lundi 30 mai 2022

Au-delà de la pénétration (2020)

Chronique express!

J’ai repéré cet essai de Martin Page sur la pénétration chez Shaya, qui me l’a gentiment prêté (merci! 😊). L’auteur, que je n’avais jamais lu mais dont j’ai entendu dire du bien à l’époque de l'Apiculture selon Samuel Beckett, aborde la pénétration sexuelle dans ce qu’elle a de plus classique aux yeux d’innombrables personnes: la pénétration d’une femme par un homme et son pénis. Il estime qu’il est possible de remettre en question cet acte suprême, d’avoir des relations sexuelles sans pénétration de manière générale ou sans pénétration de la femme par l’homme. Même si la première partie voit, selon moi, du politique là où la plupart des gens n’en mettent pas, c’est super intéressant, et raconté avec un ton vif et quelques expressions rigolotes qui rendent l’essai très facile et plaisant à lire.

Comme je le pensais, c’est la partie témoignages qui m’a le plus intéressée. Une vingtaine de personnes ont parlé de leur rapport à la pénétration. Certaines n’aiment pas ça, certaines ne peuvent pas en faire pour des raisons de santé, certaines ont exploré autre chose, certaines ont élargi le spectre de la pénétration avec des jouets ou en pénétrant l’homme. C’est parfois flippant dans le cas de certaines femmes au passé lourd, parfois touchant quand on voit des couples s’adapter aux aléas de santé, parfois encourageant quand on voit que, oui, certains assument leur sexualité pleinement et en toute tranquillité. Je trouve ça chouette de vivre dans une société où ce genre de bouquin peut exister, où certains osent parler avec une certaine liberté de ce sexe qui aura fatalement une influence sur la vie de chacun. Félicitations à Martin Page d’avoir eu cette idée!

mercredi 25 mai 2022

Le Charmeur (2010) + L'Envoûteur (2011)

Une fois n’est pas coutume, j’ai lu de la romance à tendance érotique! J’ai en effet récupéré des romans traduits par une amie, Lise Capitan Gibert, ce qui m’a permis de découvrir la collection Milady Romance. Direction l’Écosse, ses Highlands et ses highlanders aux fesses musclées sous les tissus en tartan! 🤩


Le Charmeur (Héritiers des Highlands, tome 2)
Lorsqu’elle visite la cour d’Angleterre en 1685, à l’occasion du couronnement de Jacques II, Isobel rencontre un compatriote écossais avec qui elle échange quelques baisers torrides. Hélas, il s’avère rapidement que le jeune homme est un membre du clan des Mac Gregor, ennemi de la famille d'Isobel. Une fois son séjour à la cour terminé, elle repart en Écosse, bien déterminée à l’oublier. Mais bien sûr, le beau Tristan ne tarde pas à partir sur ses traces…

L’Envoûteur (Héritiers des Highlands, tome 3)
Également présente à la cour à l’occasion du couronnement de Jacques II, Mairi Mac Gregor, sœur de Tristan, retrouve son amour de jeunesse, Connor, qui l’a abandonnée sept ans plus tôt pour servir le roi d’alors, Charles II. Une trahison qu’elle juge impardonnable: Connor l’a abandonnée elle, il a abandonné l’Écosse et il s’est mis au service d’un souverain protestant. Hélas, il est toujours aussi beau…

Ces deux romans de Paula Quinn sont de la romance comme on l’imagine: il n’y a pas tellement d’histoire, les personnages tombent amoureux au premier regard et frôlent l’orgasme au moindre baiser, la protagoniste gifle son prétendant, l’homme est expérimenté sexuellement tandis que la femme est vierge ou n’a couché qu’avec lui, il y a la menace d’un mariage forcé (pour elle dans les deux cas, mais aussi pour lui dans le deuxième roman)… Du bon vieux roman Harlequin historique, quoi. 😄

Dans le premier roman, Isobel noue ses cheveux en une grosse tresse et, à un moment donné, elle tourne les talons tellement vite que sa tresse gifle quelqu’un sous l’effet du mouvement! Ça m’a bien fait marrer.

Ce qui m’a marquée le plus, c’est la structure du texte: le récit se consacre essentiellement à alterner les lignes de dialogue et les descriptions gestuelles (les personnages passent leur temps à relever les yeux, hausser les sourcils, tendre la main, etc. etc.). Je suis sensible à ce genre de chose car je rencontre souvent ça dans les romans que je traduis et que ça me rend un peu zinzin.

Dans le deuxième roman, il y a un élément d’intrigue politique, puisque Mairi, fidèle à l’Écosse, fait partie d’une milice qui traque les caméroniens et que le nouveau roi, Jacques II, est catholique, ce qui ne plaît pas à tout le monde. J’avoue que j’ai eu du mal à comprendre les enjeux, car je ne connais rien à l’histoire du Royaume-Uni hormis la Seconde Guerre mondiale, mais c’était, justement, intéressant d’en savoir un peu plus. Ce tome est quand même moins amusant car il y a tout un aspect "femme tigresse" et "homme bien décidé à la dompter" assez insupportable – d’ailleurs, le titre anglais est Tamed by a Highlander, c’est-à-dire "Domptée par un Highlander". Dans le premier, au moins, Tristan et Isobel donnaient plus l’impression de partager un amour sincère, même s’ils étaient bien embêtés par le fait que leurs deux familles se détestent. 😉

Un avantage non négligeable: ces romans se lisent super vite! Ils font tous deux 470 pages et j’en ai lu en un jour et demi et un en 24 heures. Bon, la deuxième fois, il y a eu une insomnie qui a bien aidé, mais vous voyez la vitesse!

vendredi 20 mai 2022

Saurian. A Field Guide to Hell Creek (2018) 🦖🌳

Il y a quelques mois, Valéoraptor attirait mon attention sur un livre sur les dinosaures un peu particulier: Saurian. A Field Guide to Hell Creek de Tom Parker, Chris Masna et RJ Palmer. Le projet principal est un jeu vidéo du même nom, développé par Urvogel Games, et cet ouvrage est sorti en complément. Vu son avis enthousiaste, j’ai acheté le livre à mon tour.

Eh bien, il avait raison. Saurian est une vraie merveille. C’est véritablement un guide et il porte donc bien son nom: il présente de nombreuses espèces de la faune et de la flore de Hell Creek, une formation rocheuse située aux États-Unis, plus précisément dans le Montana, le Wyoming et les deux Dakota, et très célèbre dans le monde de la paléontologie pour les nombreux fossiles de dinosaures qui y ont été retrouvés. L’époque étudiée date d’il y a 66 millions d’années, quand vivaient quelques-uns des dinosaures les plus célèbres. Comme l’inégalable Tyrannosaurus rex, représenté en couverture.

Chaque espèce a une page présentant succinctement son habitat (car la région n’est pas uniforme et possède aussi bien des zones marécageuses que des parties plus sèches, des plaines que des plateaux…), sa morphologie au fil de sa vie, ses habitudes alimentaires et sociales… Pour les arbres, par exemple, on a des croquis de l’arbre adulte, de ses feuilles et de ses fruits. Un vrai livre de biologie, en quelque sorte. Sauf que toutes les espèces ont disparu depuis des lustres. 😍

Edmontosaurus. 💖

Le clou du spectacle, bien sûr, c’est la partie sur les dinosaures. Une vraie merveille. Une merveille tellement merveilleuse que… je me suis penchée sur le jeu vidéo.

Bon, heureusement, je ne connais vraiment rien aux jeux vidéo et je doute de me mettre à la chose un jour (d’une part parce qu’il y aurait sûrement une période difficile pour comprendre comment ça marche, et d’autre part parce que, si je dépassais cette période et j’accrochais le jeu, je n’aurais plus de vie), mais celui-ci est quand même très tentant, puisqu’on y incarne un dinosaure. C’est un jeu de survie, je crois. Vous choisissez quelle espèce vous voulez être, puis vous éclosez et vous devez survivre dans l’environnement de Hell Creek jusqu’à l’âge adulte.

En gros, vous pouvez jouer à être un dinosaure.

Je répète: vous pouvez jouer à être un dinosaure. 👀

C’est merveilleux.

En plus, les visuels sont pas mal du tout et il y a une vraie démarche scientifique derrière. Je vous invite à jeter un œil à la FAQ pour vous faire une idée.

Le jeu est déjà disponible sur Steam, dans une version non définitive, et le développement poursuit sa route.

Il va sans dire que je veux impérativement traduire Saurian, dans sa version livresque, en français. C’est mon nouvel objectif de vie pro et perso. J’ai contacté l’éditeur anglais, Titan Books, qui m’a dit que les droits sont libres pour la France. Il faut donc que je trouve un éditeur français motivé pour les acheter et financer toute la production de la version française (dont mes droits d’auteur, que je suis bien sûr prête à revoir à la baisse pour soutenir le projet 😇). J’ai déjà contacté trois éditeurs, mais vos avis m’intéressent: qui, à votre avis, peut vendre un beau livre en grand format sur un habitat naturel disparu?

Pour finir, le récit d’un achat compliqué:

L’année dernière, j’ai supprimé mon compte Amazon. Les raisons sont multiples, mais, en gros, ça fait partie de ma vie post-COVID: agir (encore) plus en adéquation avec mes valeurs. Je n’avais pas commandé chez eux depuis 2018, mais le simple fait d’avoir encore un compte "au cas où" me gênait. Donc, je l’ai supprimé. Mais bien sûr, cela complique l’achat de livres en anglais. (Je précise que je possède aussi un compte The Book Depository, sur lequel je n’ai pas passé de commande depuis au moins cinq ans – car The Book Depository, c’est Amazon aussi –, mais que je n’ai toujours pas supprimé car il faut d’abord que je recopie tous les titres de ma liste d’envies quelque part pour ne pas les oublier. 😅)

N'ayant pas trouvé Saurian sur des sites de vente en ligne français, par exemple celui de la Fnac ou de Shakespeare and Company à Paris, j’ai décidé de commander directement auprès de l’éditeur anglais, Titan Books, qui passe par le site des boutiques Forbiden Planet, les deux entreprises étant liées. Entre le prix du bouquin, les frais de port et le taux de change livre sterling > euro, qui a probablement joué en ma défaveur, j’ai payé ce bouquin… 54€.

La vache.

Quand le bouquin est arrivé en France, j’ai dû ajouter à cela 7 ou 8 € de frais de douane (je ne sais plus exactement), ce qui a fait monter le prix à 61 ou 62€.

Fuck le Brexit.

Saurian est sans aucun doute le livre qui m’a coûté le plus cher de toute ma vie.

Heureusement qu’il a tenu ses promesses et qu’il est vraiment beau. 💓

Il se trouve que je suis à une période de ma vie où l’argent n’est plus un problème, malgré des périodes tendues ponctuelles, et que j’ai donc pu payer cette somme sans difficultés particulières. (J’aimerais bien remonter dans le temps et le dire à la fille qui se désolait en 2016 et 2017...) Et il se trouve aussi que je préfère donner plus d’argent à des entreprises que j’estime plutôt que d’économiser en recourant aux services d’une entreprise que je n’estime pas, y compris si cela implique de m’acheter moins de choses au final. Mais bon, là, ça a été un sacré prix à payer pour éviter la multinationale. 😅

dimanche 15 mai 2022

La Péninsule aux vingt-quatre saisons (2014)

Qu’est-ce que je l’ai attendu, ce roman de Mayumi Inaba! Chroniqué en 2018 par Marilyne, puis en 2019 par la Petite marchande de prose, il restait éternellement disponible uniquement en grand format quand je le demandais en librairie. En avril 2022, enfin, je l’ai vu sur une table chez Gibert: il était sorti en poche!

Une illustration superbe de Flora Waycott.

Et ça été la déception. Ahah.

Ce récit d’une année passée à la campagne, dans une péninsule du Japon distante de plusieurs heures de Tôkyô, avait tout pour me plaire: isolement loin de la ville et de la foule, protagoniste d’âge mûr (la cinquantaine ou plus, étant donné qu’elle mentionne qu’elle est ménopausée) et sans enfant, présence d’un chat, observation tranquille de la nature et de son évolution au fil des saisons… Tout ce dont je fantasme, en bonne banlieusarde entourée d’immeubles.

Mais la sauce n’a pas pris. Le style ne m’a pas semblé transcendant dans l’absolu et le texte français est saupoudré d’anacoluthes et de petits problèmes de structure qui m’ont gênée (hmm, les éditions Picquier... En même temps, ils écrivent un nombre en chiffres dans le titre, j'aurais dû me douter de quelque chose... 🤯). Et comme dans Vingt ans avec mon chat, la narratrice (voix de l’autrice ou "simple" doublon?) m’a semblé fort peu dégourdie. Pas qu’elle ait quelque chose de spécifique à faire, car il n’y a guère d’action ici (et ceci n’est pas une critique: je suis réceptive aux livres où il ne se passe rien). Mais elle reste parfois bouche bée ou éberluée (je n’ai pas noté le terme exact) devant des choses qui me semblent mériter peu d’importance… 🤔 Et comble du malheur, on ne voit pratiquement jamais le chat. 😾

Alors, ce n’a pas non plus été l’agonie, entendons-nous bien, mais je suis restée à distance de ce récit, ne me retrouvant réellement que dans le besoin, passé et passé par la narratrice, de vivre dans la grande ville qu’est Tôkyô afin d’être noyée dans la foule, le bruit et l’agitation. Moi aussi, j’ai tendance à me noyer dans le bruit ambiant pour ne pas entendre le silence…

Une chose positive que je veux retenir: j’ai lu la première moitié de ce roman dans le train de Munich à Paris. Un trajet long. Beaucoup plus long qu’un vol en avion. D’abord trois heures dans un train régional, puis un peu moins de trois heures dans un TGV. Un trajet que j’ai fait en train par choix, en partie parce que j’ai développé une sorte de peur-haine irrationnelle de l’avion (ça, c’est la mauvaise raison), en partie parce que le train pollue beaucoup moins et en partie parce que j’aspire à PRENDRE ce temps que je n’ai pas, à aller LENTEMENT, à REGARDER où je suis quand j’y suis. À vivre ma vie post-COVID telle qu’elle m’est apparue avec une certaine clarté en 2020. Évidemment, la sensation de fin du monde, qui incitait à tout changer, et les bonnes résolutions du confinement, qui étaient intimement liées à ce moment de pause forcée et presque hors du temps, ont buté sur la réalité de la vie contemporaine. Mais je peux agir sur certains points, et voyager en train en est un.

Comme à peu près tous les romans japonais que j’ai lus, la Péninsule aux vingt-quatre saisons a été traduit du japonais par Élisabeth Suetsugu.

Allez donc voir ailleurs si cette péninsule y est!
L'avis de Marilyne
L'avis de la Petite marchande de prose

mardi 10 mai 2022

Hangsaman (1951)

Après We Have Always Lived in the Castle et The Sundial, j’ai acheté Hangsaman de Shirley Jackson, une autrice que j’apprécie beaucoup malgré le côté bizarre et difficile à appréhender de ce que j’ai lu d’elle jusqu’à présent. Hélas, je n’ai pas passé un très bon moment cette fois-ci…

Certes, il y a quelque chose de mystérieux dans l’air, avec le personnage de Natalie Waite, une Américaine qui, à l’âge de dix-sept ans, quitte la maison familiale pour étudier dans une université réservée aux femmes. Constamment en décalage avec son entourage, elle s’imagine des dialogues fictifs dans sa tête, qui résonnent parfois étrangement avec ceux auxquels elle participe dans le monde réel – ou ne participe pas vraiment, d’ailleurs, vu qu’elle est très passive. Certes, il y a aussi, justement, des dialogues brillants, ou plutôt des monologues entrecroisés brillants (vous savez, quand les gens parlent chacun de leur côté sans répondre à ce que dit la personne en face… 😅), ce que j’avais déjà constaté dans The Sundial. Sur ce point, c’est indéniable, Shirley Jackson était très douée. Enfin, certes, il y a aussi une critique vive d’un certain modèle du rêve américain, avec deux figures de femmes mariées qui souffrent dans une existence horriblement creuse et ne savent pas comment s’en sortir.

Toutefois, Natalie est horriblement passive pour mes goûts, et plus le roman avance, plus elle plane, ce qui m’a donné une certaine envie de la secouer pour lui remettre les idées à leur place. Et je ne me suis pas du tout intéressée aux autres personnages, tous plus futiles et creux les uns que les autres, exception faite peut-être du père, qui est mieux caractérisé (futile et creux aussi, en fait, mais d’une manière plus consistante – au moins, on comprend que c’est tout à fait délibéré et il n’est pas interchangeable🤪). Et puis, la seule fois qu’il y a un peu d’action… [divulgâcheur] eh bien, c’est un viol. On ne voit rien, mais on comprend très bien, et j’en ai eu les cheveux dressés sur la tête [fin du divulgâcheur]. Bref, voilà. Un roman planant qui n’a pas su me convaincre. À tenter, néanmoins, si le thème vous parle. Je compte toutefois continuer avec Shirley Jackson. 😉

PS : Vous vous demandez d’où sort ce titre? D’après ce que j’ai compris, c’est le nom anglais de la carte du pendu au tarot…

Allez donc voir ailleurs si d'autres ont plus apprécié ce pendu que moi!
L'avis de Charlotte Parlotte
L'avis de Gromovar

jeudi 5 mai 2022

La gamelle d'avril 2022

Un peu comme le mois de décembre, le mois d'avril a été englouti par un trou noir. Entre deux week-ends chez des amis ailleurs qu'en France (les Pays-Bas et l'Allemagne, enfin!!), deux sorties professionnelles et plusieurs jours de tourisme à Paris, je n'ai pas du tout eu de temps à consacrer aux écrans. La lecture s'est maintenue par miracle, au rythme faiblard qui me caractérise depuis des années, mais cette gamelle est probablement la moins bien fournie de l'histoire du blog. 😅 Mais je vous offre une citation croustillante, alors ne partez pas! 🤩

Sur petit écran

Rien. Bon, ça, ça ne change pas...

Sur grand écran

Rien non plus. Ça, c'est la cata. J'ai raté Morbius, dont on m'a dit le plus grand mal mais que je voulais voir quand même, me disant que, au pire, je pouvais contempler Jared Leto pendant deux heures. Enfer et damnation.

Du côté des séries

Rien non plus. Ça aussi, c'est la cata. Mon visionnage de la Roue du temps a échoué lamentablement sur le double écueil du manque total d'enthousiasme de mon homme et de notre manque de temps à tous les deux. Il faudrait que je reprenne au début, car je n'ai déjà plus de souvenir distinct des quatre épisodes que nous avons péniblement réussi à voir en un mois et demi, et je regarderai probablement seule, Monsieur n'étant pas du tout motivé pour s'y remettre.

Et le reste


J'ai lu le dernier Translittérature, la merveilleuse revue de l'Association des traducteurs littéraires de France, et le Canard Enchaîné du 20 avril, acheté un jour où je suis allée à Paris et suis partie de chez moi en oubliant d'emporter un livre à lire dans le train (...). Il y a beaucoup d'infos locales qui ne m'intéressent pas dans ce journal, mais je rejoins les journalistes sur leur antilepénisme assumé et j'apprécie leur ton mordant. Une citation de Nicolas Sarkozy m'a même fait éclater de rire:
"Je l'avais dit, [Valérie Pécresse] n'est pas sympathique. Ça ne date pas d'hier. Il faut être sympathique pour avoir une chance d'être choisi par les Français. En plus, Valérie sait ce qu'elle me doit et, pourtant, elle n'a retenu de moi que le Kärcher. Je vaux quand même mieux qu'un Kärcher."
Je ne sais pas ce qui me fait rire le plus – Sarkozy qui critique le manque de sympathie de qui que ce soit ou sa remarque sur le Kärcher en mode "chaton" – mais je ris, je ris. 🤣🤣🤣🤣

En fin de mois, je n'ai même pas lu mon Cheval Magazine habituel, car j'ai beaucoup circulé en train et j'ai préféré ne pas l'emmener, de peur de l'abîmer. Ce sera double dose en mai. 😉

Et vous, mes chers lecteurs?
Avril a-t-il été un mois comme les autres,
un trou noir ou une belle occasion de renouveau printanier?