samedi 30 novembre 2013

3001: L'odyssée finale (1997)

Chronique express!



Quel plaisir immense que de retrouver Arthur C. Clarke et son odyssée de l'espace et de la conclure en beauté avec ce merveilleux 3001. C'est le genre de livre que je lis en poussant des petits couinements de bonheur toutes les deux pages et qui pourrait donner lieu, si je ne me contrôlais pas, à une chronique du genre "Holàlàlà c'est trop bien c'est trop bien c'est trop bien j'adore faut absolument le lire comment c'est trop bien j'adore". Le genre de livre qui vous réconcilie avec le genre humain quand vous êtes en mode grognon. C'est intelligent, c'est drôle, c'est bien écrit, c'est plein de petites références que j'aime et ça reprend suffisamment les événements des trois tomes précédents pour qu'on s'y retrouve même si on n'a plus toute l'intrigue en tête (bien qu'il y ait des différences parfaitement assumées par l'auteur). On y parle de Star Trek, on voyage dans l'espace, on discute religion, on rencontre même un dinosaure (oui oui, un dino!!!). Franchement, que demander de plus? Et si les actions finales des protagonistes m'ont un peu déplu, le petit épilogue de trois lignes m'a refait bondir de joie et d'excitation. C'est exactement le genre de phrase qu'on n'oublie jamais une fois qu'on l'a lue, un peu comme on n'oubliera jamais la voix de HAL demander "Just what do you think you are doing, Dave?" une fois qu'on a vu 2001...

Pour vous rafraîchir la mémoire
2001: L’odyssée de l'espace (de Arthur C. Clarke)
2001: L'odyssée de l'espace (de Stanley Kubrick)

mardi 26 novembre 2013

La Bataille de la planète des singes (1973)

Et voilà le cinquième et dernier film des années soixante/soixante-dix sur la Planète des singes et une belle boucle de bouclée pour moi et les personnages de la saga.

Après la rébellion des singes dans La Conquête de la planète des singes, les villes du monde entier ont été détruites dans une terrible guerre nucléaire (comme nous le savons depuis la fin du premier film) et les seuls survivants (accompagnés de quelques beaux chevaux!! ^^) ont trouvé refuge dans la forêt. César, premier singe parlant de notre époque et meneur de la rébellion, règne en roi bienveillant sur cette société de singes et d'humains vivant à peu près en harmonie. Mais les tensions montent et il a parfois bien du mal à garder le contrôle des gorilles et notamment du général Aldo, qui ne rêve que d'une chose: emprisonner les humains rescapés et les réduire en esclavage comme eux-mêmes, bien avant, avaient réduit en esclavage les singes.


Puis, sur le conseil d'un homme qui lui parle des archives contenant des vidéos de ses parents Zira et Cornélius, César décide de se rendre en ville pour en apprendre plus sur eux. Mais les humains mutants qui survivent tant bien que mal dans les souterrains, menés par un individu particulièrement assoiffé de sang – le pendant humain du général Aldo –, ne voient pas sa présence et celle de ses deux compagnons d'un bon œil; et soudain, singes et humains s'affrontent de nouveau.


Comme les précédents volets de la saga, ce film aborde la notion du voyage dans le temps et du rapport entre présent et futur: comment ce que je sais du futur influence mes actions du présent et donc le futur en question, comment puis-je changer un futur dont je ne veux pas, comment ne pas répéter les erreurs du passé. C'est bien mené et j'ai cru un bon moment que le film se terminerait sur une note noire et [spoiler] mettrait en place la société du premier film, où les gorilles font la loi et les humains ont régressé au point de ne même pas savoir parler.

César a un rôle très intéressant. En digne fils de sa mère, il incarne la raison et la compassion. Toujours à la recherche de la solution la plus juste, il hésite entre sa peur des penchants violents de l'être humain et sa confiance en certains individus de cette espèce. Il m'a un peu rappelé Gandalf et son grand sens des responsabilités. Il m'a aussi fait beaucoup de peine, car son côté idéaliste le rend parfois plus vulnérable qu'un autre aux aléas du sort et à la méchanceté de certains.


Chez les humains comme chez les singes, on oscille entre pulsions violentes et bon sens, avec une palette archétypale mais intéressante de personnages. J'ai beaucoup aimé les orang-outans pleins de sagesse (et le premier d'entre eux, en plus, est joué par John Huston!!!) et le fils de César (le petit Cornélius), qui [spoiler] aura malheureusement le rôle d'un Abel: tué par Aldo, il est la première victime de meurtre de la population des singes, aucun singe n'en ayant jamais tué un autre jusque là. Comme le dit MacDonald, les singes sont désormais devenus humains...

De la manière dont j'interprète la fin de ce film ([spoiler] César a réussi à changer le futur et l'horrible société dont venaient ses parents ne verra finalement pas le jour), je trouve qu'il s'agit d'une belle fin optimiste pour cette série et surtout d'un beau retour en grâce après un quatrième opus très décevant. Clairement ancrée dans son époque et dans la peur du nucléaire, la saga aborde néanmoins des sujets d'actualité avec justesse et j'y ai tout à fait trouvé mon compte. Il ne me reste qu'à regarder le remake de Tim Burton et à voir comment elle avait été remise au goût du jour dix ans après la chute de l'URSS...

dimanche 24 novembre 2013

Un largo silencio (2000)

Après plusieurs livres difficiles à lire, voici une lecture en espagnol qui m'a remotivée et que j'ai vraiment appréciée. Un largo silencio de Angeles Caso (qui n'a pas été publié en français) est l'histoire d'une famille uniquement composée de femmes qui revient s'installer dans sa ville natale, Castrollano, une ville créée par l'auteur et située quelque part au bord de la mer.


Nous sommes fin 1939 et la guerre civile est finie. Franco et les nationalistes ont gagné et le temps est aux représailles contre les républicains. Ces femmes avaient justement fui Castrellano face à l'avancée des troupes de Franco, de peur d'être fusillées au moment de la victoire des nationalistes, la famille étant nettement à gauche. Le père est mort en exil; le fils est mort sur le front en combattant justement pour le côté républicain; le mari d'une des filles croupit en prison à Madrid.

Menées par la matriarche, ces femmes reviennent en ville dans l'espoir de retrouver, autant que possible, leur vie d'antan. Mais tout a changé et leur défaite, déjà établie sur le plan militaire, va continuer jour après jour dans une ville qui ne veut plus d'elles. Leur appartement a été loué à d'autres et la propriétaire ne veut même pas entendre parler de locataires rouges. Pour les filles qui doivent travailler, les portes des magasins sont fermées: les commerçants ne veulent pas donner de travail à des personnes n'ayant pas le certificat d'adhésion au Mouvement national. Et pour elles, impossible de l'obtenir.

Avec une plume que j'ai trouvée très juste et très pudique, c'est donc une longue suite de désenchantements et de souffrances que nous offre Angeles Caso. Elle explore les pensées effrayées et pourtant douces de ces femmes qui vont payer pour avoir osé rêver d'un monde plus juste et qui vont perdre tout ce qui donnait encore un sens à leur vie durant l'exil: l'appartement, l'amitié, l'amour parfois.

Avec une utilisation du futur très intéressante, elle jongle entre le présent du retour à Castrollano, le passé de l'exil et de la vie avant et enfin ce que chaque femme, à un moment donné, devra faire pour faire face et retrouver une place dans le monde. Et ce n'est pas gai. On ne peut qu'admirer ces pariahs qui gardent la tête haute et qui continuent d'essayer, tant bien que mal, de trouver de quoi manger et de se soutenir les unes les autres, et qui sont prêtes aux plus grands sacrifices pour ceux qu'elles aiment, comme Maria Luisa quand elle visite la prison où est enfermé son mari Fernando...

J'ai été séduite par ce livre immédiatement, dès les premières pages. Et à la fin, devant un piano particulièrement triste, j'ai pleuré pour la première fois sur un livre en espagnol. C'est dire si l'émotion était là et a réussi à m'atteindre malgré que cette langue soit celle que je maîtrise le moins bien. Et le titre, Un long silence, justifié par une vieille dame habillée en noir prenant le train en même temps qu'une autre femme, bien plus jeune, elle aussi habillée de noir, convient parfaitement à cette époque trouble, où la peur des vaincus se mêlait à l'exultation arrogante des vainqueurs, qui se sont accordés tous les droits. Et il convient aussi parfaitement à ce qui commençait alors, trente six longues années de dictature franquiste...

vendredi 22 novembre 2013

Oblivion, ou de l'importance de la musique au cinéma

Des fois, on loupe une rencontre. Quand je suis sortie du cinéma après avoir vu Oblivion, je n'étais pas hyper emballée. J'avais trouvé que le film n'allait pas assez loin et tenait trop le spectateur par la main (c'est le genre de film où on ne prend jamais le risque que le spectateur ait à réfléchir tout seul) et je n'avais pas été tout à fait convaincue par le retournement en cours de scénario, sans parler d'un personnage féminin principal joué par une actrice fadasse au possible et d'une géographie quelquefois surprenante. J'avais bien aimé, bien sûr, car c'était un beau film et que je suis très friande de Tom Cruise; mais ce n'était pas non plus inoubliable.

Et ce n'est, effectivement, pas le film de l'année (à supposer qu'il y en ait vraiment eu un à encenser cette année, question à laquelle il faudra répondre dans un peu plus d'un mois...) ou un film révolutionnaire et exceptionnel. Mais, plusieurs mois après sa sortie et sur une idée de l'Homme, j'ai commencé à écouter la bande originale d'OblivionC'est le genre de musique qui vous prend aux tripes et vous fait tout oublier. Qui vous plonge immédiatement dans un univers parallèle. Et j'ai soudain revécu le film plus intensément que lorsque je l'avais vu au cinéma. Mon souvenir a commencé à évoluer et à se teinter de tendresse et de nostalgie. J'ai eu envie de le revoir et je l'ai aimé de manière rétroactive. Et c'est avec grand plaisir que je l'ai revu sur une télé. Ses défauts sont toujours là. Mais j'y trouve une atmosphère ensorcelante qui donne envie de s'y replonger, une nostalgie à vous briser le cœur, des sentiments subtils entre les deux équipiers. Et un monde absolument superbe. Des paysages incroyables. Une piscine à vous couper le souffle. Des souvenirs qui affleurent là où tout ce qui faisait notre vie a disparu...

M83, le groupe qui a composé la BO, a su donner une âme à cette musique. C'est appréciable à une époque où toutes les grosses productions américaines copient à l'infini la musique de The Dark Knight Rises et Inception; et c'est ce qui a donné une âme à ce film et, à mes oreilles et à mes yeux, l'a sauvé de l'oubli.


mercredi 20 novembre 2013

Gouttière (1989)

Chronique express!


Voilà une plongée fort instructive dans l'esprit d'une chatte aux noms multiples: Gouttière, Jolie-Jolie, Poils d'Ange, Lucie. Outrée par l'attitude de son homme, elle décide un soir de quitter sa maison et nous offre le long récit de sa vie pleine d'aventures. Avec un style très vivant et mordant, qui correspond assez bien à l'idée que je me fais du langage des chats, elle parle de tous les êtres humains qu'elle a rencontrés et qui l'ont accueillie et aimée ou, au contraire, traitée avec bêtise et égoïsme. J'ai passé un très bon moment avec cette belle leçon d'humanité et de félinité dispensée par un Remo Forlani qui m'a parfois vivement rappelé mon adoré Cavanna! Et si on y ajoute un Paris plein de recoins, de chats et de gens originaux, même les quelques exagérations amoureuses sont bien passées...

"Avec la chatte, le chat, c'est une autre histoire. En amour, comme dans tout, nous sommes nobles. Nous aimons un peu qui nous aime beaucoup et beaucoup qui nous aime démesurément."

Un livre approuvé par Chat, qui ronronnait furieusement dans mon lit pendant ma lecture.

Remo Forlani, Gouttière
Éditions Folio, 10,50€, 446 pages

lundi 18 novembre 2013

1984 (1948)

Difficile de parler de cette lecture! Tout le monde connaît 1984 de George Orwell et en parler sans répéter ce qui a déjà été dit ailleurs est bien au-dessus de mes capacités. Je vous dirai donc seulement que c'est une lecture tout simplement incroyable et l'un des textes les plus marquants que j'aie jamais rencontrés. Le genre de lecture au cours de laquelle j'ai senti mes cheveux se dresser sur ma tête.



Orwell présente un monde très complexe et effrayant, mais de manière simple et claire. On ne s'ennuie pas une minute et l'on veut vraiment savoir ce qu'il va se passer dans la vie de cet employé qui passe ses journées à réécrire le passé de manière à ce qu'il corresponde parfaitement aux désirs présents du Parti (réécriture qui, une fois qu'elle a été faite, n'a jamais eu lieu: une fois qu'il est écrit quelque part que le passé a été comme ça, il a toujours été comme ça). Big Brother, le chef du Parti, est omniprésent sur les murs de la ville et dans les esprits des habitants, et le Parti, et surtout sa police (la thoughtpolice), surveille les habitants en continu à travers les écrans omniprésents.

L'élément qui m'a le plus marquée est l'importance du langage. Le Parti, dans sa volonté d'anéantir la moindre opposition potentielle à sa toute-puissance, réinvente l'anglais et en fait une nouvelle langue plus simple, le Newspeak. Inutile d'avoir beaucoup de mots ou de verbes: on ne garde que l'essentiel. À terme, en faisant disparaître les mots gênants tels que liberté ou égalité, le locuteur lambda ne pourra plus contester le Parti parce qu'il n'aura même pas les mots nécessaires pour penser sa contestation. (Dans ce contexte, il est évidemment formellement interdit de connaître une langue étrangère...) C'est ce jusqu'au-boutisme de l'absolutisme qui, s'il est relativement peu réaliste du faut qu'il faut énormément de temps pour faire changer une langue en profondeur, m'a le plus effrayée...

Un livre à lire absolument!

dimanche 10 novembre 2013

L'Empire des fourmis (1925)

Chronique express!


Voilà un recueil de nouvelles de H. G. Wells (publié en 1925 mais réunissant des nouvelles écrites bien plus tôt) très réussi et très diversifié, un aspect toujours important dans ce type de lecture. Si The Flowering of the Strange Orchid et In the Avu Observatory relèvent presque du fantastique et pourraient pratiquement avoir été écrites par un Lovecraft ou un Clark Ashton Smith, The Land Ironclads est en revanche une belle nouvelle d'anticipation dans la lignée de La Guerre des mondes. Les fourmis particulièrement malines de The Empire of the Ants donnent des petits frissons de panique, A Deal in Ostriches est particulièrement drôle et The Beautiful Suit et The Pearl of Love sont de beaux contes à la fois cruels et pleins de sagesse. The Stolen Bacillus et The diamond Maker, moins faciles à qualifier, sont également très bonnes. En bref, que du bonheur! Wells aura décidément été la découverte majeure de l'année 2013...

vendredi 8 novembre 2013

La Machine à explorer le temps (1895)

Chronique express!


H. G. Wells me va si bien – après L'Île du Docteur Moreau et surtout la merveilleuse Guerre des mondes, j'ai aussi beaucoup aimé cette Machine à explorer le temps (The Time Machine), premier roman de ce grand maître de la science-fiction. C'est une belle satire sociale de l'époque, l'Explorateur du Temps se retrouvant catapulté en l'an 80 000 et quelque chose, époque à laquelle l'humanité a bien changé mais reflète encore une répartition des tâches amorcée pendant l'ère industrielle. L'opposition entre le monde du dessus et le monde d'en-dessous (qui rappelle fortement Métropolis) est assez transparente et se devine facilement, mais elle n'en est pas moins parlante... et d'actualité. En plus, les livres de cette époque sont (parfois) merveilleusement désuets: j'adore imaginer une histoire de voyage dans le temps ayant pour héros un gentleman britannique distingué. :) Je crois que c'est ce mélange entre modernité et vintage qui fait le force des romans de Wells... Et qui m'a permis de me plonger avec enthousiasme dans une édition bilingue dont je ne lisais que la page de gauche, vu que la page de droite était en français et ne m'intéressait pas (sauf pour évaluer la manière dont le traducteur avait traduit certaines tournures intéressantes). Je reviens bientôt avec L'Empire des fourmis!

mercredi 6 novembre 2013

La Crayon du charpentier (1998)

Chronique express!


Et encore un foirage: voilà l'énième bouquin en espagnol (une traduction du galicien) auquel je n'ai pas compris grand-chose. Originellement intitulé O lapis do carpinteiro, ce roman de Manuel Rivas raconte l'histoire d'un gardien de prison franquiste qui regarde un de ses prisonniers dessiner, puis qui se prend vaguement d'affection pour un autre prisonnier, dans le contexte particulièrement macabre des débuts du franquisme. J'aurais dû lire des résumés en français avant de commencer car ils me donnent maintenant envie et que je réalise à quel point je suis passée à côté de la première moitié du livre (la deuxième, ça allait un peu mieux). Que la peste emporte mes lacunes linguistiques!

Allez donc voir ailleurs si ce livre y est!

lundi 4 novembre 2013

Le Père Goriot (1835)

Chronique express!


Grand classique de la littérature française, Le Père Goriot de Balzac est un beau roman forts en contrastes: d'une part, l'ingénuité et les bons sentiments (parfois refoulés) de Rastignac, jeune homme de province fraîchement débarqué à Paris, de l'autre la méchanceté, l'égoïsme et l'horreur d'une société hypocrite et mesquine. Difficile d'arriver à la dernière page sans être soulevé d'horreur face au destin ô combien tragique du père Goriot et aux petites bassesses des personnages. Je garde un dégoût particulier pour Madame Vauquer, qui tient la pension bourgeoise où se déroule l'histoire, à cause des draps à la fin du livre... :| Balzac avait quelque chose à dire contre l'humanité (un peu comme Zola et Maupassant, autres champions de l'abomination sociale) et il le dit bien, c'est vraiment un plaisir de le lire. Si je n'ai pas trouvé ce roman tout à fait aussi percutant que Eugénie Grandet et Le Colonel Chabert (peut-être l'effet de surprise est-il passé?), je l'ai en revanche nettement préféré à La Peau de chagrin... Et c'est avec enthousiasme que je garde un œil sur La Cousine Bette, qui m'attend dans ma PAL.

Honoré de Balzac, Le Père Goriot
Éditions Folio, 4,40€, 436 pages

vendredi 1 novembre 2013

Mma Ramotswe détective (1999)

Chronique express!



The No. 1 Ladies' Detective Agency d'Alexander McCall Smith: un moment de lecture super agréable au Botswana... et un cadeau de départ vraiment très réussi pour me consoler de la fin de mon expérience suédoise (et de mon retour dans le merveilleux monde des freelance). L'histoire d'une grosse dame, Precious Ramotswe, qui décide à trente-cinq ans de devenir détective privée, et plus précisément la première et seule détective privée femme du pays! Un personnage savoureux et nuancé, très têtu et intelligent, mais aussi très humain au final. Et des enquêtes amusantes qui se lisent facilement mais ne sont pas pour autant si légères que ça. Ce voyage dans le sud du continent africain était vraiment délicieux et je ne dois pas être la seule à avoir apprécié le voyage, vu que l'auteur (un homme blanc d'origine écossaise né au Zimbabwe à l'époque où ce pays s'appelait la Rhodésie) a déjà publié 12 autres tomes des aventures de cette enquêtrice en flagrant surpoids! :) :)