2019 aura commencé sous la signe de la contrariété. Il n'y a rien de bien grave, mais de multiples sources de stress sur les plans personnel et professionnel me font parfois désespérer. Et en plus, je ne suis, encore une fois, pratiquement pas allée au cinéma! 😱 Heureusement, mon boulot m'oblige en ce moment à regarder des Disney, ce qui n'est franchement pas désagréable... 😊
Sur petit écran
La petite sirène de John Musker et Ron Clements (1989)
Je n'avais pas revu ce dessin animé depuis l'enfance, ce qui comporte toujours le risque d'avoir une mauvaise surprise. Mais La petite sirène passe très bien à l'âge adulte. Ce n'est certes pas un chef d’œuvre tel que Le roi lion ou un film tant pour adultes que pour enfants comme Vice et versa, mais c'est très bien ficelé et dessiné, avec pas mal d'humour (notamment grâce aux mimiques de Sébastien) et une très jolie musique. J'ai juste quelques réserves sur la version française de "Sous l'océan", je ne comprenais rien aux paroles (pour info, j'avais la cassette en italien quand j'étais enfant). (Pour ceux qui s'étonneraient que j'aie regardé le film en VF: j'aurais préféré la VO, mais je m'y suis prise trop tard, je n'avais plus le temps de regarder le film tranquille, donc j'ai dû passer à la VF utiliser les dialogues français dans une traduction.)
Ce qui m'intéressait le plus, c'était Ursula, la sorcière des mers: c'est une méchante vraiment intéressante et hors du commun qui aurait mérité plus de place... Mais le film dure moins d'une heure et demi et ne peut pas trop accorder énormément de temps aux différentes parties. De ce point de vue, je trouve d'ailleurs que Disney touche à l'exploit en posant parfaitement ses personnages en deux temps, trois mouvements, avec des scènes de présentation qui disent tout de leur caractère sans absolument être forcées. Dans le cas d'Ariel et d'Ursula, les chansons jouent bien sûr un rôle important, mais c'est aussi le cas pour Polochon, Sébastien, Triton et Éric (et même son chien Max, le gros poilu).
La belle au bois dormant de Clyde Geronimi (1959)
Dans le cas de ce film que j'avais revu il a quelques années, je m'intéressais surtout à Maléfique, personnage que j'adore. Dans l'ensemble, le film passe bien, avec une belle unité musicale et, comme dans La petite sirène, une efficacité remarquable dans la présentation des personnages et le développement de l'intrigue dans un temps court (à peine 1h12). Il a aussi un petit côté désuet très mignon, dans le sens que les années cinquante pointent sous le côté moyenâgeux. Et Maléfique? Elle est d'une classe remarquable et peut-être mieux exploitée qu'Ursula, mais elle aussi méritait plus de place...
Le petit truc en plus que vous devez absolument savoir: j'adore Samson, le cheval qui marche à la carotte. 😂
Blanche Neige et les sept nains de David Hand (1937)
Si La petite sirène et La belle au bois dormant sont des souvenirs d'enfance assez tardifs, dans le sens que j'ai dû les regarder jusqu'à mes dix-onze ans, Blanche Neige est par contre beaucoup plus éloigné dans mon souvenir, comme si j'avais arrêté de le regarder dès six ou sept ans. Je ne l'avais jamais revu depuis et je le découvrais pour la première fois en VO. Pour votre info, la voix originale de Blanche Neige est très surprenante: on dirait une vieille dame toute frêle! 😃
Le dessin animé a bien vieilli et fait preuve de beaucoup de mignonnerie (les animaux du bois sont irrésistibles 😍😍), d'imagination dans les petits détails et d'humour. Bon, c'est aussi culcul que le veut sa réputation, mais ça passe tout seul. Je continue de rêver d'avoir un laboratoire secret comme celui de la méchante reine...
Sur grand écran
Mortal Engines de Christian Rivers (2018)
Gros coup de cœur. J'ai adoré l'univers de ce film, des cités nomades montées sur chenilles dans une terre encore dévastée par une sorte d'holocauste nucléaire (mais pas tout à fait nucléaire puisqu'on nous parle d'armes quantiques). Une jeune femme essaye de tuer un scientifique haut placé de Londres, ville qui survit en capturant d'autres villes plus petites. Je dois dire que le film a un côté un peu trop propret/film pour ado, des maladresses et une histoire d'amour sensiblement imbuvable, et que le copain avec qui je l'ai vu n'a pas du tout fait preuve du même enthousiasme que moi, mais j'ai frétillé de bonheur du début à la fin. J'ai adhéré corps et âme et aimé tous les personnages, sauf peut-être celui d'Hugo Weaving qui n'est pas à son meilleur ici. C'est le genre d'aventure dont je rêvais quand j'étais jeune et que j'aimerais encore écrire maintenant. Je suis rentrée chez moi absolument déterminée à reprendre l'écriture. Bien sûr, c'était passé dix minutes après, mais vous voyez. Le genre de film qui vous fait vivre.
Aquaman de James Wan (2018)
Personne ne sera surpris que j'aie adoré, hein? Il y avait des hippocampes de combat!! Des hippocampes de combat, vous entendez? Les dragons peuvent aller se rhabiller!! Et des requins de combat et des mosasaures!! À la fin, il y a même un kaiju tout droit sorti de Pacific Rim! Au début on voit un bouquin de Lovecraft! Il y a de l'humour! Jason Momoa est trop canon! (Oui, c'est un argument de poids!!) Les mers comptent quatre royaumes aux peuples très différents, dont deux espèces d'hommes-poissons très intéressants! (Trop peu traités, malheureusement.) D'une manière plus générale, j'adore le lien avec la mythologie grecque, comme dans WonderWoman...
Concernant Méra: le personnage est vraiment bien, mais pourquoi, pourquoi lui avoir collé un décolleté pareil? 😓
Du côté des séries
Après des mois d'abandon, cette catégorie reprend enfin du service! 💪😀
The ABC Murders d'Alex Gabassi (2018)
Je n'ai pas lu le livre d'Agatha Christie dont est tirée cette mini-série en trois épisodes et je crois comprendre que l'intrigue est très éloignée de celle du roman (ce qui ne m'étonne pas au vu de la noirceur de la chose; Agatha Christie est lucide quant au mal mais jamais glauque), mais c'est une réussite. John Malkovich campe un Poirot crépusculaire et dédaigné par le public et Scotland Yard dans une Angleterre marquée par la xénophobie. Quand un cadavre apparaît, accompagné d'un guide "ABC" des gares d'Angleterre, il a bien du mal à faire entendre sa voix. La série est lente et noire, parfois un peu inquiétante, et tient en haleine. Notons que Rupert Grint, qui joue un officier de police, fait bien son travail mais manque de charisme à côté de Malkovich.
Star Trek: Short Treks (2018)
Ces quatre mini-épisodes de Star Trek venaient occuper les fans entre la saison 1 et la saison 2 de Discovery, tout en creusant quelques personnages de la saison 1 et en ouvrant des perspectives intéressantes et intrigantes sur la saison 2. Tilly, Saru et Mud prendront sûrement du relief (youpi pour Tilly et Saru!), mais il faudra sûrement s'attendre à voir aussi un certain minerai et une certaine reine et à visiter deux planètes en particulier. Je me demande aussi si on découvrira pourquoi l'équipage du Discovery abandonnerait son vaisseau.
La qualité des épisodes est inégale. Le premier, par exemple, ne réussit pas tout à fait son coup. Mais le deuxième, le plus éloigné de la série Discovery, est superbe et m'a tiré une larmouille. Notons que j'ai été ravie d'avoir vu le film Drôle de frimousse au cinéma il y a quelques années. 😉 Je vous renvoie vers les billets très complets de Lorhkan pour en savoir plus (ici et ici).
Star Trek: Discovery. Saison 2 (2019)
Et voilà, c'est parti pour la saison 2 de Discovery! Je vous en reparlerai quand elle sera finie mais je trouve ce début très intéressant. 😊
Et le reste
J'ai lu une bande dessinée ce mois-ci, mais j'en reparlerai dans un billet spécial BD tous les deux ou trois mois. Sinon, j'ai lu un vieux hors-série de Science & Vie sur le cosmos (ou plus précisément sur l'exploration de l'espace). Et pas de Cheval Magazine... Il est arrivé dans ma boîte aux lettres le 30 janvier, je n'ai pas eu le temps de le lire!
Merci d'avoir lu ce gros pavé et au mois prochain pour la suite de mes revisionnages Disney. Au programme en février, Aladdin, La Belle et la Bête, Mulan et Raiponce. 😍