Chronique express!
Ne prenez pas peur face à cette couverture horrible... 😉
Bien que je n'aie lu aucun roman d'Haruki Murakami, j'ai eu envie de lire ce court ouvrage sur la course à pied et l'écriture à cause d'une vidéo de Samantha Bailly (à 4:08). L'auteur japonais y parle surtout de la course, une activité sportive pour lui indissociable de l'écriture. Quand il a décidé d'écrire un roman, Haruki Murakami a vendu son club de jazz et s'est consacré à l'écriture à temps plein. En parallèle, il a adopté une routine sportive stricte afin de conserver une forme physique suffisante pour écrire. Il court presque tous les jours, prend part à un marathon et un semi-marathon par an et a même participé à un ultra-marathon (une course de 100 km). Dans cet ouvrage rédigé en 2005, il prépare le marathon de New York.
Cette lecture est indéniablement prenante. Je m'intéressais plutôt à l'écriture, qui est nettement minoritaire, mais au final je me suis retrouvée dans les passages sur la course. Pas que je coure, entendons-nous – au contraire, j'ai haï cette discipline de toutes mes forces quand j'ai été contrainte de la pratiquer à l'école – mais je suppose que le dépassement de soi parle à tous. Le fait de préparer une performance en se donnant des objectifs et en s'entraînant est tout à fait transposable à l'équitation, par exemple. (Mais quelle idée de courir un ultra-marathon, j'ai eu mal pour lui tellement l'effort est démesuré pour les muscles. 😱) Haruki Murakami aborde aussi le vieillissement de son corps et la baisse de ses capacités, qu'il lui a tout simplement fallu accepter. En revanche, je n'ai pas aimé le style, qui m'a paru froid et presque mécanique et m'a empêchée de vraiment plonger dans ma lecture.
Éditions 10/18. Traduit du japonais par Hélène Morita.
Je ne savais pas que cet auteur avait été coureur de marathon tiens. Il a fait ça professionnellement ?
RépondreSupprimer@Tigger Lilly: Non, c'était juste pour le plaisir et il ne semble même pas avoir été encadré (en tout cas, il ne mentionne aucun entraîeur – le fou). J'ai du mal à saisir ce genre de plaisir mais après tout des tas de gens adorent faire des marathons... :)
SupprimerSans être incroyable, je la trouve marrante cette couverture. ^^
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé les nouvelles que j'ai pu lire de l'auteur, vraiment d'un genre particulier, du coup ça me tente. D'autant plus que le côté sportif me tente aussi. Il n'y a que le côté froid qui me refroidit un peu...
@Baroona: Ah, tu es la deuxième personne à me dire que c'est particulier. Tu as lu quoi?
SupprimerHuhu bravo pour le côté froid. Mais tu peux lire en courant, ça te réchauffera... (Insérer un smiley eu regard dément ^^)
Ses deux gros recueils, "L'Éléphant s'évapore" et "Saules aveugles, femme endormie" - "Après le tremblement de terre" aussi, mais j'ai trouvé ça bien moins bon. C'est presque toujours le même fonctionnement, des histoires normales qui d'un coup basculent à partir d'un élément fantastique/irréel, sans vraiment de finalité. Et ça fonctionne, sans trop savoir pourquoi, il y a quelque chose qui se dégage de ces textes. ^^
SupprimerOui, bon, euh... je dois avouer n'avoir pas du tout fait ce jeu de mot volontairement - oui, c'était quasiment plus dur de ne pas le faire exprès que l'inverse. >.<
@Baroona: Ok merci. J'ai surtout entendu parler de Kafka sur le rivage et 1Q84, forcément. J'essairai peut-être de le lire un jour, ce que tu dis est plutôt alléchant!
SupprimerTu joues sur les mots plus vite que ton ombre :D
J'ai dû lire 2 titres de l'auteur. Il a un style particulier je trouve et j'ai du mal à me décider à le lire malgré que ce soit un auteur encensé.
RépondreSupprimer@Ite: De quels titres s'agit-il? Je ne sais pas trop si je m'y mettrai de mon côté, je n'ai pas l'impression que ce soit trop mon truc, en même temps le commentaire de Baroona ci-dessus me donnait plutôt envie.
SupprimerLe 1er tome d'1Q84 et Au sud de la frontière...
RépondreSupprimerNon mais il écrit bien et c'est prenant ses histoires, c'est juste que je n'arrive pas à me convaincre d'y retourner.
@Ite: Ok je note. Je ne pense pas me pencher sur 1Q84 du fait que c'est une trilogie, si j'essaye ce sera certainement avec quelque chose de plus court.
SupprimerC'est marrant que tu parles de style froid, le roman que j'ai lu de lui m'a laissé un souvenir plutôt alambiqué xD
RépondreSupprimer@Vert: C'était quel roman? :)
SupprimerC'est La fin des temps je crois. Il y avait une licorne en couverture, je me rappelle de ça et d'une séquence dans un resto italien qui m'avait donné faim xD
Supprimer@Vert: Lol. Ok je note la présence d'une licorne. ;) Le titre est de circonstance...
SupprimerJe ne savais pas que Murakami était à fond sur la course comme ça ! Tu devrais lire Kafka sur le rivage de lui, c'est un chef d'oeuvre !
RépondreSupprimer@Shaya: À fond et totalement fou, d'ailleurs: il fait tout tout seul et n'a pas d'entraîneur! Ok je note pour Kafka, de toute façon c'est là que je commencerai si je le lis, car 1Q84 est bien trop long pour une découverte.
SupprimerJamais lu cet auteur, dont je ne connais finalement que 1Q84 (de nom). Et je ne connaissais pas le titre Kafka sur le rivage, je viens de lire le résumé et ça me tenterait bien en fait, le dépaysement du Japon ça peut être sympa ! (Et un livre de plus dans la liste de souhait, un !)
RépondreSupprimer@Ksidra: Kakfa me tente bien aussi. restera à trouver l'occasion et le temps quand la vie aura repris. ^^
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