lundi 29 janvier 2018

Astérix et la Transitalique (2017)

Chronique express!


Cela fait pas mal d'années que je n'ai pas lu d'Astérix et ce dernier tome en date m'a fait retrouver les aventures du petit Gaulois avec grand plaisir. Après qu'une diseuse de bonne aventure lui ait prédit un brillant avenir d'aurige, Obélix s'achète un char (en le payant bien sûr en menhirs ^^) et part faire la Transitalique, une grande course de chars à travers l'Italie censée prouver la qualité des voies romaines, avec Astérix. Les concurrents proviennent de tout le monde romain mais certains espèrent bien voir gagner Coronavirus, le concurrent romain, et la course ne sera pas de tout repos. Truffé de jeux de mots et de petites références, ce nouvel opus m'a semblé fidèle à l'esprit des anciens et m'a bien fait rire. Les concurrentes koushites qui s'expriment plus ou moins en hiéroglyphes, César qui parle de lui à la troisième personne... Ça m'a donné envie de remettre un peu le nez dans les vieilles BD!  J'émets quelques réserves, toutefois, sur l'accumulation de clichés, certes drôles mais néanmoins bien caricaturaux (des concurrents hispaniques toujours en retard aux femmes séduisantes avec des grosses lèvres et des gros seins), qui ont été, je pense, présents dans Astérix de tout temps mais me semblent de moins en moins justifiables plus les années passent, et un petit manque au final, un petit goût de pas assez. Je ne sais pas si ce tome est vraiment à la hauteur de ses prédécesseurs, qui avaient peut-être plus de fond; mais ça fait tellement longtemps que je n'en ai pas lu que je m'égare peut-être, et ça reste un moment très sympathique.

jeudi 25 janvier 2018

Stephen King's The Dark Tower: The Complete Concordance. Revised And Updated (2012)

Un an après avoir lu Le Pistolero, j'ai enfin fini mon grand voyage à l'ombre de la Tour sombre avec la Concordance, l'énorme encyclopédie préparée par Robin Furth, l'assistante de Stephen King, pour que King lui-même puisse garder le fil de son œuvre et écrire les derniers tomes.


J'ai commencé ce pavé le 13 novembre et je me suis donné deux semaines pour le lire. Au final, il m'a fallu plus de deux mois! Trouvant que c'était une lecture facile à découper, qu'il n'est pas nécessaire de lire d'une traite, j'ai en effet décidé de le mettre aux toilettes. Une grave erreur. Mes séjours aux toilettes sont visiblement bien trop courts pour avoir une influence sur 683 pages grand format. Merci les vacances de janvier pour m'avoir permis d'avancer un bon coup et de commencer à en voir le bout. 😉

La Concordance réunit absolument tout ce qu'il y a à savoir sur la Tour sombre. Les entrées sont classées par ordre alphabétique dans plusieurs grandes catégories, que je vous donne en anglais par pure flemme d'aller vérifier comment Mid-World et les autres endroits s'appellent en français:
- Characters, Magical Objects, Magical Forces;
- Mid-World Places and Borderland Places;
- Our World Places and the Multiple Americas;
- Portals, Magical Places, and End-World Places.

La première catégorie est la plus importante puisqu'on y trouve tous les personnages et qu'elle permet de se rafraîchir la mémoire, de découvrir plein de choses qu'on n'avait pas relevées et d'y voir globalement plus clair dans une saga d'une complexité exceptionnelle au nombre de renvois inouï.

Les annexes sont également passionnantes, mais s'adressent vraiment aux férus de la Tour sombre: on étudiera ainsi les dialectes et l'usage particulier de l'anglais de certaines régions du monde de Roland et des versions différentes de certaines chansons rencontrées dans les livres. Robin Furth présente aussi un article sur les Yeux du dragon (j'ai été un peu déçue par ce passage car elle ne me semble pas répondre à sa propre question: dommage), des cartes et une chronologie (qui, elle, est indispensable!) de l'histoire de Mid-World. Si vous êtes vraiment motivé, comme moi, vous pouvez aussi lire les dix pages de questions proposées pour les groupes de lecture sur les huit livres (et découvrir que vous ne savez pas forcément y répondre, l'horreur!).



En bref, lire cette Concordance de la première à la dernière page revient à plonger à nouveau corps et âme dans le monde de Roland, et ce avec le même bonheur que précédemment. Bien sûr, elle peut aussi être utilisée comme une encyclopédie normale, en ne consultant que les entrées dont on a besoin, et c'est l'usage que j'en ferai la prochaine fois, quand je relirai la Tour sombre et que j'aurai juste besoin de resituer quelques éléments. (Car oui, je sais déjà que je relirai la Tour sombre un jour. Après tout, le ka est une roue qui tourne...)

Ma seule critique concerne la place considérable accordée à The Wind Through The Keyhole. Ma version date en effet de 2012 et a été mise à jour après la sortie de ce huitième roman, qui me semble un peu secondaire par rapport à la "vraie" saga mais a droit à énormément d'entrées très longues. J'ai eu l'impression de relire dix fois cette histoire. Je pense que l'entrée sur Tim Ross est deux fois plus longue que celle sur Roland, c'est fou... 😂



Et maintenant?
Bizarrement, la fin du grand voyage ne m'a pas inspiré plus de tristesse que ça. C'est bien en juillet, quand j'ai lu le dernier tome, que j'ai souffert de la séparation avec ces personnages et cet univers. Je sais, de toute façon, qu'il me reste bien des livres de Stephen King à lire, qu'ils soient liés à la Tour ou pas, à commencer par La Ligne verte qui est un de mes livres préférés. Et puis le fait d'avoir fini cette grande saga me laissera peut-être un peu de temps pour envisager d'en lire une autre... 😉

Allez donc voir ailleurs si cette Concordance y est!
Les avis de Vert sur le premier et le deuxième tome

dimanche 21 janvier 2018

Le pouvoir du moment présent. Guide d'éveil spirituel (1997)

J'ai profité de ma semaine de vacances de début d'année pour me pencher enfin sur un livre prêté par ma prof de yoga il y a deux ou trois mois: Le pouvoir du moment présent d'Eckhart Tolle. Je voulais vraiment me concentrer sur cette lecture et craignais de ne pas la lire dans de bonnes conditions si je la lisais comme je je le fais d'habitude, à savoir de manière un peu trop hachée pour mes goûts.


Un mot sur l'auteur: Eckhart Tolle a eu une sorte d'illumination quand il avait une trentaine d'années. Il serait passé d'une dépression intense et durable à un état de grande sérénité tout aussi durable. Depuis, il coache les gens pour atteindre plus de sérénité. Je ne sais pas trop quoi penser de lui. Je pense qu'on y verra une personne réellement bienveillante ou quelqu'un de plus ou moins intéressé et stratège selon la vision du monde que l'on a au préalable. Je vous renvoie vers sa page Wikipédia pour en savoir plus.

Globalement, son livre insiste sur une vérité vraie terriblement difficile à prendre en compte: l'instant présent est le seul qui existe et qui compte. Le passé est fini, l'avenir n'existe pas encore. Quand le passé existait, il n'était que présent; quand le futur existera, il ne sera lui aussi que présent. C'est d'une grande évidence mais c'est extrêmement difficile à garder à l'esprit. Tolle explique cela par une sorte de dédoublement du moi. Il y a le vrai moi, qui vit, qui est, et le mental hyperactif qui ne peut exister que dans le passé et le futur et qui passe son entière existence à se faire des films positifs (par exemple l'attente d'un évènement qui changera les choses et apportera le bonheur, comme "quand j'aurai atteint ce poste à responsabilités, on me respectera") ou négatifs (par exemple en angoissant à l'avance sur des scénarios catastrophe créés  de toutes pièces).

L'individu s'identifie à son mental (que Tolle appelle aussi ego, mais j'ai oublié quelle nuance il pose exactement entre ego et mental et je ne retrouve pas ce passage au moment de la rédaction de ce billet) plutôt qu'à sa vie, son existence, son MAINTENANT, et passe donc son temps à ignorer qu'il EST.

Par ailleurs, Tolle parle aussi du fait qu'on est parfois tellement identifié à son propre mental et à toute la souffrance qui va avec qu'on ne fait absolument rien pour se débarrasser de cette souffrance. On a beau dire qu'on aimerait être heureux, en fait on cultive son malheur, on se définit par son malheur! Cette remarque m'a vraiment fait réfléchir car je suis une grande experte de l'autodestruction de choses formidables par des choses insignifiantes (exemple: je pleurniche souvent face au "manque de succès" de ce blog auprès de certains amis proches et ça me "prouve" que je n'ai rien fait de ma vie, peu importe si la veille ou une heure avant j'étais sereine voire contente de moi, et j'ai consacré au moins deux ans de ma vie, au cours des dix dernières années, à l'espionnage sur Facebook pour me torturer face à tous les trucs géniaux que les autres font ou ont et que je ne fais ou n'ai pas. Bref, je suis constamment à la recherche de preuves de ma propre nullité) (voilà pour la séance d'épanchement). Je me suis demandé dans quelle mesure je fais exprès de souffrir, probablement dans l'espoir de me faire consoler (mais par qui, je me le demande!) ou de ne pas prendre la responsabilité du bonheur (oui, je vous promets, je crois que j'ai peur d'être quelqu'un d'épanoui dès que je me retrouve seule!).

Revenons-en à Eckhart Tolle. Tout son bouquin consiste à souligner ce dédoublement et à revenir sur l'instant présent, le maintenant. Bien sûr, il ne s'agit pas de ne pas préparer le lendemain, hein. Mais de se concentrer sur le maintenant et de ne pas s'éparpiller. C'est précisément ce que ma prof de yoga nous fait faire en cours: la pratique respiratoire et posturale détend le corps mais ralentit aussi le mental. Les idées viennent mais on devient progressivement capable de les laisser filer, de ne pas s'y accrocher pour récriminer/geindre/angoisser.

Tolle appelle ça la présence ou pleine conscience et c'est, encore une fois, exactement l'objectif du yoga et de la méditation. (Précisons toutefois qu'il y a un lâcher-prise dans l'un comme dans l'autre; il faut supprimer le mot objectif de la pratique et être dans la pratique en toute simplicité...) Ensuite, cette notion de pleine conscience tend un peu vers des considérations mystiques ou spirituelles puisqu'il est question de lien avec la source, au sens de "vie pure que je partage avec tous les êtres vivants et qui me transcende". Rien de sectaire non plus toutefois. Disons aussi que ça m'intéresse moins.

En bref, une lecture vraiment intéressante, même si elle a quelque chose de répétitif (on pourrait résumer le livre en dix pages et tout y serait) et que j'ai repéré quelques raccourcis ou tricheries de raisonnement, comme des "donc" qui à mon avis ne résumaient pas du tout un lien de cause-conséquence. J'en retiendrai surtout les éléments suivants:
- la prise de conscience de l'identification au corps de souffrance;
- la belle question "quel est mon problème maintenant?", à se poser quand on angoisse ou stresse (et à accompagner de la volonté de résoudre ce problème si cela est possible);
- ma volonté de moins récriminer cette année, de ne pas gâcher mon bonheur, aussi modeste puisse-t-il être aux yeux de certains, parce que telle personne a plus d'argent que moi ou voyage plus ou a atteint une reconnaissance qui m'échappe. C'est mon axe de progression pour 2018 disons.

Une parenthèse "tout change" pour finir
Il y a quatre ou cinq ans, la première fois que mon ostéo m'a dit qu'il travaillait sur mes chakras, j'ai pensé en même temps, et avec la même intensité, "mais de quoi il parle?!?" et "ho putain l'ostéo est un illuminé!!". Hier, je suis allée à un atelier de yoga sur les chakras, c'est-à-dire que j'ai pris le temps et l'argent de travailler sur mes chakras. Bon, je reste sceptique sur la notion traditionnelle de chakra, je pense qu'il s'agit plutôt de points musculaires stratégiques que de roues d'énergie vitale, mais vous voyez l'évolution! 😀😀 Peut-être que dans quatre ou cinq ans, j'aurai tellement évolué par rapport à maintenant que ce billet me semblera terriblement simpliste ou drôle...

Titre original: The Power of Now
Traduit de l'anglais par Annie J. Ollivier

mercredi 17 janvier 2018

Sleep No More. Six Murderous Tales (2017)

Comme l'année dernière, j'ai profité de ma semaine de vacances du mois de janvier pour passer un peu de temps avec P. D. James, plus précisément avec un recueil de six nouvelles policières.


The Yo-Yo (1996)
Ce texte classique et efficace est le récit d'un vieil homme qui retrouve un yoyo rouge dans une boîte de vieilles affaires à trier et se remémore un trajet en voiture depuis son école vers la demeure de sa grand-mère où il devait passer Noël. C'est un policier de Noël en quelque sorte. Pas d'enquête ici puisqu'on sait dès le moment du crime qui l'a commis.

The Victim (1973)
Les choses se corsent avec cette confession. Le narrateur raconte son mariage avec une superbe jeune femme, le divorce qui a suivi et son plan meurtrier pour se venger de l'homme qui lui a ravi sa femme (qui entre-temps a eu deux autres époux et est devenue célèbre). Un texte à chute très efficace.

The Murder of Santa Claus (1984)
Voilà le véritable policier de Noël de ce recueil! Un texte assez jubilatoire tellement il relève parfaitement du whodunnit britannique: un manoir isolé dans la campagne, un maître de maison peu aimable, une menace de mort... et bien sûr un cadavre au réveil, le maître de maison qui porte encore le déguisement de père Noël avec lequel il a distribué des présents pendant la nuit. J'ai adoré.

The Girl Who Loved Graveyards (1983)
Mon texte préféré du recueil, une parenthèse gothique portée par une plume d'une très grande élégance et une lucidité totale. L'enfance, chez P. D. James, n'a rien d'innocent ni de naïf. J'ai souffert à cause d'un élément particulier et me suis sentie très proche de l'héroïne à la recherche de la vérité sur son enfance, jusqu'à la révélation finale, violente et terrible. Du grand P. D. James.

A Very Desirable Residence (1976)
On parle d'ici d'un crime soigneusement préparé qui ne donnera toutefois pas les résultats escomptés. Ce texte est plus classique, comme The Yo-Yo; il est efficace et agréable mais ne marque pas les esprits.

Mr Millcroft's Birthday (1992)
Le fils et la fille de Mr Millcroft rendent visite à leur père à la maison de retraite pour son quatre-vingtième anniversaire et doivent, comme d'habitude, supporter ses requêtes incessantes pour partir dans une maison de retraite plus chère. Cette fois-ci, toutefois, le vieux Mr Millcroft sait comment les faire changer d'avis... Un texte plus léger que les précédents et assez délicieux, une manière très sympathique de clore le recueil.

Je sors de cette lecture particulièrement marquée par The Girl Who Loved Graveyards, un texte assez sombre et plus poétique que ce que P. D. James fait habituellement. Mais n'hésitez pas, même ses textes plus classiques, comme The Yo-Yo, font passer un excellent moment! 😊

samedi 13 janvier 2018

Curieuses histoires de l'histoire (1968)

Chronique express!


Guy Breton, que je découvrais avec ce Curieuses histoires de l'histoire, semble avoir occupé un terrain particulier: les chroniques historiques courtes. C'était une lecture extrêmement plaisante et facile à lire et un détour très intéressant dans l'histoire de France et d'ailleurs, avec une grosse vingtaine de chapitres sur des évènements ou des personnages éclairés sous un jour nouveau. Quelques exemples: la naissance des Mormons, le pèlerinage de Compostelle au Moyen Âge, les prétentions financières des généraux de Napoléon (lol!), le parcours de Phineas T. Barnum, les protestations contre la tour Eiffel (Maupassant a signé une pétition contre ce monument "au nom de l'art et l'histoire française menacés"!)... Si le recueil a quelque chose de franchouillard, il m'a semblé sérieux dans son propos et m'a fait passer un excellent moment. C'est un bon exemple de vulgarisation simple et réussie et je ne manquerai pas de lire l'autre livre du monsieur qui attend dans ma pile.

Le petit truc en plus que je ne veux pas oublier
Imprimé en 1972, cet exemplaire était offert par le réseau Total et est parvenu entre mes mains grâce à une amie qui vide la bibliothèque de ses parents en vue de leur déménagement dans une plus petite maison. Il est tout jaune et tout odorant et porte un logo Presses Pocket merveilleusement daté. J'adore.

mardi 9 janvier 2018

Bilan 2017 - Lectures

Après le bilan cinéma d'il y a quelques jours, passons maintenant au bilan de mes lectures en 2017.

Du point de vue de la quantité, j'ai la joie de vous annoncer une excellente nouvelle: après quatre ans de tendance à la baisse, le nombre de livres lus est remonté cette année! 😊😃 J'ai en effet lu 67 livres, contre 55 en 2016 et 59 en 2015. Je suis toujours très loin de mes scores de 2010 à 2014, mais cela n'a rien de surprenant vu l'évolution de ma vie professionnelle et de mes loisirs (disons brièvement qu'il est plus facile de lire beaucoup quand on n'est pas très occupé! ^^).

Je ne saurais à quoi attribuer cette remontée, mais peut-être est-ce lié à l'axe de progression que je m'étais donné: perdre moins de temps sur les réseaux sociaux en 2017. ^^

Et la qualité dans tout ça?
L'année a été globalement bonne, avec beaucoup de lectures sympathiques et seulement quelques ratages. Mon bilan de l'année dernière ayant été bien trop long, je ne m'attarderai cette année que sur les indispensables.

Stephen King
Sans surprise, 2017 aura été l'année de la Tour sombre en particulier et de Stephen King en général, avec douze livres de cet écrivain. Un total d'environ 6200 pages à en croire les infos disponibles sur the Book Depository pour les éditions que je possède. Tous ses livres ont été chroniqués et sont réunis sous l'onglet Stephen King. Il me reste à finir la Concordance, l'encyclopédie de la Tour sombre, que je lis aux toilettes depuis deux mois. XD

Émile Zola
2017 a aussi marqué le grand retour de Zola, que je ne lisais plus depuis deux-trois ans, grâce à Tigger Lilly qui a souhaité relire les Rougon-Macquart. J'ai retrouvé mon écrivain français préféré avec un immense plaisir dans les trois premiers roman de sa grande fresque familiale. Les chroniques sont dispos sous l'onglet Émile Zola.

Les Grands Livres Importants
Sans surprise, je note ici The Handmaid's Tale de Margaret Atwood (mon avis ici) et le Journal d'Hélène Berr (mon avis ici), deux livres abordant des sujets d'une extrême gravité avec une plume remarquable.

Un livre absolument palpitant
Les mines du roi Salomon de Ridder Haggard: l'aventure à l'état pur! Mon avis ici.

Les auteurs que j'ai lus plus d'une fois dans l'année
Philippe Delerm: fidèle à lui-même. Trois livres (ici, ici et ici).
Colette: quelle belle découverte! Deux livres (ici et ici).
P. D. James: fidèle à elle-même avec ses enquêtes passionnantes. Deux livres (ici et ici).
Alexander McCall Smith: fidèle à lui-même et à Precious Ramotswe. Deux livres (ici et ici).

Je pourrai lister encore bien des titres mais je préfère m'arrêter là, de peur que ce billet ne devienne totalement indigeste.

Des critiques?
Deux énormes bémols cette année: j'avais dit que je lirais des livres sur l'écriture et je ne l'ai pas fait; et je n'ai lu qu'un seul livre en italien et même pas un en espagnol, donc autant vous dire que la situation est catastrophique de ce point de vue.

Et pour 2018?
La résolution est toujours la même: lire plus! Et avec une pile à lire d'environ 70 livres – je ne me souviens plus et je ne suis pas chez moi, au moment de la rédaction de ce billet, pour vérifier – j'ai intérêt à me bouger! ^^

Et vous, lecteurs habituels ou de passage, qu'avez-vous pensé de vos lectures 2017? Avez-vous lu certains des livres dont je vous parle? Qu'espérez-vous découvrir ou retrouver en 2018?

vendredi 5 janvier 2018

Bilan 2017 - Cinéma

Comme tous les ans, place aux traditionnels bilans de fin d'année!

En 2017, la tendance à la baisse a inexorablement continué: je ne suis allée au cinéma que 44 fois, soit encore moins qu'en 2016. C'est une ca-tas-tro-phe. Bien sûr, cela est dû en partie à des raisons pertinentes: je suis prise trois soirs par semaine par mes activités sportives, ce qui réduit l'envie de sortir les autres soirs, et mon cinéma table énormément, depuis des années, sur des comédies françaises familiales qui ne m'intéressent pas (les films TF1 quoi). Mais il y a aussi une flemme généralisée dont je n'arrive pas à me défaire.

Alors, quid de cette année à la motivation limitée? Je suis un peu partiale sur ce plan mais je retiendrai surtout les premiers rôles féminins! 👍

Pas de jugement de valeur dans ce classement, les films sont indiqués par ordre chronologique.

Les films qui m'ont marquée, qui ont "fait mon année"

Rogue One: A Star Wars Story de de Gareth Edwards (2016)


Certes, le film date de 2016, mais je ne l'ai vu qu'en janvier 2017. Je garde un très bon souvenir de ce film très gemmelien. Mon avis ici.

WonderWoman de Patty Jenkins (2017)


Je garde également un bon souvenir de ce film de super-héros moins porté sur les explosions que d'autres et très rafraîchissant avec son personnage candide et son petit humour. Certes, on n'a pas échappé aux énormités du genre (et à des explosions!), mais je trouve que Gal Gadot fait une très bonne WonderWoman et j'ai apprécié le traitement du personnage en tant que leader né dans la scène du no man's land. Mon avis ici.

Le grand méchant renard de Benjamin Renner et Patrick Imbert (2017)


Un dessin animé drôle et adorable. Mon avis ici.

The Dark Tower de Nikolaj Arcel (2017)


Si ce film ne m'a, au final, pas énormément marquée sur le long terme, je me dois de le citer dans les films de l'année parce que j'ai vécu corps et âme avec Roland de Gilead pendant des mois et que j'adore cet univers. Mon avis ici.

Les films que j'ai vus deux fois

Transformers 5: The Last Knight de Michael Bay (2017)


OUI. J'ai osé allé voir deux fois ce film qui, la première fois, m'a collé la migraine tellement j'étais sidérée par les incohérences et tentais désespérément de m'expliquer pourquoi est-ce que les personnages déboulaient de nulle part ou ne se déplaçaient pas tous à la même vitesse. C'est un divertissement totalement décérébré et régressif qui ne fait même pas semblant de tenir compte des films précédents. Mais... IL Y A DES TRANSFORMERS PARTOUT HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH C'EST TROP GÉNIAL. Mon avis ici.

The Dark Tower de Nikolaj Arcel (2017)
Voir ci-dessus.

Les films que j'ai revus au cinéma

J'ai eu la chance de revoir Arrival [Premier contact] de Dennis Villeneuve (mon avis ici et ici), Edge of Tomorrow de Doug Liman (mon avis ici) et Inception de Christopher Nolan (mon avis ici). Il n'y a pas à dire, le cinéma est un endroit magique!

La minute groupie

Comme chaque année, je me suis ruée voir les films de Tom Cruise. Si le plaisir de Edge of Tomorrow de Doug Liman (mon avis ici) est resté intact par rapport à sa sortie d'origine, j'ai maintenant un souvenir un peu plus mitigé de The Mummy d'Alex Kurtzman, que j'ai bien apprécié sur le coup mais qui est un peu en demi-teinte par rapport aux derniers films de cet acteur (mon avis ici). Quant à Barry Seal de Doug Liman (mon avis ici), j'ai juste détesté... J'espère retrouver Tom Cruise plus en forme bientôt et pouvoir réenclencher le monde cruisette!

Mention spéciale

Je ne peux pas ne pas citer Resident Evil: The Final Chapter de Paul W. S. Anderson, qui, s'il est truffé de tous les problèmes habituels des films d'action, ne m'en a pas moins fait rêver de me bastonner avec des zombies pendant des jours! Mila power quoi!! 💖 (Mon avis ici.)


Et les autres?

Pour éviter de rallonger excessivement ce billet, je ne citerai pas la dizaine d'autres films que j'ai trouvés intéressants cette année. De Silence de Martin Scorsese à Blade Runner 2049 de Dennis Villeneuve, j'ai vu de très belles choses, qui m'ont peut-être moins parlé mais qui restent pertinentes et maitrisées.

Je passerai également sous silence la dizaine de films LOL, de The Great Wall [La grande muraille] de Zhang Yimou à Kong: Skull Island de Jordan Vogt-Roberts. 😂😂😂

Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez retrouver toutes les chroniques de film dans la catégorie Cinéma (qui atteint d'ailleurs les 125 billets avec cette publication, ce n'est pas rien! ^^).

Et pour 2018?

J'espère surtout retrouver la motivation, mais aussi que les salles obscures continueront à me faire rêver cette année! 😍

mardi 2 janvier 2018

Death of an Expert Witness (1977)

Chronique express!


Avant de passer aux bilans de fin d'année, commençons cette année 2018 avec la chronique du dernier livre lu en 2017, un policier de P. D. James. Death of an Expert Witness est une bonne vielle enquête en huis-clos, un whodunnit dans les règles de l'art avec un cadavre et une dizaine de suspects qui avaient tous une excellente raison et une envie incontrôlable de tuer un personnage particulièrement détestable. L'inspecteur Dalgliesh arrive de Londres pour résoudre le crime avec ses questions discrètes et polies et devra percer tous les mystères de ce laboratoire de science médico-légale dont le personnel n'hésitera pas à lui mentir... Comme toujours, P. D. James brosse des portraits passionnants de personnages torturés et propose une enquête très riche que je n'ai pas du tout su résoudre; quand Dalgliesh et son assistant ont indiqué connaître le coupable (sans toutefois le nommer, fort heureusement), j'étais bouche bée! Le seul bémol, une fois de plus, concerne l'accélération finale, avec un accident de voiture plus qu'improbable qui précipite la révélation, et voilà en vingt pages le livre est soudain fini. Pas de quoi gâcher le tout néanmoins. P. D. James reste une très grande auteure (autrice....) de policiers et une de mes plumes britanniques préférées.

Je profite de ce premier billet de l'année pour vous souhaiter une excellente année 2018, chers lecteurs! Qu'elle soit emplie de bonheur et de belles lectures... 😁😍