lundi 29 avril 2013

Rêve

Incroyable mais vrai: parfois, les rêves se réalisent. Y compris les miens.

Le 5 mai 2009, sur mon ancien blog, j'écrivais:

"J'ai un rêve bien précis pour 2013 : que Jurassic Park ressorte au ciné.  Qu'on nous épargne un quatrième épisode qui sera très probablement une catastrophe, mais qu'on retravaille un peu les effets spéciaux de ce film exceptionnel. Ils n'ont pris qu'une ride ou deux, mais le résultat pourrait être encore plus éclatant qu'en 1993 ! Les extraterrestres ont bien eu droit à une version remastérisée, modernisée et allongée pour leurs 20 ans, alors pourquoi pas les dinos ?
En tout cas, je ne suis pas la seule à penser que Jurassic Park a encore un potentiel énorme ; voir cet article intitulé Twenty Film Franchises in Need of a Reboot, qui ne date que de quelques jours."

Et devinez qu'est-ce qui passe au cinéma dans deux jours? Heiiiiiiiiiin???




C'est juste merveilleux. Merci l'UGC.

samedi 27 avril 2013

Deux ans!

Il y a deux ans, j'ouvrais ce blog par un incipit.

Par superstition, je ne veux pas faire de bilan trop enthousiaste de ces deux ans. En effet, la dernière fois que j'ai fait un bilan enthousiaste sur mon blog, il y a des lustres, je n'étais qu'à quelques semaines de l'effondrement complet de mes capacités mentales. Alors évitons de tenter le diable.

Je dirai néanmoins que changer de blog a été une des meilleures décisions de ma vie (et il faut que vous sachiez que je prends rarement des décisions judicieuses!). J'ai mis fin aux appels au secours qui restaient généralement sans réponse pour tenter de faire quelque chose de culturellement constructif. Et ça semble avoir marché. Aller chercher dans la blogosphère des idées de lecture et de cinéma m'a permis de découvrir de nouveaux univers, d'affiner mes connaissances et surtout de mieux mettre le doigt sur ce que j'aime dans ce que j'aime. Jusqu'à accorder plus d'importance à l'avis de blogueurs que j'estime qu'à ceux de personnes que je connais dans la vraie vie.

Depuis quelques mois, par un concours de circonstances assez fortuit, j'avance. Des choses que je considérais comme impossibles semblent être à portée de main. Tout n'est pas fait et je suis loin d'être un individu épanoui ou successful, mais l'avenir me semble décidément moins effrayant et je peux dire que je suis de nouveau sur pieds. Et je pense que c'est aussi grâce à ce blog, pour modeste et peu connu qu'il soit. Merci à mes lecteurs et surtout à mes commentateurs et aux blogueurs que je suis. C'est toujours et tout simplement une joie de vous lire. ♥

mercredi 24 avril 2013

La Couleur des sentiments (2009)

The Help de Kathryn Stockett a été adapté au cinéma il y a deux ans. Comme je suppose que tout le monde connaît plus ou moins l'histoire, je ne vais pas résumer l'intrigue. Le film est très fidèle, ce qui a un peu gâché ma lecture puisque je me souvenais du film au fur et à mesure que j'avançais. Du coup, j'ai trouvé le livre un peu fade, pas aussi percutant et drôle que le film, mais aurais-je été aussi peu touchée si j'avais découvert l'histoire ici?


En plus, les récits des trois femmes, qui prennent la parole à tour de rôle, sont tous au présent. Et je me lasse vite du présent...

En revanche, ce livre est vraiment une lecture intéressante parce qu'il aborde et mélange deux sujets graves: la ségrégation des Noirs dans le sud des États-Unis et la condition traditionnelle de la femme au début des années soixante. Comme je viens de lire le hors-série du Monde sur Simone de Beauvoir (ma nouvelle idole), ce deuxième aspect m'a peut-être plus sauté aux yeux que lorsque j'ai vu le film au cinéma. Et c'est plutôt encourageant de voir qu'un livre qui parle de sujets peu joyeux peut trouver son public et cartonner au même titre que les best-sellers décérébrés. Et en plus l'auteur nous propose des figures féminines complexes et in-tel-li-gen-tes qui ne pensent pas qu'à se maquiller et se marier!! Oui oui vous avez bien lu!! Des femmes normalement constituées!! :)

Mon conseil sera donc de le lire avant de voir l'adaptation cinématographique, pour ne pas tout savoir à l'avance. Je vous renvoie à l'avis enthousiaste de Bouchon et vous laisse avec la bande-annonce pour vous mettre l'eau à la bouche (Minny poweeeeer!!!!!).


(J'ai trop envie de revoir le film. Maintenant!!!)

mardi 23 avril 2013

Top Ten Tuesday (23)

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire de la blogosphère littéraire. Initialement créé par The Broke and the Bookish, il a été repris en français par Iani.


Le thème d'aujourd'hui (Les 10 livres qui vous ont exaspéré) ne m'inspirant pas, je reprends un thème abordé pendant que mon ordinateur était en réparation et que j'étais donc, à mon  grand désespoir, coupée de la blogosphère.

Thème du 26 mars:
Les 10 livres que vous recommandez le plus souvent

Si vous me lisez ou me connaissez un tant soit peu, ce TTT ne vous réserve pas de grosses surprises. Mais on ne fait jamais trop de pub aux livres qu'on aime!

1/ Évidemment, LE livre que je recommande le plus, c'est Le Capitaine Alatriste d'Arturo Pérez-Reverte, le premier tome des aventures de ce merveilleux capitaine taciturne. J'en ai déjà parlé ici et je vous ai montré le restaurant madrilène qui porte son nom ici. J'ai offert le premier tome à trois personnes et je l'ai présenté deux fois en speed-booking. Et j'ai présenté la série et l'auteur à mes camarades d'espagnol (en espagnol, por favor). À terme, je compte bien convertir le monde!

2/ Le Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien. Parce que je pense que c'est une lecture indispensable. En revanche, comme il est très gros (ce qui implique un temps de lecture conséquent) et n'a pas particulièrement besoin de mon soutien pour se faire connaître, je ne l'ai jamais offert.

3/ Entretien avec un vampire et les livres d'Anne Rice en général. Parce que je les trouve merveilleux et parce que je suis sidérée de voir que les histoires de vampire se vendent comme des petits pains, mais que personne ne connaît ou ne redécouvre les classiques du genre. Je dois cependant préciser que certains livres d'Anne Rice ne sont pas destinés aux âmes sensibles et que je ne les recommande donc pas à n'importe qui.

4/ Dracula de Bram Stoker. Comme pour le point précédent, je ne comprends pas que les librairies débordent de conneries vampiresques édulcorées pour ados et que personne ne songe à remettre en avant ce chef d'oeuvre. Bon, évidemment, la fan de Twilight ne trouvera pas forcément son bonheur ici. Mais je reste persuadée que d'autres jeunes gens peuvent l'aimer autant que moi quand j'avais 14 ans.

5/ Les livres de François Cavanna, surtout Les Ritals et Les Russkoffs. Mais, encore une fois, je ne les recommande pas à tout le monde. Cavanna a un ton trop mordant et irrévérencieux. =D

6/ Limonov d'Emmanuel Carrère. Gros coup de cœur. Facile à lire mais également dense et surprenant! Offert une fois.

7/ L'Ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon. Un livre sur les livres que je recommande généralement aux gens qui s'identifient comme lecteurs, c'est-à-dire pour qui la lecture occupe une place importante dans l'existence. Offert quatre fois.

8/ Les Fils de l'homme de P. D. James. Déjà offert à deux personnes. Je le recommande plutôt à des gens assez ouverts et susceptibles de l'apprécier à sa juste valeur, vu que le principe peut ne pas plaire à tout le monde.

9/ Les livres de Sepulveda. Je ne crois pas avoir déjà offert un livre de lui, mais j'en ai beaucoup parlé. Je trouve ses livres très humains et touchants, bien qu'ils abordent des sujets difficiles.

Et pourquoi pas Zola, me direz-vous si vous me suivez un tant soit peu? Et bien, je ne recommande pas spontanément Zola parce que je sais que la plupart des gens ne l'aiment pas et/ou ne sont pas prêts ou motivés pour affronter ses bouquins. Et puis Zola est bien assez connu et n'a pas besoin de moi pour trouver des lecteurs (raison pour laquelle je n'ai chroniqué que ses œuvres peu connues, comme Les Trois Villes). De même, je saute rarement sur les gens en disant "Il faut que tu lises Lovecraft, il faut que tu lises Clark Ashton Smith", car je sais qu'ils ne sont pas forcément du goût de tous...

samedi 20 avril 2013

Qocha (2011)

Comme je lis peu de BD, j'étais passée à côté de la sortie de Qocha de Lommsek, alors que j'avais lu et apprécié sa BD précédente, La Ligne zéro. Quelle chance, donc, d'être repartie du Salon du Livre avec Qocha!! Dédicacée en plus!!! :)


Qocha, c'est l'histoire de Qocha, une petite fille espiègle qui vit dans un petit village d'Amérique du Sud perdu dans la jungle. Un jour, elle est élue Vierge du Soleil, un honneur qui va en fait bouleverser sa vie.


J'ai beaucoup aimé cette BD. À cause du dessin, que j'ai trouvé très joli et mimi (voir ci-dessus), avec de grandes planches très belles (comme celle ci-dessous). Et Lommsek capture très bien la manière de penser des enfants et j'ai trouvé certains passages vraiment bien trouvés.


Au final, le récit est plutôt triste, puisque Qocha va être confrontée à la méchanceté des adultes et découvrir que les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être. Les dernières cases, où le calme revient après une période mouvementée, m'ont même beaucoup émue... C'est sûrement une BD qui plaira autant aux petits qu'aux grands. Et il est grand temps que je relise La Ligne zéro! :p

Allez donc voir ailleurs si cette BD y est!

Lommsek, Qocha
Éditions Manolosanctis, 16€, 122 pages

lundi 15 avril 2013

J'aimerais...

Attention! Coup de mou en ce lundi matin. Je m'accorde une petite parenthèse "3615 Mes Malheurs". Ne pas prendre la peine de lire si vous pensez "y'a qu'à"...

J'aimerais changer. J'aimerais devenir rapidement quelqu'un d'autre.

Option 1: Devenir un individu socialement acceptable, et tant pis pour mon individualité. Savoir faire rire les autres, parler de boisson, étaler ma vie, exprimer avec insistance mes passions et mes amitiés. Trouver une place de personne normale. Superficielle, un peu girouette en fonction de la personne qui se trouve en face de moi, mais normale.

Option 2 (celle que je cherche à obtenir depuis plus de dix ans, mais sans résultats concrets): Demeurer un individu non socialement acceptable, un rat de bibliothèque qui ne s'intéresse pas à la plupart des choses qui passionnent les gens normaux et qui est très bien dans son coin avec Chat. Cesser de me forcer et de dire "oui" quand je pense "non" avec tout le désespoir du monde. Et ne plus être blessée par tous les gens qui me parlent comme à un chien ou comme à une gamine qui ne connaît décidément rien à la vie, qui se permettent avec moi les piques qu'ils ne se permettent pas avec les autres, qui me font comprendre que mon avis importe peu. J'aimerais vivre dans mon coin et être capable de me foutre en toute honnêteté de ce qui n'est pas dans mon coin.

Bon, je suis bien consciente qu'il y a une multitude de gradations entre ces deux extrêmes, et notamment qu'on peut avoir une vie sociale équilibrée tout en gardant son individualité. :) Mais vraiment je désespère d'y arriver un jour... Vu que ça fait donc, comme je le disais, 10 ans que je tente de m'accrocher et que je reste complètement larguée...

samedi 13 avril 2013

Correspondance

De temps en temps, j'ai encore le bonheur de tomber sur des livres de Zola que je n'ai pas lus. Il en a été ainsi pour ce Correspondance.


Pour le fan inconditionnel, il est intéressant de découvrir un auteur sous un jour un peu différent. On reste dans l'écriture, mais il ne s'agit plus de raconter une histoire: Zola écrit à ses amis pour leur donner des nouvelles, à des journaux pour défendre ses livres, à d'autres écrivains pour leur parler de leurs livres à eux, ou à sa famille dont il est séparé pendant l'exil en Angleterre. De nombreux tons et discours se succèdent donc dans ce recueil de 137 lettres et on est très loin du style zolien habituel.

J'ai été très surprise par le ton employé avec sa maîtresse Jeanne. Zola lui disait qu'il avait trois enfants, une grande fille (elle, la maîtresse), une petite fille (leur fille) et un petit garçon (leur fils). Il lui programmait ses trajets et ses journées à l'heure près: tu prendras tel train, puis tu iras à pieds de la gare à tel endroit, et tu n'oublieras de passer dire telle chose à telle personne.. Un psychanalyste y verrait certainement une expression maladive de son désir de paternité frustré. De mon côté, ça n'a pas amélioré ma vision de cette relation adultère (que je vous ai déjà exposée ici).

Les autres lettres permettent de suivre la progression des Rougon-Macquart et la vie journalistique de Zola, qui a toujours beaucoup écrit pour la presse. On le voit régler ses comptes avec certains critiques et échanger ses points de vue avec d'autres écrivains. Une seule lettre de sa correspondance avec Maupassant, cependant: j'ai trouvé ça maigre....

Intelligemment découpé en trois parties intitulées "Lettres de jeunesse (1858-1867)", "Les combats littéraires (1868-1893)" et "Les années de l'affaire Dreyfus (1896-1902)", le livre comprend également une petite note biographique sur chacun des destinataires de Zola: bien pratique quand ceux-ci ne sont pas passés à la postérité et qu'on se demande de qui il peut bien s'agir.

La citation de la fin, que j'ai trouvée très juste: "Oui, il y a peu de gens heureux, complètement, comme il y a peu de gens qui se portent absolument bien. On paie tous les bonheurs par de terribles souffrances, et le mieux est peut-être encore d'avoir son malheur, comme on a une maladie incurable, qu'on connaît et qu'on soigne, et dont on ne meurt pas."

Émile Zola, Correspondance
Éditions Flammarion, collection GF, 8,80€, 381 pages

jeudi 11 avril 2013

Zola (1992)

Henri Troyat a publié de nombreuses biographies, notamment d'écrivains russes. J'ai déjà lu celle d'Alexandre Dumas et je voulais lire celle d'Émile Zola depuis longtemps. Lecture enfin réalisée grâce à un cadeau de Noël bien choisi.


Au final, cependant, je n'ai pas forcément grand-chose à en dire. Je connais bien la vie de Zola et je n'ai pas eu l'impression d'apprendre quelque chose de nouveau en lisant cette biographie. Le style de Troyat ne m'a pas beaucoup plu car il se met trop dans la tête de son écrivain et en parle trop comme s'il s'agissait de son ami de tous les jours. Comment peut-on affirmer que, à tel moment, Zola se voyait déjà en écrivain célèbre ou pensait précisément telle ou telle chose? Il a laissé de nombreuses lettres, certes, mais de là à donner forme à des pensées aussi précises, je pense qu'il y a beaucoup d'imagination. C'est quelque chose que j'ai déjà remarqué dans d'autres lectures sur cet écrivain.

En outre, encore une fois, j'ai été sidérée de voir que le comportement abject de Zola envers sa femme est abordé avec une immense indulgence. Il faut que vous sachiez que Zola, quand il avait sur les 45 ans, a pris pour maîtresse une femme deux fois plus jeune que lui, dont il a eu deux enfants. Quand sa femme l'a découvert, elle a --légitimement, je crois-- pété les plombs. Puis elle a accepté que son mari mène une double vie relativement peu dissimulée entre son épouse stérile et sa maîtresse féconde. Tous les biographes parlent de retour à la jeunesse, de renaissance et de découverte de la paternité, citent Zola qui écrit à ses enfants et soulignent qu'il perd du poids pour sembler plus jeune auprès de sa maîtresse. Ils y voient une histoire d'amour touchante. Moi, j'ai beau idolâtrer le monsieur, j'ai un peu de mal à avaler une telle pilule, digne d'un de ses personnages...

Bon, dit comme ça, on dirait que j'ai détesté le bouquin. Or, ce n'est pas du tout le cas. J'ai même beaucoup pesté de ne pas pouvoir le lire aussi vite que je le souhaitais à cause du boulot, tandis que le fait de lire des extraits des lettres de Zola et les résumés de ses bouquins m'a donné une grande envie nostalgique de relire les Rougon-Macquart. Du coup, j'ai lu le seul bouquin de Zola que j'avais sous la main et que je n'avais pas encore lu, Correspondance. Chronique à venir très vite. :)

mardi 9 avril 2013

Top Ten Tuesday (22)

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire de la blogosphère littéraire. Initialement créé par The Broke and the Bookish, il a été repris en français par Iani.
 

Le thème de cette semaine:
Vos 10 confessions à propos de la lecture

En fait, je n'ai qu'une réelle confession à faire: dans ma tête, la lecture l'emporte généralement sur la plupart de mes activités!

Combien de fois ai-je pesté en entendant sonner mon téléphone ou en fixant des rendez-vous, parce que ça signifiait perdre du temps de lecture. Il y avait tellement de choses passionnantes dans ces pages, tellement de personnages inoubliables, que vraiment je ne pouvais pas m'absenter... Je dois souvent me forcer pour ne pas répondre: Non, je ne peux pas venir, j'ai un livre à lire...

Mais cela a aussi une influence plus agréable: des lieux prennent vie parce que je les ai vus défiler dans un livre. Madrid est la ville du Capitaine Alatriste, la Patagonie est la contrée de Sepulveda, Antibes est la ville où d'Artagnan a dormi alors qu'il escortait le Masque de Fer vers sa prison. Ça apporte un peu de sens et d'émotion à un monde que je trouve bien fade par ailleurs... Un peu comme quand je m'exclame "HO! UN TRANSFORMER!" en voyant passer une voiture de course. :p

Enfin, histoire de meubler un peu et de créer un troisième point à ce Top, je peux vous avouer que je dors avec mes bouquins. Je prends toujours un livre avec moi au lit, même si je ne suis pas très susceptible de lire à cause de l'heure. Puis, quand j'éteins, que j'aie lu ou pas, je garde le livre avec moi sur le lit. Ce matin, j'ai trouvé une discrète trace de patte de chat sur le livre que j'ai entamé hier soir... :)

dimanche 7 avril 2013

Salon du Livre 2013

Dimanche 24 mars, passage au Salon du Livre avec D.I., amie et consœur. Une visite bien mieux organisée que celle de l'année dernière, même si je n'ai pas réussi à me motiver à monter sur Paris dès le samedi pour rencontrer ma dernière idole en date, Amélie Nothomb.

Beaucoup de monde, beaucoup d'écrivains et beaucoup de choses à voir (l'expo sur les 20 ans de Titeuf, notamment, était très sympa).

Avec la chance de mon côté, je repars avec pas moins de quatre dédicaces. Un chiffre impressionnant pour quelqu'un qui n'avait jamais fait signer un livre jusqu'à l'année dernière.

Première étape: Michel Robert. Toujours l'écrivain, pas le cavalier. Cette année, même si j'ai progressivement perdu mes moyens psychologiques et langagiers au fur et à mesure que mon tour approchait, je n'ai pas bégayé comme l'année dernière et il a mieux semblé me comprendre.

Livre: Balafrée.

Après le déjeuner, c'est au tour de Luis Sepulveda. Je vous ai déjà dit que je trouve ses livres merveilleux. Et devinez quoi?! Je lui ai dit: Sus libros son maravillosos y Zorbas es mi heroe! Mes cours d'espagnol portent leurs fruits!

Le monsieur dédicace cependant un peu à la chaîne. La chose m'a fait de la peine car elle ne correspond guère au message très simple et très humain de ses livres...

Livre: Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler
(en espagnol, bien sûr).

Au passage, nous établissons que Grand Corps Malade va bientôt dédicacer juste à côté. Un détour chez Lommsek, qui me dédicace Qocha avec un petit clin d'oeil à une ligne de train que nous partageons... (Il en faut du temps pour dédicacer quand on est auteur de BD! ^^)


...Et retour en arrière le temps que D.I. interagisse avec Grand Corps Malade, qui a l'air très sympa!

(Non, ce n'est pas elle de dos.)

Puis un petit passage chez Olivier Gay, qui n'est pas au courant qu'il dédicace au Virgin de ma ville le mois prochain (dans son enthousiasme pour son œuvre, le personnel dudit Virgin a-t-il déliré?). Vivement que ses livres sortent en poche, que je puisse me les acheter, car il est très sympa (lui aussi).

Livre: Les talons hauts rapprochent les filles du ciel.
 
Et pour finir, deux hors-série du Monde pour le prix d'un. Vivement qu'ils s'intéressent à Zola. :)


Le clin d'oeil de la fin: Cette année aussi, j'ai rencontré Superman. Mais sans Superwoman cette fois-ci.


Vivement l'année prochaine pour participer (enfin!) aux Rencontres de la Traduction que j'ai loupées cette année pour raisons professionnelles... Et d'ici là, lisons, lisons, lisons!

vendredi 5 avril 2013

Nouvelle présentation

En l'absence de temps et d'énergie pour réfléchir à un nouveau nom de blog, voire à un nouveau blog tout court, et peu de temps avant de faire un petit bilan à l'occasion des deux ans du blog, je mets au moins à jour ma présentation!

Désormais, je ne serai plus tout à fait ceci:
Jeune fille misanthrope et austère aspirant à lire des livres, une tasse de thé à la main et le chat sur les genoux, tout en écoutant du heavy metal britannique. But ultime dans la vie: rencontrer un dinosaure en chair et en os ou, plus prosaïquement, gagner à l'EuroMillions pour collectionner les fossiles de dinosaures. En attendant, traductrice au foyer désespérée.

Mais plutôt ceci:
Lectrice multilingue, cinéphile éclectique et chercheuse de dinosaures. Blogueuse persévérant depuis bientôt six ans. Heureuse humaine d'un Chat exceptionnel. Traductrice parfois effarée mais toujours passionnée par les mots. De nouveau sur pieds après des temps obscurs. Bienvenus, bonne année... et up the Irons!

Un nouveau départ symbolique! :)

mercredi 3 avril 2013

Back in the game!

De retour plus tôt que prévu. Je m'accorde quelques jours pour faire le tour de la blogosphère et rédiger mes billets et les affaires reprennent! :)