"Vivre mieux sans produits animaux, c’est facile": voici la promesse de ce guide culinaire écrit par Catherine Derieux, autrice et traductrice, et la L214, association de défense des animaux bien connue pour ses vidéos-choc, tournées en cachette dans les abattoirs et élevages.
La première partie de l’ouvrage décrit les alternatives
végétaliennes aux aliments d’origine animale (viande, œufs, produits laitiers
et de la mer); la deuxième partie propose un petit précis de nutrition pour
savoir comment se procurer certains éléments en mangeant végane et élargit la
réflexion au mode de vie végane en général, au-delà de l’alimentation. Le tout
est saupoudré de recettes de cuisine diverses et variées.
Il n’y a aucune photo, mais des illustrations sympathiques,
à l’image de la couverture. Ça se lit absolument tout seul et je pense que
c’est une excellente introduction au véganisme pour quelqu’un qui ne s’y
connaîtrait pas. Et le ton est très positif, avec moult encouragements pour les
gens qui font quelque chose pour réduire leur consommation de produits animaux,
même s’ils ne deviennent pas véganes.
Je ne me fais aucune illusion sur la capacité de cet ouvrage
à influencer mes pratiques culinaires pendant longtemps (vous connaissez
l’enthousiasme qui surgit quand vous feuilletez un bouquin de cuisine trop
chouette? Hein? Vous allez acheter plein de trucs? Vous allez mieux manger? Ça va
être génial? Voilà. Je le connais aussi. Mais dans les faits, je ne fais rien 😅),
mais j’en ai tout de même tiré une application, un enseignement et un projet.
L’application: j’ai acheté deux tofus de la marque
Taifun que je ne consomme pas habituellement: amandes-sésame, que j’avais déjà
essayé mais pas racheté et que j’achèterai désormais régulièrement, et rosso,
que je découvrais et qui est à tomber;
L’enseignement: le seul vrai problème d’une
alimentation végétarienne ou végétalienne, c’est la carence en vitamine B12.
Tout le reste, et notamment les éternelles protéines que les gens ils vous
demandent d’un air effaré "mais t’as pas peur de manquer de pro-té-ï-neeeeuuuh?" quand vous évoquez le végétarisme (alors le véganisme, je n’ose pas imaginer 🙃),
on en ingère suffisamment si on mange diversifié. Je me suis donc envoyé un
texto à moi-même pour me souvenir de m’acheter de la vitamine B12 en comprimés.
💡
Le projet: j’ai repéré une recette de mug cake au
chocolat et j’ai acheté les ingrédients nécessaires pour le confectionner. Affaire
à suivre. 👀
Petit rappel ou petite information si jamais vous avez un
doute:
Être végétarien, c’est ne pas consommer de chair animale:
pas de viande, pas de poisson, pas de fruits de mer. En revanche, les produits
d’origine animale qui ne sont pas l’animal en lui-même, comme les œufs, sont
présents. Moi, j’en suis là depuis trois ans, après neuf ans de réduction de ma
consommation (j’étais flexitarienne), et j’estime que devenir
végétarienne fait partie des cinq meilleures décisions de ma vie. 💪
Être végétalien, c’est ne consommer aucun aliment d’origine
animale. Toujours pas de chair animale, donc, mais pas non plus d’œufs, de
fromage ou de miel. Je caresse l’espoir de franchir cette étape un jour.
Être végane, c’est bannir n’importe quel produit ou
expérience issu de l’exploitation des animaux, que ce soit dans son
alimentation ou tout autre aspect de sa vie. Donc, pas de laine, pas de cuir,
pas de promenade à dos de chameau en vacances. Et, évidemment, pas
d’équitation. Ce dernier point me laisse penser que je ne serai jamais végane. 😅
Pourquoi ce livre?
Parce qu’il fut un temps, en la lointaine année 2020 et au
début de la non moins lointaine année 2021, où le monde s’arrêta et où j’eus un
petit peu de temps à consacrer à la cuisine. Je fis des lasagnes, du gâteau à la banane (avec plusieurs recettes, en plus), des cheese
nan, une soupe thaïlandaise, des shortbreads et d’autres essais que j’oublie. Certainement pas grand-chose pour les autres, mais une variété colossale pour moi. Fin 2020, je vis ce livre, je
l’offris à une amie végétarienne plus motivée que moi en cuisine, et je décidai
dans la foulée de me l’acheter pour moi-même. J’en lus environ un quart. Puis
la vie recommença. Le peu de temps que j’avais pu consacrer à des recettes fut
englouti par le retour des activités sociales et sportives. Le livre prit la
poussière dans une pile à lire spéciale cuisine pendant… un an et demi. 😵
Et puis, soudain, j’ai décidé d’arrêter d’espérer que j’allais étudier lesdits livres de cuisine pour appliquer les recettes et j’ai dégommé ladite pile. Les autres livres sont rangés avec des post-it pour le jour improbable où je me mettrai aux fourneaux. Mais celui-ci, je voulais le lire de la première à la dernière page, vu qu’il ne contient qu’une vingtaine de recettes et a surtout une visée informative. 😍