samedi 25 février 2023

Oraisons (2000-2001)

Je suis abonnée aux comptes de Samantha Bailly sur les réseaux sociaux depuis quelques années – je constate avec amusement que je l’ai qualifiée de "mon idole du moment" en 2018 😂 – et j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt son mandat à la Ligue des auteurs professionnels – dont je suis membre – et son installation du côté d’Orléans. Au fil du temps, la fascination a laissé la place à un certain agacement mêlé de désespoir et de jalousie mesquine: agacement face à une mise en scène (trop) impeccable, et désespoir et jalousie mesquine face au constat que sa vie a l’air franchement géniale sur tous les plans, ce qui ne rend la mienne que plus incolore et stérile en comparaison.

En revanche, je n’avais jamais lu ses romans, qui, dans l’ensemble, ne me tentent pas. C’est enfin chose réparée avec l’intégrale d’Oraisons: deux romans, La Langue du silence et La Chute des étoiles, sortis à l’origine chez Mille Saisons en 2009 et 2010, puis repris en un volume unique en 2013 chez Bragelonne et actuellement disponibles au Livre de Poche, également en volume unique. C’est l’édition de Bragelonne qu’une amie m’a prêtée et que j’ai lue. Un grand merci à elle!

Cette histoire est celle de deux sœurs, Moony et Aileen, dont la vie est bouleversée par le meurtre violent de leur cadette et une série d’évènements politiques auxquels leur famille n’est pas étrangère. Moony, l’aînée, a grandi à Manérian, une ville du royaume d'Heldérion, et est devenue oraisonnière: elle chante l’oraison des morts et effectue les gestes permettant à leur âme de partir dans les astres, conformément à la religion de son peuple, l'astracisme. Aileen étudie dans un autre continent, Thyrane, qu’Heldérion a conquis quelques décennies plus tôt, mais où des rebelles continuent de combattre pour l’indépendance.

Leur vie paisible est brisée, d’abord par le meurtre affreux de leur sœur, puis par la déclaration de guerre du royaume d’Heldérion contre un autre continent, les Terres-Rouges, pour des raisons religieuses. Chacune de son côté, les deux sœurs vont se rendre compte que les choses sont beaucoup plus complexes qu’elles ne l’avaient imaginé: pour Moony, le bien-fondé de la guerre et de son travail d’oraisonnière est de moins en moins net au fur et à mesure qu’elle voyage vers le front en compagnie d’un Rouge-Terrien et de son lynx (😻); pour Aileen, la piste de l’assassin de sa sœur est décidément bien retorse.

Samantha Bailly nous plonge dans un univers de fantasy très riche. Étant donné qu'elle est née en 1988, le premier tome est sorti quand elle avait vingt-deux ans et a donc été écrit quand elle était encore plus jeune, ce qui est assez bluffant. Les trois peuples ont des coutumes et une histoire bien particulières. Chaque chapitre est introduit par des extraits d’ouvrages qui permettent d’en savoir plus sur la pratique de l’oraison et de l’astracisme, l’origine des villes, les évènements passés… Et les personnages sont nombreux – vu que chacune des deux protagonistes fait de très nombreuses rencontres, parfois éphémères et parfois plus durables, avec des compagnons de route – mais tous posés avec un vrai relief.

Les trahisons et les doubles jeux sont nombreux, ce qui, en soi, ne me plaît pas, mais témoigne d’une excellente maîtrise des tenants et des aboutissants des deux romans. On est ici dans l’anti James Islington: dans L’Ombre du savoir perdu, j’avais l’impression d’un gros fouillis, tandis qu’ici, c’était plutôt un casse-tête délibérément complexe.

Les deux romans sont également sans pitié, car il y beaucoup de morts et que les personnages sont confrontés à pas mal d’horreurs. Le deuxième tome se conclut d’ailleurs par une mort inattendue et déchirante.

D’un autre côté, on sent qu’il s’agit d’une œuvre de jeunesse: certains évènements sont traités très vite dans le premier tome, dans des paragraphes presque télégraphiques, et les relations amoureuses entre personnages sont très présentes et parfois exaspérantes – dans le premier tome, encore une fois. Il y a aussi la beauté stupéfiante de tous les personnages, dans laquelle j’ai retrouvé un de mes propres tics d’ado écrivante d’il y a mille ans.

Enfin, j’ai fait la moue sur l’omniprésence du viol, élément que je rapproche plus d’un changement de société qu’à l’âge de Samantha Bailly à l’époque; avec l’évolution des mœurs de ces dernières années, le viol est critiqué en tant qu’élément scénaristique systématique ou non remis en question et j’ai tendance à penser qu’elle y aurait moins recours aujourd'hui, voire plus du tout.

En bref, c'était une sacrée découverte, qui me fait bien regretter que Samantha Bailly se soit depuis consacrée à des œuvres se déroulant dans le monde contemporain. Si un jour elle se tourne de nouveau vers la fantasy, je serai au rendez-vous!

Et le désespoir et la jalousie mesquine, me demandez-vous? Eh bien, ils sont tour à tour atténués – car j’ai fait l’expérience du talent de l’autrice et que je considère donc ses succès comme largement mérités, ce qui ajoute une grande sympathie à l’estime que je lui portais en tant que militante et personnalité publique – et exacerbés – car moi aussi, j’aurais dû devenir une autrice brillante et prometteuse publiée à vingt-deux ans, pas tomber dans un trou noir et en ressortir tellement longtemps plus tard que je vois le fait d’écrire une phrase par jour comme un miracle. 💔 Mais bon, lire ce roman ne m’a pas plombée comme l’avait fait ma lecture de Vert-de-Lierre de Louise le Bars l’année dernière, et puis il vaut quand même mieux sortir du trou noir et faire de toutes petites choses qu'y rester pour toujours...

Allez donc voir ailleurs si ces oraisons y sont!
L'avis de Shaya sur La Langue du silence

lundi 20 février 2023

My Wing (Remake) (2021) 🎶

Aujourd'hui, nouvel interlude musical!

Je vous propose de découvrir Otyken, un groupe de folk-pop-rock russe, plus précisément sibérien. Les membres appartiennent à diverses ethnies autochtones de Sibérie et mélangent instruments traditionnels et occidentaux, ainsi que les genres musicaux.

Deezer m'a passé cette chanson il y a quelque temps, certainement dans la continuité de mes groupes russes, et je tiens à remercier chaleureusement les développeurs de l'algorithme. Je doute que j'aurais découvert Otyken sans eux. Je n'ai pas encore creusé les albums, mais j'aime beaucoup cette chanson et je me suis dit que ce serait sympa de la faire découvrir. Pour ce faire, j'ai vérifié s'il y avait un clip... Et oui, il y a un clip, et ça change considérablement de ce dont on a l'habitude en occident! Ça m'a rappelé que la Russie est un pays vaste. Et que le monde est vaste aussi, de manière générale.


D'après la page Wikipédia anglophone du groupe, les chansons d'Otyken sont essentiellement en tchoulym – une langue qui me semble condamnée, vu le faible nombre de locuteurs. (Savez-vous que les langues humaines meurent, au même titre que les espèces animales? Un autre effet néfaste de la mondialisation.) Je ne sais pas si c'est le cas de cette chanson-ci, mais je trouve chouette que des langues régionales aient une nouvelle vie grâce à Internet.

mercredi 15 février 2023

L'Ombre du savoir perdu (2014)

L’Ombre du savoir perdu de James Islington, auteur australien, est le premier tome de la trilogie de Licanius. On y suit les aventures de divers jeunes Talentés, des personnes capables de maîtriser la magie, dans un univers médiéval assez classique. Une ancienne menace s’est réveillée au nord et met en péril les royaumes des hommes. Davian et Wirr, deux Talentés, quittent leur école par miracle, juste avant que leurs camarades ne soient massacrés, et partent à l’aventure avec un artefact magique, qui les mènera à un jeune homme amnésique et divers autres personnages.

Aïe aïe aïe… Lire ce roman a été une petite épreuve. Déjà, ce n’est pas d’une grande originalité, à commencer par la vieille menace qui sort d’une léthargie millénaire en passant par les Mots à Majuscule en finissant par les noms typiques de fantasy qui font qu’on ne se souvient jamais qui est qui – d’autant plus que les personnages sont à la fois nombreux et raplaplas, ce qui complique leur repérage. Les péripéties s’enchaînent très vite, sans que rien ne soit jamais creusé. Davian, par exemple, est catapulté soixante-dix ans en arrière sans que cela ne l’émeuve plus que ça. Les secrets et les messages cryptiques se multiplient et tout le monde cache quelque chose à quelqu’un, dans un fouillis difficile à suivre qui semble reposer sur le voyage dans le temps. (Et moi et le voyage dans le temps, ce n’est pas une histoire d’amour…)

Donc, bon, sur le plan de l’intrigue, je n’avais pas grand-chose auquel me raccrocher.

Et sur le plan de la rédaction… Gloups! C’est le roman le plus mal ficelé en français que j’aie lu depuis longtemps. L’ami Xapur a abordé la chose en détail sur son blog et je vous renvoie vers son billet si vous voulez en savoir plus. J’ai passé mon temps à lever les yeux au ciel face à l’usage de la virgule au détriment de tout autre point de ponctuation, ce qui empêche de structurer correctement la moindre phrase un tant soit peu complexe. Chaque page regorge de perles telles que:

"Au bout d’un moment, Fessi leva les yeux, regarda Asha, ils étaient froids."

Quant au fait de transposer les dialogues anglais, qui sont structurés par des guillemets, dans des dialogues structurés par des tirets, c’est pertinent, mais, par pitié, ne gardez pas toutes les didascalies entre parenthèses au sein de chaque réplique, c’est imbuvable dans une telle quantité!!!

J’ai tenu environ deux cents pages, puis j’ai lu en diagonale, en lisant essentiellement les dialogues. C’est d’ailleurs fascinant comme les parties hors dialogue ne servent quasiment à rien dans ce roman, je m’en suis passée sans aucun problème. 👀

Alors, à qui la faute? À mon humble avis, à l’éditeur, la maison Léha. Si James Islington ne sait pas structurer ses phrases en anglais, la traduction peut corriger et doit le faire un minimum. Si le traducteur ne sait pas structurer ses phrases en français, il faut soit changer de traducteur, soit faire intervenir un relecteur compétent. Ici, la traductrice est Sara Doke, et vu qu’elle a traduit pas mal de bouquins que les copains de la blogo ont lu sans signaler de problèmes de ce genre, elle n’y est à mon avis pour pas grand-chose. 👀

En lisant en diagonale, j’ai réussi à venir à bout de ce roman en une quinzaine de jours. Ouf. Car le bougre est une brique, en plus: 630 pages en grand format. Mince, j’aurais dû le lire l’été dernier ou l’été prochain, ça m’aurait fait une participation au challenge Pavé de l’été de Brize. 🤣

Un point positif, toutefois: comme j’ai repris l’écriture il y a quelques mois, j’ai pris cette lecture comme une opportunité d’apprentissage et j’ai observé le tout avec un certain amusement.

"Pourquoi ce livre?", vous demandez-vous, perplexes?
Je ne sais pas vraiment... Xapur, qu'avais-tu en tête? 😂 Bon, ça nous fera un sujet de conversation pendant quelques années, on n'a pas fini d'en rire!

Allez donc voir ailleurs si ce savoir perdu y est!
L'avis de Xapur

vendredi 10 février 2023

Annihilation (2014)

Une biologiste rejoint une expédition dans la Zone X, une région inhabitée et séparée du reste du monde par une mystérieuse frontière. L’équipe se compose de quatre femmes, toutes désignées par leur métier: une psychologue, une géomètre, une anthropologue et, donc, une biologiste, qui raconte l’histoire à la première personne.

La Zone X est désertée par les humains, mais il y reste des animaux étranges, comme un dauphin au regard trop humain, et des végétaux parfois suspects. Point de vue installations, on y trouve le camp de base utilisé par les expéditions précédentes, une tour sordide qui s’enfonce dans le sol, un phare lugubre cachant un secret inquiétant, et un village en ruine. Lorsque les quatre femmes pénètrent dans la tour, la biologiste respire les spores d’une végétation inconnue, et elle se rend compte, à partir de là, qu’elle n’est plus sensible à l’hypnose que leur impose la cheffe d’expédition. Car, oui, la cheffe hypnose les autres membres de l’équipe, ce qui implique qu’on leur cache la vérité sur leur propre mission…

Annihilation de Jeff Vandermeer est un roman de terreur, c’est-à-dire que sa caractéristique principale est de faire peur. Il ne s’y passe à peu près rien et je ne l’ai pas trouvé palpitant, mais, oui, j’ai eu peur. D’une part parce qu’une partie de cette peur est liée à la végétation, un élément qui m’a toujours effrayée. Lorsque j’ai découvert Clark Ashton Smith, dans mes jeunes années, c’est une nouvelle sur la greffe d’organes humains sur des plantes qui m’a le plus marquée. En plus, Jeff Vandermeer joue à fond sur une autre de mes peurs, à savoir le truc qui est juste là mais que vous ne voyez pas encore mais vous savez que vous allez le voir dès que vous ouvrirez la porte ou tournerez à l’angle… Et par-dessus le marché, j’ai eu la bonne idée de regarder la bande-annonce de l’adaptation d’Alex Garland avec Nathalie Portman, qui montre une créature qui ressemble de très près à une autre de mes peurs. Résultat: j’ai lu les deux premiers chapitres une journée et j’ai fait un cauchemar épouvantable le lendemain matin. Dans ma peur, j’ai éjecté mon chat du lit en hurlant pour me protéger.

Donc, j’ai décidé de lire les trois autres chapitres loin les uns des autres, et loin de l’heure du coucher. 👀

Malgré l’efficacité de ce roman sur le plan de l’inquiétant, je n’ai pas réellement aimé.

D’une part, il ne s’y passe vraiment pas grand-chose et le mystère de la Zone X est à peine effleuré, ce que j’ai trouvé frustrant. Un peu dépitée, j’ai commencé à lire le résumé du deuxième tome sur Wiki pour voir s’il y avait quelque chose d’alléchant… Eh bien, non, rien d’alléchant. J’ai fini par lire le résumé en entier, puis celui du troisième tome, et j’ai décidé de ne pas les lire, car il me semble que je m’ennuierais ferme.

D’autre part, la rédaction m’a posé problème. Les phrases s’enchaînent bizarrement et je ne comprenais pas bien le ressenti de la protagoniste, ce qui fait que je n’ai éprouvé aucune empathie envers son vécu. Cela, je l’impute à l’auteur. Et en plus, certaines phrases m’ont semblé confuses en français, pas bien construites, ce que j’impute au traducteur – un grand nom de l’imaginaire, pourtant: Giles Goullet – ou à l’éditeur – le Diable Vauvert. Parce que bon, je suis traductrice, je sais, hélas, qu’on peut parfois voir son travail perdre de sa qualité une fois que d’autres y touchent.

Mais donc, entre le manque total d’activité, mon désintérêt pour la protagoniste et la rédaction qui me faisait tiquer, je n’ai pas trouvé ça ouf. Un grand merci, tout de même, à l'ami Xapur pour cette lecture, car le roman me faisait de l'œil et je n'y serais probablement jamais venue sans son aide! 🤩

Allez donc voir ailleurs si cette Zone X y est!
L'avis de Lorhkan
L'avis de Vert
L'avis de Xapur

dimanche 5 février 2023

La gamelle de janvier 2023

Comme d'habitude, retour sur les activités culturelles du mois écoulé.

Sur petit écran

J’ai regardé deux épisodes de The Grand Tour, une émission sur les voitures, pour préparer d’éventuelles prochaines vacances en Écosse. 😂 Tout est bon, comme inspiration.

Sur grand écran

Avatar: la Voie de l’eau de James Cameron (2023)

Mon cerveau ayant tourné à 50% sur ce film pendant un mois, un troisième visionnage n’a pas été de trop pour creuser les relations entre personnages et réfléchir à la suite. Malgré les réserves que j’ai longuement évoquées le mois dernier, je suis convaincue que tout est à faire et que cette introduction est ultra prometteuse. Je pense qu’un jour, on le regardera après avoir vu le cinq et on dira: "putain, Cameron avait tout préparé".

Tirailleurs de Mathieu Vadepied (2023)

À l’origine, la bande-annonce de ce film m’a fait fuir, mais j’ai fini par me motiver après avoir vu la vidéo de la chaîne YouTube Histoire appliquée, dans laquelle Icarius en disait du bien. (Il en a dit aussi du mal, mais le bien était assez tentant.) Et c’était plutôt pas mal, avec une histoire très resserrée, qui mobilise peu de personnages dans des espaces restreints et étudie leurs interactions. La guerre est montrée comme un catalyseur du changement dans les relations père-fils, par exemple. Et la fin, que j’avais devinée rien qu’à la bande-annonce, n’est pas trop larmoyante. Au contraire, la dernière scène, que je n’avais pas devinée, m’a beaucoup émue ([divulgâcheur] on s’intéresse au Soldat inconnu qui repose sous l’Arc de Triomphe de Paris [fin du divulgâcheur]). En outre, le personnage d’Omar Sy parle peul (et uniquement peul) et le wolof est également évoqué, et je trouve toujours courageux de filmer un film dans une langue différente de celle du (principal) public cible, en plus du fait que ça montre bien que provenir du même continent ne signifie pas parler la même langue. Enfin, le film évite l’écueil du méchant colonialiste blanc raciste. Globalement, ces soldats sont tous des soldats et leur éthique ne dépend pas de la couleur de leur peau. 

Du côté des séries

Willow de Jon Kasdan – saison 1 (2022)

Une roue brisée, c'est compliqué. 😆

Après The Witcher et La Roue du Temps, virage à 180° avec la série issue du film Willow: ici, il y a de l’humour et de la légèreté, personne n’est torturé, la bande-son est composée de reprises de grands tubes du rock, et l’histoire pour ados est parfaitement assumée. Et avec nos quatre jeunes protagonistes qui, contrairement à ceux de La Roue du Temps, ont un vrai charisme (même Elora Danan, qui a pourtant une beauté très canonique), un Warick Davis de retour en Willow avec des doutes et des inquiétudes légitimes, des références discrètes mais récurrentes au film d’origine et une fantasy ultra classique avec des cités aux noms improbables et une méchante très méchante, j’ai été conquise. Et qui apparait dans l’épisode 6? Le plus grand de tous les acteurs, le roi des rois, CHRISTIAN SLATER!!!! AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHH!!!

Bon, sur le plan technique, c’est certes souvent faiblard, mais pas autant que The Witcher (😆). À quand une série de fantasy qui a les moyens de son ambition?

Et le reste

Une fois n’est pas coutume, j’ai lu un livre illustré: L’atlas des royaumes perdus d’Emily Hawkins (à la rédaction) et Lauren Baldo (à l’illustration). Une merveille présentant des villes ou terres imaginaires issus de l’histoire et des mythes du monde entier, de l’Atlantide à Asgard. Les illustrations sont superbes, les textes ouvrent les portes de l’imagination et on visite vraiment le monde entier, ce qui permet de découvrir des mythes d’Afrique, d’Océanie, d’Amérique du Sud… J’aurais adoré avoir un tel livre en ma possession quand j’étais enfant. Et si vous vous demandez pourquoi je l’ai lu, c’est parce qu’il a été traduit de l’anglais par Lise Capitan.

Côté revues: outre mon Cheval Magazine habituel, j’ai lu un ancien numéro de Livres Hebdo le Mag et le Bifrost numéro 105, dont le dossier est consacré à Leigh Brackett. Il faut tellement que je lise cette autrice, ses bouquins sont faits pour moi. 🤩