jeudi 30 janvier 2014

Snif snif Cavanna

C'est avec grande tristesse que je viens de découvrir que François Cavanna est mort hier... C'est un très grand homme qui s'en est allé et un écrivain hors pair... 

Espérons que la couverture médiatique de son décès amènera de nouveaux lecteurs vers ses ouvrages et en fera réfléchir certains... En cette triste époque où je vois les affiches de la Manif pour tous envahir les murs de ma ville et où les cons semblent, plus que jamais, très bien vivre leur connerie, nous avons désespérément besoin de gens comme lui...

lundi 27 janvier 2014

UGC Culte: Les Incorruptibles (1987)

Chronique express!


The Untouchables de Brian de Palma raconte l'histoire de quatre flics bien décidés à faire tomber Al Capone, maître incontesté de Chicago en ce début des années trente. C'est un beau film qui sait donner de la profondeur à ses personnages et vous les rendre attachants en deux temps trois mouvements. Avec, il faut le souligner, une réalisation soignée et de beaux plans filmés par le dessus qui valent le détour.


Kevin Costner et Sean Connery au sommet de leur forme, c'est juste génial; et j'ai beaucoup apprécié les deux autres acteurs principaux, Andy Garcia et Charles Martin Smith. Par contre, Robert De Niro, que j'avais réévalué après Taxi Driver, m'a à nouveau semblé surjouer et adopter une attitude insupportable. Qui va bien à son personnage, certes...


Je terminerai en citant l'utilisation très judicieuse de la musique d'Ennio Morricone, qui est utilisée à petites doses et voit donc énormément augmenter son impact...

Un film à découvrir, même pour ceux qui n'aiment pas particulièrement les histoires de gangsters!

samedi 25 janvier 2014

Le Don du loup (2012)

Reuben Golding, journaliste âgé de 23 ans, visite une superbe vieille maison californienne en bord de mer en compagnie de la propriétaire, Marchent NideckComplètement subjugué par la maison, Reuben, qui devait seulement écrire un article sur cette maison afin d'en faciliter la vente, décide de l'acheter lui-même. Comme prévu, il reste dîner et dormir sur place... et couche avec Marchent, une femme plus âgée fascinée par ce jeune homme rêveur un peu poète.

Au cours de la nuit, deux individus entrent dans la maison, tuent Marchent à coups de couteaux et blessent Reuben. Mais quelque chose, peut-être un gros chien, les tue à son tour et mord Reuben, qui ne comprend pas bien ce qu'il se passe vu qu'il est en train de se vider de son sang par terre, dans le noir.

Le journaliste se réveille ensuite à l'hôpital, où il découvre: 1/ que Marchent, durant sa dernière heure de vie, lui a légué la maison et tout ce qu'elle contient; 2/ que ses blessures guérissent incroyablement rapidement; 3/ que ses analyses de sang sont très bizarres et perturbent tout le corps médical; et 4/ qu'il entend incroyablement bien tout ce qu'il se passe dans l'hôpital.


Vous l'aurez compris, Anne Rice s'attaque ici au personnage du loup-garou. Mais, malheureusement, elle le fait sans réelle originalité et sans (me semble-t-il) apporter quelque chose de nouveau au mythe, et en accordant, en plus, ce Don du Loup à un personnage principal particulièrement fade. D'ailleurs, les seuls personnages intéressants du livre entrent en scène 70 pages avant la fin, ce qui nous oblige à passer 330 pages seuls avec Reuben, ses pulsions de loup et son besoin incontrôlable de découper les criminels en morceaux...

Déjà, le coup de Marchent qui lègue sa maison à un parfait inconnu, j'ai trouvé ça gros. Mais le loup-garou qui sent la cruauté humaine comme une odeur et sauve les pauvres victimes, ça m'a carrément gavée. Et la rapidité avec laquelle les deux personnages féminins (Marchent et Laura) tombent dans les bras de Reuben m'a consternée: si j'apprécie en temps normal qu'Anne Rice accorde une véritable vie sexuelle à ses personnages féminins, j'ai trouvé ici les scènes de sexe amenées maladroitement, avec un manque de scénario digne des films X, et en même temps bien trop chastes, puisqu'elles ne sont aucunement décrites après le baiser de début. Une alliance étrange entre les actions de ces gens qui couchent ensemble à chaque chapitre et un récit qui ne veut pas décrire l'acte sexuel.

En outre, tout le monde sanglote sans qu'on ne comprenne bien pourquoi, l'intrigue n'avance pas (même s'il y a beaucoup d'action vu que Reuben décapite des méchants toutes les nuits), les personnages secondaires ne sont pas très crédibles et les questionnements moraux du héros ne sont qu'un pâle reflet simplifié à l'extrême des dilemmes de Louis dans Entretien. D'ailleurs, exactement comme Louis, Reuben a un frère prêtre.

En revanche, je dois dire que le premier chapitre a quelque chose de très savoureux, la maison où se passe l'intrigue correspondant parfaitement à mes fantasmes immobiliers: architecture ancienne, air abandonné, personnalité marquée, vieux meubles patinés, bibliothèque débordant de manuscrits et de livres en tout genre, trésors archéologiques accumulés au fil des années... Le rêve! 

Mais où est passée la plume riche et "luxuriante" d'Anne Rice? Où est passée la sensualité langoureuse qui se dégageait discrètement de ses personnages? Où sont passées la diversité, la profondeur et la subtilité de leurs émotions? Où est passé tout ce qui fait que depuis quatorze ans que j'ai lu Entretien, je guette encore Louis et Armand dans Paris...? Même Lestat, que je n'aime guère, était un personnage intéressant et bien construit. À côté, Reuben n'est qu'insupportable et fade... :(

jeudi 23 janvier 2014

UGC Culte: Chantons sous la pluie (1952)

Chronique express (et trèèès en retard)!


Chantons sous la pluie, c'est vraiment le film dont tout le monde connaît l'air. C'est donc avec grand intérêt que je suis allée le voir au cinéma il y a déjà un mois. Et comme ça fait un mois, mon souvenir n'est pas très frais... Mais j'ai bien aimé. C'est merveilleusement désuet et ça met bêtement de bonne humeur: après la séance, l'Homme et moi avons chantonné béatement dans le cinéma en attendant d'aller voir Albator. Il y a un peu de longueurs dans les morceaux de danse, probablement dues au fait que le public actuel n'est pas aussi réceptif à la chose que celui des années cinquante, et, à part la chanson-titre, les mélodies, si elles sont sympathiques, ne sont pas semblé particulièrement inoubliables (certains morceaux de Drôle de frimousse m'ont semblé plus accrocheurs). À part ces petits bémols, c'est un film sympa sur le passage du muet au parlant pendant les années trente, avec de belles mises en abyme du cinéma et de la réalisation de films (et même des comédies musicales avec un des morceaux de fin qui parle de Broadway). Et Gene Kelly est juste trop classe avec ses pantalons larges, ses gilets hauts et ses superbes chaussures bicolores... :) :) :)


mardi 21 janvier 2014

Boh (1976)

Chronique express!


Après Nouvelles romaines, Boh confirme que mon affinité avec Moravia n'est pas limitée à un seul livre, Le Mépris. Dans ce recueil de trente nouvelles, l'écrivain italien brosse le portrait de trente femmes résolues, parfois pétries de contradictions mais toujours lucides (si si, je vous jure que c'est possible). Trente femmes qui agissent et interagissent avec les hommes dans un univers bien convenu, dans lequel elles peuvent tirer leur épingle du jeu si elles s'en donnent les moyens. Moravia leur donne la parole dans un style limpide et très posé, sans avoir peur d'aborder les relations sexuelles de front: nos trente narratrices savent ce qu'elles ont à dire et le disent clairement. Dans certaines nouvelles se fait également sentir l'influence de la psychanalyse, mais le thème n'est pas central ici. Il s'agit avant tout de se pencher sur des comportements parfois incompréhensibles et de voir les relations humaines pour ce qu'elles sont. Et parfois, on ne peut que conclure par un "Boh", expression italienne correspondant à "je n'en sais rien"...

dimanche 19 janvier 2014

I am Pusheen the cat (2013)

Chronique express!


(C'est la crise du logement et les peluches errent de la chambre au salon à la recherche d'un endroit où vivre... Ce dragon s'est installé aux côtés de l'imprimante.)

Décidément le monde est VRAIMENT dominé par les chats! Voilà que Pusheen rejoint Garfield et Simon's Cat pour former un trio de chats dessinés simplement mais de manière tellement expressive. C'est vraiment bluffant de voir comment les expressions quotidiennes des vrais chats prennent vie avec quelques simples traits sur le papier. Pusheen est beaucoup moins diabolique que ses deux compagnons, mais elle n'en est pas moins drôle et elle est peut-être encore plus adorable. À découvrir si, comme moi, vous n'aviez pas vraiment réalisé jusque là qu'il y avait un nouveau chat en ville (plus de trois millions de fans sur Facebook, s'il vous plaît!)...





Hihihi! Un dinochat! :)

Allez voir ailleurs si ce chat y est!

vendredi 17 janvier 2014

Belle et sombre (1993)

Chronique express!


Difficile de parler de ce Bella y oscura! Techniquement, c'est le récit d'une petite fille revenue de l'orphelinat pour vivre avec sa famille dans un quartier un peu perdu d'une ville sans nom. Sa grand-mère doña Barbara, sa tante Amanda et son cousin Chico cohabitent tant bien que mal avec l'oncle Segundo dans l'attente du retour du père de la petite, Maximo. Airelai, une naine qui réalise des spectacles de magie avec Segundo, vit également avec eux. Mais ce livre est bien plus que cela: on y parle de solitude, de la naïveté de l'enfance, de la force de la haine et de l'attente éternelle que semble parfois être la vie. Il a lancé un beau défi à mes compétences linguistiques et je suis très satisfaite de m'en être sortie. C'était une belle lecture qui a gardé sa part de mystère, toute l'intrigue n'étant pas dévoilée: en quelque sorte un livre à l'image de son titre.

L'info indispensable: Les livres de Rosa Montero, disponibles en France chez Métailié, ont été traduits par Myriam Chirousse... Une écrivain française que je viens tout juste de rencontrer avec La Paupière du jour, lu dans le cadre du comité de lecture de ma médiathèque. Lien à venir...

mercredi 15 janvier 2014

Versilia Rock City (2008/2012)

Voilà un bouquin complètement barré!

Fabio Genovesi, originaire de Forte dei Marmi, nous entraîne en Versilie, une étroite bande de côté coincée entre la Méditerranée et les Alpes Apuanes, dans le Nord de la Toscane. Le genre d'endroit où la population explose à l'approche de l'été, lorsque toute la Toscane et de nombreux vacanciers du Nord s'y installent pour profiter de la plage

Mistou et son gros nez présentent...

De passage dans la région, c'est justement parce que l'auteur est du coin que j'ai choisi ce livre. Et je n'ai pas été déçue! C'est l'histoire totalement déjantée de quatre personnages...

- Mario. Jeune homme d'une trentaine d'années, il était DJ en boîte pendant les années quatre-vingt-dix et a même enregistré quelques singles. Trois ans avant le début des événements, il s'est soudain enfermé dans sa chambre. Il a mis du carton sur les fenêtres et n'a plus jamais mis les pieds dehors. C'est sa mère qui lui apporte à manger dans la chambre. Son seul contact avec l'extérieur: ses ordinateurs qui téléchargent en continu.

Nello, l'oncle de Mario. Il vit dans un abri dans le jardin et y travaille actuellement à la construction d'un navire avec lequel il compte devenir pirate. C'est le punk de la ville. À cause des drogues, il n'a aucun souvenir de sa vie entre ses vingt-cinq et ses quarante-cinq ans.

- Roberta. Avocate brillante, femme cultivée, elle mène une vie bien réglée. Mais un jour, elle rencontre Nello, son amour de jeunesse, à la Poste. Et là, quelque chose se détraque dans sa tête...

- Renato. Ami d'enfance de Mario, il a quitté la ville de Forte dei Marmi pour monter à Milan. Officiellement, il y est chauffeur pour les nombreuses mannequins de passage dans cette capitale de la mode. En réalité, il organise des voyages pour ceux qui ne peuvent pas se payer de voyages. C'est-à-dire qu'il les rencontre pendant le temps qu'est censé durer leur voyage, leur décrit le pays qu'ils sont censés visiter, les aide à ne pas se faire remarquer pendant cette période... Une fois le temps écoulé, le "vacancier" reprend sa vie normale en se vantant de sa superbe vacance au soleil, alors qu'il est juste resté planqué chez lui, les volets tirés.

Avec une brochette pareille, vous vous doutez bien que le livre est très spécial. Et je me suis éclatée comme jamais à suivre des péripéties complètement improbables. C'est vraiment dynamique, acide, drôle, malin. J'ai éclaté de rire sur certains passages. Quelque part, je crois que ce livre est aussi très italien: je me demande ce que pourrait donner une éventuelle traduction! J'ai aussi apprécié la vision fort peu romantique de cette Versilie hivernale et abandonnée, prête à ramper aux pieds des Milanais dès que l'été revient. (Moi, je n'ai pas vécu ça comme ça quand j'y étais, mais peut-être qu'il y a plus de Milanais arrogants à Forte que dans la ville où j'habitais.) Mais c'est surtout le style qui vaut le détour. Il faudra absolument que je relise cet auteur... Et je vous fais signe à la seconde où un éditeur français le fait traduire!

[J'indique deux dates pour ce livre, une première version publiée en 2008 ayant été remaniée et ré-éditée en 2012. C'est cette deuxième version que je commente ici.]

lundi 13 janvier 2014

La Cousine Bette (1846)

La Cousine Bette d'Honoré de Balzac repose sur un parti pris intéressant: la Bette dont on parle n'est pas la victime, mais bien le bourreau de l'histoire. Il est assez rare que l'on s'intéresse aux parcours des méchants et il me semble donc important de le souligner...

Bette, une vieille fille laide, déteste sa cousine Adeline et, par extension, toute sa famille. Quand la fille de celle-ci, Hortense, lui "vole" son amoureux (je vous jure que c'est vrai, Hortense, très sympathique elle aussi, "pique" l'homme de sa tante!), Bette décide de ruiner la famille. Elle fait donc alliance avec Madame Marneffe, une très belle jeune femme qui va séduire le mari d'Adeline et en devenir la maîtresse officielle et très coûteuse.


Intrigues et complots de plus en plus complexes remplissent ce roman dans lequel je me suis parfois un peu perdue, beaucoup de choses étant avouées à demi-mot d'une manière qui était peut-être limpide pour le lecteur de l'époque de Louis-Philippe Ier mais qui ne l'était pas toujours pour moi. Le livre faisant presque 500 pages, je pense donc qu'il vaut mieux ne pas commencer par là pour rencontrer Balzac... Il n'en reste pas moins un livre très intéressant, qui rappelle furieusement Les liaisons dangereuses du point de vue de la noirceur des machinations de l'héroïne (d'ailleurs, Balzac établit lui-même le parallèle entre Bette et Madame de Merteuil), et je l'ai lu avec plaisir. Les personnages m'ont même manqué quand je suis arrivée au bout...

Honoré de Balzac, La Cousine Bette
Éditions Folio, 6,20€, 512 pages

samedi 11 janvier 2014

À feu et à sang (La Guerre des clans, tome 2) (2003)

Un an après avoir lu le premier tome, j'ai enfin retrouvé les chats sauvages de Erin Hunter! Et c'est un vrai plaisir que de replonger dans les aventures de Fireheart, notre chaton domestique devenu guerrier du Clan du Tonnerre. Il m'a fallu un peu d'ajustement en début de lecture pour me souvenir de certains événements, mais l'intrigue est quand même reprise un minimum (probablement pour ne pas trop compliquer la vie des jeunes lecteurs à qui la série est destinée) et on s'y retrouve.


(Attention, je lis ces livres en anglais et utilise donc les noms d'origine!)

Les temps restent troublés pour les Clans: RiverClan, plus affaibli que jamais, est revenu dans son territoire, mais ShadowClan et WindClan semblent bien décidés à s'allier pour les chasser à nouveau et récupérer leur rivière et ses poissons. BlueStar, la chef de ThunderClan, essaye de garder la paix. Mais ne devrait-elle pas se méfier de son propre adjoint, Tigerclaw? En effet, Fireheart, notre personnage principal, connaît de bien dérangeantes vérités à son sujet... Et où passe donc ses journées Greystripe, le jeune chat devenu guerrier en même temps que lui?

Il faut dire que, la société des chats sauvages n'étant plus une nouveauté dans ce tome, on sent plus qu'il s'agit de littérature jeunesse. Il y a pas mal de répétitions, avec des expressions qui reviennent tout le temps et des idées reformulées à peu de pages d'intervalle pour être sûrs que le lecteur comprenne bien ce qu'il se passe. Et l'intrigue n'avance pas réellement. Il y a pas mal d'action, mais l'intrigue "de fond" reste la même. Certains soupçons posés dans le premier restent précisément à l'état de soupçon et c'est un peu frustrant.

Malgré cela, je me suis beaucoup amusée avec ce deuxième tome et je compte absolument me procurer le troisième. D'autant plus que j'apprécie vraiment cette société ou chattes et chats sont parfaitement égaux! :) Je pense que j'aurais juste adoré lire cette série quand j'étais enfant... Pas étonnant qu'elle ait tellement marché qu'il y a désormais une vingtaine de livres! :)

jeudi 9 janvier 2014

Bilan 2013 - Cinéma

Côté ciné, 2013 est passé en un éclair. J'ai laissé passer de nombreuses séances par flemme ou excès de travail et je n'ai pas eu l'impression d'en profiter autant que ces dernières années – une impression couplée à la sensation navrante qu'aucun film ne se détachait du lot. Mais je réalise en triant mes tickets qu'il y avait en réalité du bon... Rien de vraiment révolutionnaire, mais une belle proportion de films qui valaient la peine.

Le coup de cœur: Le Monde de Charlie. Film qui m'a beaucoup parlé et que j'ai revu en DVD avec grand plaisir il y a quelques mois. Un film d'ados (pour adultes?) que j'ai trouvé juste et touchant. Il récolte également la palme du film musical de l'année, puisque la musique y tient un rôle important et qu'il m'a fait écouter Heroes de David Bowie en boucle pendant des jours.


Les films que j'ai vus deux fois: Hitchcock, Jurassic Park (hyyyyyyyyyystérie) et Pacific Rim.

Les films bons et flippants: Prisoners et Zulu.



Les films superbes qui m'ont séduite: Cloud Atlas et Oblivion.

Le film qui m'a fait vibrer: Jappeloup.


Les films d'action bien foutus: Gangster Squad, Crazy Joe et No Pain No Gain.


Les films à mention spéciale: Amour (sorti en 2012 mais rattrapé en janvier aux Incontournables de l'UGC), Blancanieves, Lincoln, Mud, Gatsby le Magnifique.

Le film de la Petite séance de l'UGC: La Dernière licorne. Mon dessin animé chouchou sur grand écran pour la première fois...


Les films Culte dont j'ai déjà parlé: La Dolce Vita, Drôle de frimousse, Taxi Driver, Certains l'aiment chaud, du KubrickSept ans de réflexion et enfin Chantons sous la pluie (non chroniqué par manque de temps, mais je le ferai peut-être bientôt... un jour....).

Et les autres: Alceste à bicyclette, Sept psychopathes, Flight, Spring Breakers, Warm Bodies, Les Amants passagers, Quartet, Sous surveillance, Song for Marion, Pop Redemption, Percy Jackson et la mer des monstresMa vie avec Liberace, Blue Jasmine, Le Majordome, L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet, Thor 2, La Reine des neiges et Neuf mois ferme.

mardi 7 janvier 2014

Bilan 2013 - Lectures / Top Ten Tuesday (32)

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire de la blogosphère littéraire. Initialement créé par The Broke and the Bookish, il a été repris en français par Iani.


Le thème de cette semaine
Top 10 des livres lus en 2013

L'heure est au bilan et ce TTT tombe vraiment bien, car je manque de temps pour concocter un beau bilan annuel détaillé comme je l'avais fait l'année dernière et l'année précédente.

Moi qui avais l'impression d'avoir eu une année très fade (à cause de nombreux livres parfaitement inutiles que je ne citerai pas pour ne pas polémiser!!) et peu remplie (par manque de temps), j'ai découvert avec joie que j'ai réussi à passer la barre symbolique des 100 livres lus en 2013, avec un bilan de 104 lectures, et que j'ai finalement bien du mal à en sélectionner seulement 10 pour ce TTT.

On est loin des scores des deux années précédentes, mais bon les affaires cartonnent depuis maintenant un an et demi et ma vie est fort bien remplie sous tous les aspects.... On ne peut pas tout faire!

Voilà donc, après une sélection drastique, les meilleurs livres que j'ai lus cette année... Si vous me suivez un tant soit peu, il n'y aura pas de grosses surprises! :)

1/ La Guerre des Mondes de H. G. Wells. Chroniqué ici.

2/ 2001 de Arthur C. Clarke. Chroniqué ici.

3/ La Fortune de Sila de Fabrice Humbert. Une lecture qui m'a terrorisée... Violence, flux capitaux débridés, mafia, trafics en tout genre: le monde vu par cet auteur est tout simplement affreux. Un vrai coup de poing dans la figure...

4/ La Guerre du Feu de J.-H. Rosny Aîné. Chroniqué ici.

5/ Jane Eyre de Charlotte Brontë. Une relecture chroniquée ici. Quel chef d'oeuvre!

6/ Histoires de dinosaures de Ray Bradbury. Chroniqué ici.

7/ 1984 de George Orwell. Chroniqué ici.

8/ Le Fil du rasoir de William Sommerset Maughan. Chroniqué ici.

9/ L'Adversaire d'Emmanuel Carrère. Chroniqué ici.

10/ The Last Hieroglyph de Clark Ashton Smith. Un recueil qui m'a donné exactement ce que je voulais: de la poésie, des frissons, des cités perdues dans les sables, de la sorcellerie, des monstres, des jungles impénétrables et des créatures épouvantables...

...Et d'autres que je n'oublierai pas de sitôt: le premier tome de La Guerre des Clans, Un héros, D'autres vies que la mienne, Le Dernier des Mohicans, Glacé, Les Contes de Beedle le Barde, Voyage au bout de la solitude, Algun amor que no mate... Les énièmes tomes d'écrivains que j'adore, comme Lovecraft et Maupassant... Bref, tous les compagnons fidèles qui m'accompagnent jour après jour et qui me font oublier les lectures ratées et tout ce qui peut parfois  (malgré tout le positif de cette année) ne pas aller! :)

lundi 6 janvier 2014

Bonjour et bienvenue, Deumilkatorz

Bonne année à tous, chers lecteurs! Qu'elle soit remplie de lectures passionnantes et vous apporte bonheur et prospérité. De mon côté, 2014 commence avec une pile de livres italiens, un bonheur qui ne m'était pas arrivé depuis trèèèèèèès (trop!) longtemps! 


Si vous passez par Florence, prenez le temps de passer par quelques librairies du centre-ville... C'est un plaisir de voir qu'elles sont toujours aussi nombreuses et ne désemplissent pas!