mondaine et bien britannique cachaient des esprits plus complexes qu'il n'y paraît?

Une lecture addictive et passionnante avec cette mixture qui fait tout le sel d'Agatha Christie: un style simple et limpide mais plein de nuances et une intrigue qui repose sur des détails infimes. Pour vous donner une idée du grand écart que pouvait accomplir la dame, le premier chapitre m'a fait rire tandis que le deuxième m'a fait froid dans le dos – et on était seulement dans l'atelier d'une sculptrice, pas sur une scène de crime. Christie était décidément un génie...

mercredi 17 octobre 2018

Sleeping Murder (1976)

Chronique express!


Quand Gwenda, fraîchement arrivée de Nouvelle-Zélande, visite une maison dans la campagne anglaise, elle se sent immédiatement chez elle et n'hésite pas à l'acheter. Mais quand elle commence les travaux en attendant que son mari la rejoigne, elle se pose quelques questions. Pourquoi cherche-t-elle spontanément à emprunter une porte dans un mur qui n'a pas de porte? Pourquoi croit-elle que les escaliers du jardin ne sont pas au bon endroit? Pourquoi voulait-elle exactement un certain papier peint pour une chambre avant de découvrir que cette chambre possède précisément ce papier peint derrière de vieux meubles? Et surtout, pourquoi s'enfuit-elle en criant d'un théâtre lorsqu'un personnage prononce les mots "Cover her face. Mine eyes dazzle. She died young" dans La Duchesse d'Amalfi de John Webster? Perd-elle complètement la tête? Heureusement, Miss Parple ne pense pas du tout qu'elle soit folle. D'ailleurs, ça tombe bien, son médecin lui conseillant de prendre l'air de la mer, Miss Marple ne tarde pas à rejoindre la petite ville où Gwenda s'est installée et à mener sa petite enquête...

Après Hallowe'en Party, lu le mois dernier, j'ai eu envie de continuer avec Agatha Christie, dont les récits correspondent parfaitement à mon actuelle envie de cocooner. Bien sûr, j'ai adoré cette enquête de Miss Parple, qui mobilise toutes ses ressources de vieille dame à l'aspect inoffensif pour papoter avec les habitants de la ville et reconstruire les circonstances d'un meurtre commis dix-huit ans plus tôt et jamais soupçonné. Gwenda et son mari occupent le devant de la scène, mais c'est Miss Marple qui donne tout son sel au livre, qui restera dans mon histoire personnelle comme le premier Agatha Christie dont j'ai identifié le meurtrier! Haha! C'est une grande victoire.

Pour info: Agatha Christie a écrit ce livre pendant la Seconde Guerre mondiale et l'a laissé dans un coffre-fort, dont il a été sorti après sa mort. C'est donc la toute dernière enquête de Miss Marple publiée.

Le petit truc en plus que je ne veux pas oublier: J'ai emprunté ce livre à une amie et j'ai trouvé dedans une petite pochette, contenant probablement un rince-doigts, portant le nom d'une entreprise russe. 💖

mardi 9 octobre 2018

Hallowe'en Party (1969)

Chronique express!


Dans un village tranquille, une soirée d'Halloween tourne au drame quand une jeune fille de 13 ans est retrouvée noyée dans une bassine d'eau destinée à l'apple-bobbing (vous savez, ce jeu consistant à attraper des pommes avec les dents sans les toucher avec les mains?). Ariadne Olivier, célèbre écrivain de romans policiers présente à la soirée (et grande amatrice de pommes qui aura désormais bien du mal à en manger 😉), demande l'aide d'Hercule Poirot et lui signale un fait pour le moins étrange. Pendant les préparations de la soirée, la victime, Joyce, a prétendu avoir vu un meurtre des années auparavant. Personne ne l'a crue, mais la chose n'est-elle pas étrange? Poirot se rend sur place et interroge les habitants et les amis de la victime pour en savoir plus. Ce qui est certain, c'est que tout le monde lui répète que Joyce était une menteuse invétérée...

Un Agatha Christie classique (et donc formidable) avec son enquête feutrée où tout tient aux détails et aux relations passées dans un village où tout le monde connaît tout le monde. J'adore. C'est le premier Poirot que je lis après avoir regardé la série avec David Suchet et je dois dire que j'ai vu et entendu Suchet tout du long, même s'il ne parle pas de ses "little gray cells"! 😍 Je n'ai eu que quelques réserves quant à des répétitions un peu grossières, dont je n'ai pas compris si elles étaient délibérées ou des erreurs de relecture. Par contre, c'est un roman "fatigué", avec Poirot et d'autres personnages qui parlent beaucoup d'"avant", cette époque où les choses se passaient autrement, avec quelques remarques tristes ou désabusées qui m'ont rappelé P. D. James (chez P. D. James, il y a toujours des personnages complètement aigris pour critiquer le monde de leur époque). Christie avait presque 80 ans en 1969, peut-être était-elle fatiguée aussi...

Et oui, le thème d'Halloween est de saison, même si ce roman n'est guère halloweenesque au final. 😉

jeudi 9 novembre 2017

The Body in the Library (1942)

Chronique express!


Je l'ai déjà dit par le passé, Agatha Christie est une valeur sure: impossible de s'ennuyer avec ses policiers. Ici, c'est Miss Marple qui enquête sur un drôle de meurtre à la demande son amie Mrs Bantry. Le cadavre d'une jeune femme a en effet été retrouvé dans la bibliothèque du manoir familial! Les Bantry ne l'ont jamais vue mais les rumeurs iront forcément bon train et Mrs Bantry ne veut pas prendre le risque que la réputation de son mari en pâtisse. En plus, elle trouve tout cela très excitant! Voilà donc Miss Marple embarquée dans une nouvelle enquête aux côtés de la police dans le bel hôtel où travaillait la victime. Un vieil invalide dont la vie a été marquée par la tragédie, ses proches qui ont des soucis d'argent, la cousine de la victime, un danseur, un joueur de tennis, un jeune homme du monde du cinéma... Tout le monde est suspect et le mystère reste entier: pourquoi donc étrangler une jeune femme dans la bibliothèque de parfaits inconnus? Forte de son expérience de la vie dans le petit village de St. Mary Mead, Miss Marple va heureusement tirer tout ça au clair, à grand renfort de remarques étonnantes, qui sont parfois du niveau de "et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu" et donc hilarantes.

Mon seul regret: avoir lu ce roman, acheté à Dublin cette année, du 28 au 31 octobre, en oubliant totalement que j'avais acheté l'année dernière Haloowe'en Party de la même auteure, qui aurait été plus de circonstance vue la date. Ce sera pour l'année prochaine!

mardi 3 mai 2016

La gamelle d'avril 2016

Quelques bonnes choses en ce mois d'avril, qui est encore passé à la vitesse de l'éclair et ne m'a pas laissé beaucoup de temps.

Sur petit écran

Passage à tabac (Murder Ahoy!) de George Pollock (1964)
Un vieux et excellent film sur Miss Marple, la célèbre détective d'Agatha Christie. J'avais beaucoup aimé Le train de 16h05 (Murder, She Said) et j'ai retrouvé le même humour et le même personnage coriace et hilarant brillamment campé par Margaret Rutherford, qui mène cette fois-ci l'enquête sur un bateau.


Kingdom of Heaven de Ridley Scott (2005)
Kingdom of Heaven a tout pour me plaire: il est truffé d'acteurs que j'aime, de chevaliers lourdement armés, de chevaux superbes et d'épées en tout genre. Il est en outre plutôt juste dans son propos et abouti dans sa technique: Ridley Scott est vraiment très fort pour mettre en scène des batailles réalistes mais faciles à comprendre pour le spectateur et pour camper des personnages aux personnalités très fortes en peu de plans. J'ai beaucoup apprécié que Saladin soit un chef de guerre extrêmement charismatique et qu'il soit entouré, au même titre que le roi des Francs, d'un conseiller sympathique et d'un conseiller plus obsédé par la religion. Orlando Bloom a probablement eu ici son meilleur rôle, qu'il remplit très bien et avec une certaine sobriété appréciable. David Thewlis est sous-exploité mais absolument mythique; Jeremy Irons est brillant; Edward Norton a une présence réelle en dépit de son masque; Eva Green est irrésistible et lumineuse, une vraie femme forte dans ce monde d'hommes; et deux acteurs que j'aime beaucoup (le chef des loups-garous d'Underworld et Lucius Vorenus de Rome) tiennent de petits rôles. Même si Ridley Scott dérape parfois dans le culcul, je suis vraiment très fan de ce film et de son œuvre en général.


Sur grand écran

Kung-fu panda 3 de
Jennifer Yuh Nelson et Alessandro Carloni (2016)
Dessin animé rigolo mais largement dispensable. Je suis très peu friande de cette série. Je trouve que Shrek a très bien fait le boulot du dessin animé parodique avec anti-héros et que les tentatives de reproduction manquent complètement d'intérêt. Bon, ce n'est pas non plus la torture, j'ai ri.


Le fantôme de Canterville de Yann Samuel (2016)
Une comédie française qui adapte Oscar Wilde avec humour et peps. J'ai beaucoup rigolé. J'ai envie de voir des films sur les maisons hantées depuis que j'ai revu Casper et lu Atlas des brumes et des ombres.


Truth: le prix de la vérité de James Vanderbilt (2016)
Un beau film sur une affaire journalistique qui a fait trembler CBS et l'élection présidentielle américaine de 2004, le documentaire qui révélait que Bush avait évité le Vietnam grâce à ses appuis politiques. Malgré quelques plans un peu ratés, c'est un film très réussi, avec une bonne dose de tension, des acteurs excellents (Cate Blanchett et Robert Redford au sommet, c'est juste hallucinant) et un flou relatif qui demeure jusqu'au bout et te pousse à te demander quelle est la vérité. Forcément, j'ai été le plus marquée par les scènes concernant la relation du personnage de Cate Blanchett avec son père, notamment une conversation téléphonique de quelques secondes à peine mais d'un sadisme absolu, mais c'est un film qui vaut vraiment la peine et qui redonne foi en la profession de journaliste. (Ce matin, malheureusement, j'ai écouté France Info et ma foi a à nouveau disparu.)

 


Démolition de Jean-Marc Vallée (2016)
Un homme perd sa femme dans un accident de voiture. Dix minutes après qu'on lui ait annoncé le décès, le paquet de M&Ms qu'il a acheté dans le distributeur de l'hôpital reste coincé. Il demande donc un remboursement à la société et commence à lui envoyer de longues lettres sur sa vie.

Voici un bon exemple de film que j'ai bien fait de regarder jusqu'au bout: pendant la première moitié du film, je n'ai pas aimé, je ne ressentais aucune empathie pour le personnage principal, qui manque lui-même singulièrement d'empathie avec le reste du monde, et je m'ennuyais assez. Puis un ado est entré en scène et a réveillé mon intérêt et ma sympathie. Je ne peux tout de même pas dire que j'ai vraiment aimé, mais je suis au moins rentrée dans le film. Je dois aussi dire que c'est un film assez fin sur le deuil, loin des productions formatées du moment.

Du côté des séries

Le deuxième épisode de la cinquième saison d'Inspecteur Barnaby.


Et le reste

J'ai dû regarder deux épisodes de Livrés à domicile sur la RTBF. J'ai lu Cheval Magazine en fin de mois, un vieux numéro d'Esprit Yoga prêté par ma prof et Translittérature, le magazine de l'Association des traducteurs littéraires de France, une lecture toujours passionnante. Par contre, je n'ai toujours pas entamé mon hors-série du Point sur Paul, Augustin et Thomas... Ce n'est pas très efficace tout ça.



Espérons faire mieux en mai,
mais comme je déménage, ça m'étonnerait! ^^

samedi 23 janvier 2016

The Secret of Chimneys (1925)

Chronique express!


Agatha Christie, on le sait, est une valeur sûre: il n'y a pas moyen que la dame nous ennuie un jour. Le Secret de Chimneys s'est révélé, comme je le pensais, une lecture plaisante, intrigante, prenante et amusante à la fois, avec en plus une nouvelle dimension que je n'avais jamais rencontrée chez la Reine du crime: les relations internationales. Dans ce roman, en effet, tout repose sur l'Herzoslovaquie, un petit pays des Balkans dont la Grande-Bretagne a bien l'intention d'exploiter le pétrole. Mais quel rapport entre un paquet de lettres, les mémoires d'un conte herzoslovaque, un Anglais aventurier de retour d'Afrique chargé de ces papiers, un voleur français, un autre voleur retrouvé mort dans le salon d'une gentlelady londonienne et la grande demeure de Chimneys où se fait et se défait la politique intérieure et extérieure du Royaume-Uni? Notre héros Anthony Cade, l'intelligente Viriginia Revel (un perso féminin vraiment brillant) et l'inspecteur Battle vont devoir enquêter avec prudence, mais non sans humour, pour démêler une pelote pleine de rebondissements. Un livre qui se lit tout seul et un super bon moment.

jeudi 5 novembre 2015

La gamelle d'octobre 2015

Un tout petit mois pour la gamelle du blog, mais quels beaux souvenirs dans la vraie vie! Une expérience professionnelle très enrichissante, un week-end à Dublin et un autre à Lyon pour Equita, le salon du cheval... Du bonheur!

Sur petit écran

Minority Report de Steven Spielberg (2002)
Une agréable surprise que le revisionnage d'un film qui m'avait profondément ennuyée lorsque je l'avais vu au cinéma et que je n'ai accepté de revoir, foncièrement, que parce qu'il me faisait avancer dans la filmographie de Tom Cruise, que j'espère vaguement voir en entier au cours de ma vie. Grand bien m'en a pris. Le film reste très intéressant visuellement, malgré quelques scènes à grand spectacle qui sont datées, genre quand Tom Cruise sort d'une voiture en marche en pleine autoroute, et il mélange très bien l'aspect science-fiction et l'enquête policière. Je l'ai trouvé glauque et flippant pour un film de Spielberg, que je considère généralement comme un réalisateur très "familial"; certaines scènes m'ont mis franchement mal à l'aise et la plupart des personnages semblent moralement douteux (la palme revient à la créatrice du programme Précrime et à ses plantes génétiquement modifiées). Il y a, en outre, un tableau particulièrement flippant de ce qu'on appelle communément la dérive sécuritaire et de la société de consommation. Ha, et j'ai trouvé Collin Farrel très bon en fouine et j'ai adoré voir Peter Stormare dans le rôle du "médecin" qui met ses nouveaux yeux à Tom Cruise, j'adore cet acteur et je trouve qu'il est juste génial dans les rôles de tarés. Une réussite donc.


Le train de 16h50 de George Pollock (1961)
Ce policier adapté d'un livre d'Agatha Christie, Le train de 16h50 (4.50 from Paddington), met en scène la célèbre miss Marple. Vraiment excellent! J'ai adoré. C'est très drôle et miss Marple est irrésistible quoiqu'un peu vache par moments (c'est Margaret Rutherford qui la personnifie). J'ai aussi beaucoup aimé son timide acolyte, le bibliothécaire.
L'histoire est la même que dans le tout aussi excellent Le Crime est notre affaire avec Catherine Frot et André Dussolier: le film français a confié aux Beresford une enquête de miss Marple... sous le titre d'une autre enquête de celle-ci! Amusant.
Ce film est tout à fait primordial pour la grande adepte d'Arabesque que je suis, car le titre anglais est Murder, she said et que c'est en référence à ce titre qu'Arabesque s'appelle à l'origine Murder, she wrote. Taratata!


Sur grand écran

Marguerite de Xavier Giannoli (2015)
Un film un peu particulier sur une riche comtesse qui se prend pour une chanteuse d'opéra alors qu'elle chante vraiment, vraiment très mal. Si certains passages sont bien drôles, globalement ce film est la chose la plus triste que j'aie vue cette année. Il présente une solitude vraiment désespérante et les comportements mesquins et abjects de certains membres de l'entourage de Marguerite. C'était vraiment TRISTE malgré l'évolution positive de certains persos. Catherine Frot est excellente dans son rôle et j'aimerais bien en savoir plus sur sa manière de travailler cette voix atroce. Je ne peux pas vraiment dire que j'ai aimé le film car il est un peu bizarre (pourquoi montrer des animaux morts par exemple?), mais il vaut le détour.

Du côté des séries

Un épisode de la saison 6 d'Arabesque. Voilà. :D

Et le reste

Bein j'ai lu mon Cheval Magazine. Techniquement, je l'ai fini le 1er novembre, donc ça devrait compter dans la gamelle de novembre, mais on ne va pas chipoter... ^^

Rideau!

mercredi 9 juillet 2014

Dix petits nègres (1939)

Chronique express!

Une lecture approuvée par Draco. <3

J'ai déjà lu plusieurs romans d'Agatha Christie, mais Dix petits nègres s'est néanmoins révélé bluffant. Pas étonnant que ce soit le livre le plus connu de l'auteur! Dix personnages, invités pour diverses raisons sur l'île du Nègre, découvrent une fois sur place que leur mystérieux hôte les accuse tous de meurtre. Et voilà que l'un deux s'étouffe à table... Puis que l'une d'eux ne se réveille pas au matin... Comme dans la célèbre comptine Dix petits nègres affichée dans toutes les chambres! Où se cache le mystérieux meurtrier? Réussiront-ils à déjouer son plan diabolique? Dans une ambiance de plus en plus tendue, l'auteur déplace ses pions et nous mène en bateau tout du long. J'avais beau avoir soupçonné une partie de la vérité, j'étais bien loin du compte quand la clé du mystère m'a été livrée. Une belle lecture pour les amateurs de mystères policiers.

mercredi 25 juin 2014

Agatha Christie: La romance du crime (2012)

Chronique express!


Quelle bonne surprise que ce cadeau de Noël inattendu: une biographie d'Agatha Christie que je n'avais pas demandée, dont je ne soupçonnais même pas l'existence et qui est dédiée à... JESSICA FLETCHER!!!! \o/ Haha. Bon, hystérie fletchérienne à part, lire ce livre a été vraiment passionnant: déjà parce la vie d'Agatha Christie en elle-même est passionnante et que j'ai adoré en apprendre plus sur cette écrivain que j'apprécie beaucoup; et ensuite parce qu'il présente beaucoup de photographies et de couvertures de romans qui permettent de vraiment se plonger dans les ambiances des années 1890 à 1970. Du coup, bien qu'épais, il se lit très vite et c'est vraiment un plaisir du début à la fin. Il donne en outre envie de noter des tas de noms d'écrivains de policiers pour lire les mêmes livres qu'a lus Agatha... Et de regarder des tas de films tirés de son oeuvre... Le Crime de l'Orient Express avec Sean Connery et Mort sur le Nil avec Angela Lansbury, c'est irrésistible!!! :) Donc, bravo à François Rivière de l'avoir écrit et merci à l'Homme de me l'avoir offert...


François Rivière, Agatha Christie: La romance du crime
Éditions de la Martinière, 214 pages, 32€

lundi 29 août 2011

Une poignée de seigle

"Oh yes," said Miss Marple fervently. "I always believe the worst. What is so sad is that one is usually justified in doing so."
Agatha Christie
A Pocket Full of Rye