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vendredi 3 novembre 2023

La gamelle d'octobre 2023

Comme d'habitude, retour sur les activités culturelles du mois écoulé, qui ont été très limitées. Je ne sais pas où sont passés ces trente-et-un jours... 🤨

Sur petit écran

Pas de film.

Sur grand écran

La Pat' Patrouille: la Super Patrouille, le film de Cal Brunker (2023)

Trop génial!! J'ai adoré!! Oubliez Marvel, les films de super-héros c'est par ici!! J'ai versé ma larme ❤ Stella ❤❤ C'était merveilleux!!!

Bernadette de Léa Domenach (2023)

Un biopic frais et très amusant sur Bernadette Chirac et son parcours dans l'ombre de son président de mari. Le propos est clair: le cerveau, c'était elle! Bon, je ne pense pas que Jacques était un tel abruti incapable de réflexion, mais j'ai adoré en apprendre plus sur elle et revivre l'histoire de France de 1995 à 2007. En 1998, on entrevoit un magazine people pour ados qui parle des 2 Be 3 et des Worlds Apart. Vous vous rendez compte, si ça se trouve je l'ai acheté et lu, quoi!!

Du côté des séries

J'ai avancé Dinosaures, mais quatre fois moins vite que prévu, car j'ai été prise deux vendredis et j'ai laissé tomber un autre vendredi tellement j'étais sous l'eau. Et comme il y avait quatre vendredis en octobre, ça fait que je n'ai fait qu'une soirée séries et que je n'ai regardé que deux épisodes. Voilà. 🙈
(Regarder des séries un autre jour, me dites-vous? Impossible. Tous les soirs sont blindés.)

Et le reste

Un mois 100% cheval!! 🥳🥳 J'ai lu le Cheval Magazine d'octobre, qui était arrivé trop tard pour que je le lise le mois dernier, et celui de novembre, qui est au contraire arrivé très tôt, genre le 23 octobre. Et j'ai lu Horse and Rider du 13 juillet au 9 août (c'est quoi cette manière de dater un mensuel? 🤨), que j'ai acheté en vacances en Écosse. C'était intéressant en soi, et il est aussi intéressant de voir comment les conseils et les thématiques se recoupent, mais Cheval Mag est plus pointu. 👀

mercredi 4 octobre 2023

La gamelle de septembre 2023

Comme d'habitude, retour sur les activités culturelles du mois écoulé.

Sur petit écran

Pas de film.

Sur grand écran

Carrie de Brian de Palma (1976)


Une adaptation de Stephen King qui, contrairement à bien d'autres, ne traîne pas une réputation déplorable, je ne pouvais pas rater ça. En plus, je connaissais déjà bien l'histoire, même si je n'ai pas lu le roman; j'aime bien Brian de Palma à cause des Incorruptibles, et c'est un réalisateur généraliste, pas un réalisateur de films d'horreurs; donc, je ne risquais pas d'avoir peur. Hmmm. Bon, certes, Carrie n'est pas un film d'horreur ultragore ou effrayant, mais il y a pas mal de tension dans toutes les scènes avec la mère, et la dernière scène m'a TERRIFIÉE. Je suis rentrée chez moi pas tranquille du tout. Mais je suis contente de l'avoir vu; c'est une histoire affreuse de harcèlement scolaire, mais aussi de solitude en général et de haine de la femme, avec des personnages qui trouvent un souffle personnel même quand ils correspondent à des clichés tels que la peste de service ou le beau gosse de la promo. En général, je reproche à Stephen King une vision plutôt navrante de la femme; mais si ce film est aussi fidèle au roman que je le crois, il a montré avec Carrie qu'il a tout compris à l'horreur d'être une fille.
De ce réalisateur, j'ai aussi vu Phantom of the Paradise, Les Incorruptibles et Mission: Impossible.

La Boum de Claude Pinotau (1980) 🎶🎶


Une très belle découverte qui m'a mise d'excellente humeur. Je m'attendais à un film naïf et culcul, mais en fait il réussit très bien à montrer à la fois le point de vue de Vic, l'ado de treize ans obsédée par les garçons et les boums (Sophie Marceau, extraordinaire), et celui de ses parents, qui n'en ont rien à faire des boums. Et surtout, c'est très drôle, je me suis vraiment bien marrée. L'arrière-grand-mère est extraordinaire!!! Bon, par contre, vous avez la musique dans la tête pendant au moins une semaine. La salle était complète et j'ai entendu chanter pendant que je sortais. 😂

Mystère à Venise de Kenneth Brannagh (2023)


Ce troisième opus des enquêtes d'Hercule Poirot mis en scène par Kenneth Brannagh m'a plus convaincue que les précédents (Le Crime de l'Orient-Express et Meurtre sur le Nil). J'ai notamment adoré le mélange entre l'immeuble italien en mauvais état et la fête américaine de Halloween, que j'ai trouvé très réussi, et Michelle Yeoh dégage évidemment quelque chose d'extraordinaire durant sa relativement courte apparition. Je ne dirais pas que c'était un sans-faute, car je trouve qu'il y a tout de même quelque chose de figé dans la mise en scène et le jeu d'acteur, mais c'était très sympathique.
De ce réalisateur, j'ai aussi vu Thor. 🔨

Du côté des séries

Dinosaures – saisons 1 et 2 (1991-1992) 😍🦖


N'ayant pas de série récente qui me motivait, j'ai décidé, après avoir fini la troisième saison de ce cher Geralt, de replonger dans la meilleure série de tous les temps, le quotidien de ma famille préférée, le quotidien de mon BÉBÉ préféré: la série Dinosaures!!! C'est tellement génial. Je galère sur le plan technique, car les DVD ne passent pas sur mon lecteur de salon parce que c'est de la zone 2 et mes vieux ordis dotés d'un lecteur DVD mettent à peu près quinze minutes à comprendre qu'ils ont un DVD dans le ventre. Mais ça en vaut la peine. Je lui consacrerai peut-être un billet dédié un jour. Il y a 65 épisodes et j'en regarde deux par semaine quand tout va bien, donc ça va me prendre trente-deux semaines au moins, j'ai le temps d'y réfléchir.

Et le reste


J'ai feuilleté deux anciens numéros de Livres Hebdo (ça y est! Je suis venue à bout de ma pile!) et j'ai lu Le Monde Diplomatique d'août, que j'ai acheté en raison d'un article sur le yoga. Malheureusement, Cheval Magazine est arrivé trop tard pour que je le lise en fin de mois comme d'habitude, donc il y aura double dose en octobre.

lundi 4 septembre 2023

La gamelle de juillet et d'août 2023

Une fois n'est pas coutume, voilà une gamelle bimestrielle pour récapituler les activités culturelles des mois de juillet et d'août! Avant-goût: au cinéma, il y a eu beaucoup de voitures et de femmes, voire les deux réunies.

Sur petit écran

Le Livre de la jungle de Wolfgang Reitherman (1967)

Une belle découverte pour moi qui ai certes vu ce dessin animé quand j'étais enfant, mais probablement une seule fois. J'ai apprécié beaucoup de choses, car j'aime les dessins, les bruitages, l'humour et la simplicité de cette époque. Les animaux sont drôles et mignons, comme des peluches, et Kaa est super drôle. Shere Khan fait un bon méchant, bien qu'on ne le voie que peu. En revanche, les passages avec les singes et les vautours ne m'ont pas plu et m'ont un peu sortie du film. Quant au traitement de la gent féminine, c'est la catastrophe...

Rebelle de Mark Andrews et Brenda Chapman (2012)

J'ai été agréablement surprise en revoyant ce film que j'avais trouvé assez mou au cinéma. Certes, ce n'est pas marquant, mais c'est très amusant et le personnage de Mérida, la princesse qui ne veut pas se marier, a un beau parcours. Je suis étonnée que le film n'ait pas été interdit dans certains pays ultramisogynes, HAHAHAHA!

Sur grand écran

Spider-Man. Across the Spider-Verse de Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin K. Thompson (2023)

Un film d'animation hyper-réussi malgré quelques longueurs. Mon avis lors de mon premier visionnage, le mois précédent.

Harry Potter à l'école des sorciers de Chris Columbus (2001)

Revoir ce film au cinéma a été un immense bonheur. La magie opère encore à la perfection, tout simplement, et le film excelle à présenter un nouvel univers dense et riche. C'est merveilleux.

Mission Impossible 7 - Dead Reckoning partie 1 de Christophe McQuarrie (2023) 🚗

Un film d'action efficace avec un Tom Cruise au sommet de sa forme, malgré les années qui passent, et une féminisation partielle mais bienvenue. C'est toutefois un peu long; on aurait notamment pu s'épargner la scène du train qui dégringole à la fin, qui est de trop. J'irai voir la deuxième partie l'année prochaine. (Ou quand elle sortira, vu que le tournage a été suspendu en raison de la grève des scénaristes...)

Gran Torino de Clint Eastwood (2008) 🚗

J'ai revu avec un immense plaisir ce film que j'avais adoré lors de sa sortie. C'est une belle histoire de "l'aller vers l'autre", en dépassant les différences d'âge et d'origine. Mais surtout, Clint Eastwood est super drôle et croustillant en vieux con grognon qui s'exprime par monosyllabes; il aurait pu jouer Geralt ou John Wick sans problème.

Gran Turismo de Neill Blomkamp (2023) 🚗

Gran Torino et Gran Turismo ont des noms des similaires et parlent de bagnoles, et le hasard des séances a fait que je les ai vus à la suite dans la même salle, mais l'ambiance n'était pas la même... et la qualité non plus. Évidemment, je ne suis allée voir Gran Turismo ni pour les bagnoles ni pour l'adaptation du jeu vidéo, mais pour Orlando Bloom. Et par malheur, Orlando Bloom n'est pas très beau dans ce film, et il joue d'une manière insupportable – comme la plupart des autres acteurs, en fait: tout le monde gesticule et grimace pour montrer qu'il est un vrai mec. Et comme je ne m'intéresse pas le moins du monde à la course automobile et que la mise en scène est ultrapoussive, ça m'a semblé bien long, deux heures et quart. Et c'est la première fois que je vois un film susceptible d'égaler, voire de dépasser, Transformers 3 niveau placemens de produits; c'est incessant et éhonté. Notons quand même que le film a quelques bonnes idées pour montrer comment le protagoniste visualise la voiture (qui n'existe pas) quand il joue, puis visualise son tracé quand il se retrouve au volant d'un vrai véhicule. De même, des effets issus du jeu montrent régulièrement le classement de sa voiture dans la course (ouf! Sinon, je n'avais aucune idée de qui était qui!). Et l'histoire dont le film est tiré est assez dingue.

Ninja Turtles: Teenage Years de Jeff Rowe et Kyler Spears (2023)

Fidèle à une passion d'enfance, j'ai foncé au cinéma pour retrouver nos chères tortues. Hélas, le film n'est pas terrible en soi, les plans sont souvent très chargés et il est donc difficile de tout voir, l'affrontement final a lieu de nuit et est donc encore moins lisible, et je me suis sentie bien trop vieille pour un film qui cite Gru comme méchant et dont je suis obligée de lire les sous-titres parce que je ne comprends rien aux blagues à l'oral. En plus, les tortues ressemblent parfois à des crapauds. Mais bon, je suis contente de voir les personnages poursuivre leur chemin avec de nouvelles générations de spectateurs. Et un jour, je lirai les comics avec lesquels tout a commencé.

Oppenheimer de Christopher Nolan (2023)

Une bonne surpise pour un film que je ne voulais pas voir, car la bande-annonce m'avait laissée indifférente et qu'il est bien long. C'est effectivement un très bon film dans l'absolu, avec la mise en scène soignée à laquelle Nolan nous a habitués, quelques questions éthiques qui font froid dans le dos et un casting hors de l'ordinaire.

Persepolis de Marjane Satrapi (2007) 👩‍🦰

Adaptation filmique des bandes dessinées de la réalisatrice, Persepolis raconte l'enfance et la jeunesse de ladite réalisatrice en Iran pendant les années 1970 à 1990, avec une parenthèse de quelques années en Autriche. La révolution islamique de 1979 y joue évidemment un grand rôle. Je ne peux pas dire que j'aie aimé ce film, mais c'était très bien pour moi de le voir, car ça m'a un peu cultivée sur l'Iran. Le moins qu'on puisse dire est que je me suis réjouie de ne pas être née dans ce pays. De cette réalisatrice, j'avais déjà vu The Voices et Radioactive.

Barbie de Greta Gerwig (2023) 👩‍🦰 🐴

Une belle surprise très créative, méta et amusante, ET AVEC DES CHEVAUX! Et c'est cool de voir un film au discours aussi antipatriarcal cartonner. Il n'y aucune finesse nulle part, mais comme ils ont assumé et poussé le côté Barbie jusqu'au bout, ça passe très bien. J'ai adoré. De cette réalisatrice, j'avais déjà vu, mais avec moins d'enthousiasme, Les Filles du Docteur March.

Thelma & Louise de Ridley Scott (1991) 👩‍🦰🚗👩‍🦰

Un putain de chef d'œuvre, une belle histoire d'émancipation, une révélation et un réservoir à scènes mythiques. J'ai adoré et je suis sortie de ma séance gonflée à bloc. (Est-ce que j'aurais pris Brad Pitt en stop? Est-ce que qui que ce soit peut ne pas prendre Brad Pitt en stop?)

Du côté des séries

Once More With Feeling de Joss Whedon – Buffy contre les vampires – saison 6, épisode 7 (2001)

L'épisode comédie musicale de Buffy contre les vampires. Un grand moment, de super chansons, le plaisir et l'émotion de retouver des personnages que je considère comme des amis dans un épisode déterminant, où les relations entre eux évoluent profondément. Magique.

The Witcher – saison 3 (2023)

Geralt ❤ Jaskier ❤

Comme toujours, j'oscille dans cette série entre l'enthousiasme le plus hystérique et la consternation la plus totale. Les lieux et les distances semblent totalement farfelus, les personnages se comportent parfois de manière incompréhensible, les scénaristes eux-mêmes ne semblent pas connaître la vérité sur Siri et l'épisode 7 est une vraie purge. Mais dans l'ensemble, je les adore et j'ai hâte de les retrouver – même si ce ne sera plus pareil sans Henri Cavill. 💔

Et le reste

J'ai lu deux vieux numéros de Livres Hebdo, ainsi que mes deux Cheval Magazine habituels et, pour la première fois, le hors-série du moment – je n'ai pas eu le choix lors de mon réabonnement, l'abonnement de deux ans n'existait qu'avec les hors-séries inclus.

Et voilà! Avec la rentrée et la reprise des activités, je doute d'aller autant au cinéma, mais faire sept séances en trois semaines m'a fait grand, grand plaisir!

vendredi 30 juin 2023

La gamelle de juin 2023

Comme d'habitude, retour sur les activités culturelles de l'énième mois ayant filé à la vitesse de la lumière!

Sur petit écran

Pas de film.

Sur grand écran

Transformers. Rise of the Beasts de Steven Caple Jr. (2023)

Michelle Yeoh dans son meilleur rôle. 😇

Aaaaaaah!!! Aaaaaaaah!!! Les Transformers sont de retour!!! Aaaaaaaaah!!! C'était génial!!! Aaaaaaah!!! Optimus avait sa grosse voix!!! Michelle Yeoh était trop classe en oiseau!! Il y avait un Tranformer guépard!!! Aaaah!!!! Et des squelettes de dinosaures!!! Et des lamas!!!! Aaaaaaaaah!! Tellement génial!!! Bon, la nostalgie des années 1990 à grands coups de Wu-Tang Clan, ça ne me parle pas le moins du monde. Mais les robots géants qui se tirent dessus, oui. Et je suis ravie de voir la franchise tourner enfin le regard vers l'espagnol et l'Amérique du Sud. Aaaaaaaaah!!!!!!!
PS: On voit que ce n'est pas un film de Michael Bay: il n'y a pas de plans en contre-jour et il n'y a pas le moindre plan nichon. Youhouh! D'ailleurs, les personnages non humains se féminisent: il y a pas moins de trois robots féminins, deux gentilles et une méchante. Dingue. Pour le personnage humain féminin, ça reste pas mal paternaliste, mais on est quand même loin de Megan Fox et son nombril si nonchalamment allongé sur une voiture de course.

Spider-Man. Across the Spider-Verse de Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin K. Thompson (2023)


Il y a quelques mois, je me suis emballée pour Le Chat potté 2, entre autres parce que les scènes d'action étaient réalisées dans un style, et presque une texture, différente des autres. Après trois minutes de Across the Spider-Verse, j'ai compris que le chat pouvait aller se rhabiller – et croyez-moi, ça me heurte profondément de prononcer ces mots. Mais Across the Spider-Verse est une putain de claque visuelle qui m'a emballée même quand elle a recours à des styles que, en soi, je n'aime pas. Tout est maîtrisé à la perfection et la musique est exploitée avec brio pour vous plonger dans le rythme de l'action. Alors, certes, l'enjeu renvoie à l'un des éléments science-fictifs que j'aime le moins — le multivers —, le scénario n'est pas spécialement original et il y des longueurs dans les scènes sur la relation avec les parents. Mais quelle claque, mes petits, quelle claque. Je suis sortie de là en trépignant d'impatience. Vivement la suite l'année prochaine!
Mon avis sur le premier film.

Du côté des séries

Working de Caroline Suh (2023)


Cette minisérie documentaire en quatre épisodes explore notre relation au travail à travers les parcours et le quotidien de différentes personnes, en partant des postes les plus modestes pour remonter vers ceux qui cumulent le plus de responsabilités, de pouvoir et de revenus. Ça donne à voir plusieurs facettes des États-Unis d'aujourd'hui, ce que j'ai trouvé intéressant, et certaines réflexions ont résonné avec mes propres réflexions sur mon rapport au travail. Et Barack Obama, qui apparaît dans chaque épisode, est simplement À TOMBER. Toutefois, j'en ressors mitigée; certains dialogues sont creux, ce qui me laisse perplexe dans une série montée avec tant de soin (les gens n'avaient vraiment rien à dire, alors?), et j'ai parfois eu l'impression qu'on était dans l'opération de com pour montrer combien Obama est cool. (Ce qui est indubitablement vrai. Obama est mégacool, quoi qu'il fasse. Mais s'il avait pu allier sa coolitude à des propos approfondis, ça aurait été encore mieux.)

Et le reste

J'ai feuilleté et partiellement lu deux anciens numéros de Livres Hebdo (j'approche de la fin 2022, youhouh! 💪), et j'ai lu (en entier, bien comme il faut) un vieux numéro de Bifrost, le 78 consacré à Ursula K. Le Guin, et mon Cheval Magazine habituel.

mercredi 31 mai 2023

La gamelle de mai 2023

Comme d'habitude, retour sur les activités culturelles du mois!

Sur petit écran

Pas de film.

Sur grand écran

Porco Rosso de Hiyao Miyazaki (1992)


Un dessin animé moins marquant que d'autres du même réalisateur, mais néanmoins très joli et plaisant – et porteur, comme toujours, d'un propos pacifiste et humaniste qui me parle. J'ai adoré Porco Rosso et son attitude nonchalante très bien croquée. Vive les cochons.

Pirates des Caraïbes. La malédiction du Black Pearl de Gore Verbinski (2003)


Un chef d'œuvre qui n'a pas pris une ride. Quel plaisir, quel bonheur. Ce film est une espèce de miracle: le choix d'acteurs est parfait, la mise en scène est limpide, l'histoire est chouette, et CETTE MUSIQUE, bordel, cette musique de malades!!! C'est tellement jubilatoire!!! C'est le rouleau compresseur du divertissement Disney dans tout ce qu'il a de plus réussi.

Donjons et dragons. L'honneur des voleurs de Jonathan Goldstein et John Francis Daley (2023)

Hmpf. J'ai l'impression que l'équipe s'est fait plaisir et j'ai bien aimé certains éléments (comme le chat humanoïde), mais j'ai surtout trouvé ça horriblement faiblard. Rien n'est convaincant, et l'image de synthèse est bof, et il n'y a qu'un seul dragon, et j'ai pas aimé les personnages, et Hugh Grant joue le même genre de personnage que Jeff Goldblum dans Thor 3. Ce n'est pas avec ça qu'on va relancer la fantasy au cinéma...

Les Trois mousquetaires. D'Artagnan de Martin Bourboulon (2023)

Une bien sympathique fan fiction dumasienne: on prend les personnages des Trois mousquetaires, on reprend quelques éléments de l'intrigue (les diamants!) et on écrit une tout autre histoire, qui, aussi différente soit-elle, m'a semblé plutôt fidèle au matériau d'origine, l'humour en moins. Eva Green est évidemment géniale, bien que je regrette de la voir toujours dans le même rôle. Les combats, en revanche, sont filmés de très près et sont donc bien peu lisibles. J'ai très hâte de voir le deuxième film dans quelques mois, car on ira clairement faire un tour du côté de La Rochelle, un pan du roman que je n'ai jamais vu adapté!

Du côté des séries

Carnival Row – saison 2 (2023)


Une deuxième saison avec pas mal de hauts et quelques bas, à savoir des éléments qui m'ont semblé abandonnés en route (par exemple, quid de la faune que l'estimée cheffe de l'opposition gardait cachée dans son grenier?) ou peu crédibles (euh, c'est moi ou rien ne laissait deviner qui allait se marier à la fin?). Mais dans l'ensemble, j'ai adoré cette saison qui a su m'étonner et me répugner (la Paras est sans aucun doute une des créatures les plus réussies que j'aie jamais vues), ces personnages qui ont su évoluer, cet univers génialissime qui sait parler de ghettoisation sans larmoyer, et les efforts de mise en scène, notamment sur des discussions assez longues qui permettent d'admirer le Row dans toute sa décadence en arrière-plan. Et puis, Orlando Bloom forever, évidemment, même si son personnage est loin d'être le meilleur. Mon avis sur la saison 1.

Et le reste


J'ai lu le Cheval Magazine de mai, que je n'avais pas pu lire le mois dernier, le Manière de voir du Monde Diplomatique de décembre-janvier derniers sur les langues (le multilinguisme est une valeur et un projet politique qu'il faut défendre et je suis fière d'y participer! 💪💪) et, en fin de mois, le Cheval Magazine de juin. J'ai aussi feuilleté et partiellement lu trois anciens numéros de Livres Hebdo.

dimanche 5 février 2023

La gamelle de janvier 2023

Comme d'habitude, retour sur les activités culturelles du mois écoulé.

Sur petit écran

J’ai regardé deux épisodes de The Grand Tour, une émission sur les voitures, pour préparer d’éventuelles prochaines vacances en Écosse. 😂 Tout est bon, comme inspiration.

Sur grand écran

Avatar: la Voie de l’eau de James Cameron (2023)

Mon cerveau ayant tourné à 50% sur ce film pendant un mois, un troisième visionnage n’a pas été de trop pour creuser les relations entre personnages et réfléchir à la suite. Malgré les réserves que j’ai longuement évoquées le mois dernier, je suis convaincue que tout est à faire et que cette introduction est ultra prometteuse. Je pense qu’un jour, on le regardera après avoir vu le cinq et on dira: "putain, Cameron avait tout préparé".

Tirailleurs de Mathieu Vadepied (2023)

À l’origine, la bande-annonce de ce film m’a fait fuir, mais j’ai fini par me motiver après avoir vu la vidéo de la chaîne YouTube Histoire appliquée, dans laquelle Icarius en disait du bien. (Il en a dit aussi du mal, mais le bien était assez tentant.) Et c’était plutôt pas mal, avec une histoire très resserrée, qui mobilise peu de personnages dans des espaces restreints et étudie leurs interactions. La guerre est montrée comme un catalyseur du changement dans les relations père-fils, par exemple. Et la fin, que j’avais devinée rien qu’à la bande-annonce, n’est pas trop larmoyante. Au contraire, la dernière scène, que je n’avais pas devinée, m’a beaucoup émue ([divulgâcheur] on s’intéresse au Soldat inconnu qui repose sous l’Arc de Triomphe de Paris [fin du divulgâcheur]). En outre, le personnage d’Omar Sy parle peul (et uniquement peul) et le wolof est également évoqué, et je trouve toujours courageux de filmer un film dans une langue différente de celle du (principal) public cible, en plus du fait que ça montre bien que provenir du même continent ne signifie pas parler la même langue. Enfin, le film évite l’écueil du méchant colonialiste blanc raciste. Globalement, ces soldats sont tous des soldats et leur éthique ne dépend pas de la couleur de leur peau. 

Du côté des séries

Willow de Jon Kasdan – saison 1 (2022)

Une roue brisée, c'est compliqué. 😆

Après The Witcher et La Roue du Temps, virage à 180° avec la série issue du film Willow: ici, il y a de l’humour et de la légèreté, personne n’est torturé, la bande-son est composée de reprises de grands tubes du rock, et l’histoire pour ados est parfaitement assumée. Et avec nos quatre jeunes protagonistes qui, contrairement à ceux de La Roue du Temps, ont un vrai charisme (même Elora Danan, qui a pourtant une beauté très canonique), un Warick Davis de retour en Willow avec des doutes et des inquiétudes légitimes, des références discrètes mais récurrentes au film d’origine et une fantasy ultra classique avec des cités aux noms improbables et une méchante très méchante, j’ai été conquise. Et qui apparait dans l’épisode 6? Le plus grand de tous les acteurs, le roi des rois, CHRISTIAN SLATER!!!! AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHH!!!

Bon, sur le plan technique, c’est certes souvent faiblard, mais pas autant que The Witcher (😆). À quand une série de fantasy qui a les moyens de son ambition?

Et le reste

Une fois n’est pas coutume, j’ai lu un livre illustré: L’atlas des royaumes perdus d’Emily Hawkins (à la rédaction) et Lauren Baldo (à l’illustration). Une merveille présentant des villes ou terres imaginaires issus de l’histoire et des mythes du monde entier, de l’Atlantide à Asgard. Les illustrations sont superbes, les textes ouvrent les portes de l’imagination et on visite vraiment le monde entier, ce qui permet de découvrir des mythes d’Afrique, d’Océanie, d’Amérique du Sud… J’aurais adoré avoir un tel livre en ma possession quand j’étais enfant. Et si vous vous demandez pourquoi je l’ai lu, c’est parce qu’il a été traduit de l’anglais par Lise Capitan.

Côté revues: outre mon Cheval Magazine habituel, j’ai lu un ancien numéro de Livres Hebdo le Mag et le Bifrost numéro 105, dont le dossier est consacré à Leigh Brackett. Il faut tellement que je lise cette autrice, ses bouquins sont faits pour moi. 🤩

mardi 1 novembre 2022

La gamelle d'octobre 2022

Le hasard des sorties cinématographiques fait que j’ai profité d’un beau diptyque féminin en ce mois d’octobre. C’est peu quantitativement, mais c’était très bon!

Sur petit écran

Pas de film.

Sur grand écran

Simone. Le voyage du siècle d’Olivier Dahan (2022)

Un film extraordinaire sur une personnalité hors du commun. Pour reprendre l’expression utilisée par je ne sais plus qui lors de l’enterrement d’Émile Zola, cette femme a été "un moment de la conscience humaine". Son parcours ne peut que pousser à s’engager plus résolument en faveur de ce en quoi on croit.

The Woman King de Gina Prince-Bythewood (2022)

Une histoire de résilience et d’insoumission dans un contexte guerrier avec des épées: aaaaaaaahhhh! Le film n’est pas parfait; j’ai eu quelques fois l’impression d’une transition ratée ou d’une fausse note, par exemple quand la cheffe des Agojié dit à ses élèves qu’il ne leur reste plus beaucoup de temps avant leur épreuve finale alors qu’on les a à peine vues commencer leur entraînement. Et un élément de l’intrigue ([divulgâcheur] la filiation [fin du divulgâcheur]) m’a moins passionnée. Mais purée!! Ces guerrières dégagent un truc de MALADES!!! C’est un film de super-héros quoi, mais sans costumes et gros flingues! Et Viola Davis est au top du top, comme d’habitude. Holàlàlà! ON SIGNE OÙ POUR S’ENGAGER?

Du côté des séries

La Roue du Temps – saison 1 (2022)

Il n’y a pas de doute, la fantasy est le genre qui me fait le plus rêver. Malgré des points faibles, notamment la remarquable absence de charisme des quatre personnages principaux, j’ai adoré cette première saison, qui m’a fait découvrir un univers fascinant, m’a procuré beaucoup d’émotions (la scène du jugement dans l’épisode 6 🤯) et a su me prendre par surprise plus d’une fois. Mention spéciale à Rosamund Pike, qui est extraordinaire. J’ai hâte de voir la suite.

Et le reste

J'ai le Cheval Mag d'octobre, un vieux numéro de Livres Hebdo et le dernier numéro de Translittérature, la merveilleuse revue de l'Association des traducteurs littéraires de France. 💕

vendredi 2 septembre 2022

La gamelle d'août 2022

Comme d'habitude, retour sur les activités culturelles du mois écoulé. En ce mois synonyme pour moi de frénésie pré-départ, puis de vacances longtemps attendues, je n'ai pas mis les pieds au cinéma. En revanche, les rubriques "Petit écran" et "Du côté des séries" revivent après des mois de vide total... 🤗

Un méchant d'exception, mon acteur fétiche et les deux meilleurs mammifères sont présents. Je me demande où sont passés les dinosaures??

Sur petit écran

Le Roi Lion de Roger Allers et Rob Minkoff (1994)


Le Roi Lion est le genre de film qui semble impossible à expliquer par des raisons rationnelles. Les planètes se sont alignées, ou bien les dieux de l’un ou l’autre panthéon existant ont béni le projet. Les personnages, les voix (Jeremy Irons!!!!!), les dessins, les paysages, l’animation, la manière de filmer, le montage, la musique, les chansons, tout relève du chef d’œuvre. Et Scar est le meilleur méchant. Le méchant qui parvient à ses fins. Le méchant qui regarde son frère dans les yeux et qui l’envoie à la mort en sachant très bien ce qu’il fait et en adorant ça (et en enchaînant sur une manipulation particulièrement abjecte, puisqu'il fait croire à Simba que c'est lui qui a tué Mufasa). "Long live the king!"

Tom Cruise. Corps et âme de Regis Brochier (2019)


Un documentaire sur mon acteur fétiche, la star d’Hollywood qui court plus vite que son ombre. 💖 J’ai beaucoup aimé suivre sa carrière, notamment ses débuts que je connais mal. Sans surprise, cet homme était déjà irrésistible à dix-huit ou vingt ans. 😄 Quelques interviews où il parle de scientologie font, en revanche, froid dans le dos… J’ai aussi beaucoup aimé voir Anne Rice déclarer d’un air navré qu’elle ne le voyait pas du tout jouer Lestat, ahah. Toutefois, le ton dramatique, voire apocalyptique, du documentaire m’a déplu, avec ces intonations à la "Et là… C’est le drame…" que je ne m’attendais pas à trouver chez Arte. À voir sur Arte.fr jusqu’au 16 septembre.

Inside the Mind of a Cat (Notre langue aux chats) d'Andy Mitchell (2022)


Un documentaire divertissant, attendrissant et enthousiasmant sur les chats. Il y a des chats partout. Des chats tout le temps. Les rares fois où on ne voit pas de chat à l'écran, c'est qu'on voit un humain qui parle de chats, donc ça va. Mention spéciale à la chatte ukrainienne qui rampe le long d'une corde horizontale, la tête en bas. 🤯 À voir sur Netflix.

Sur grand écran

Rien.

Du côté des séries

Love Death + Robots - saison 3 (2022)
Une troisième saison toujours bluffante sur le plan visuel, mais nettement moins prenante que la première, qui reste ma préférée pour l'instant. Aucun épisode ne m'a durablement marquée, même si l'avant-dernier épisode, In Vaulted Halls Entombed, était éminemment lovecraftien (y compris dans sa fin on ne peut plus désespérée 😄).

Et le reste


J'ai lu un vieux numéro de Livres Hebdo, toujours dans l'idée de venir à but de cette pile que j'ai laissée accumuler. Niveau équestre, je n'ai pas pu lire le Cheval Magazine de septembre, car je suis rentrée de vacances trop tard, mais j'ai lu le numéro d'avril de Il mio cavallo, une revue italienne tout aussi intéressante. Enfin, j'ai lu le Mad Movies Classic sur la saga de l'Anneau. Comme d'habitude, une lecture passionnante, hyper pointue, pleine de détails techniques fascinants sur la génèse du projet et la réalisation des effets spéciaux. J'ai totalement revécu cette première trilogie que j'adore et, bien que je trouve la revue bien généreuse avec le Hobbit, j'ai limite envie de revoir la deuxième. ^^

mercredi 5 janvier 2022

La gamelle de décembre 2021

En décembre, j'ai sombré dans un trou noir professionnel. Je dis tout le temps que le mois est passé trop vite et que je n'ai eu le temps de rien, mais là, c'est particulièrement marqué, à tel point que j'ai dû laisser le blog en friche une quinzaine de jours, après des années de publications à la régularité métronomique. Aujourd'hui, je vais donc essentiellement vous parler du dernier Marvel, les Éternels! (Enfin, il y a eu Spider-Man entre-temps, mais je m'en fous, j'aime pas les multivers!)

Comme d'habitude, j'espère faire mieux à l'avenir, mais le trou noir devrait durer une bonne partie de 2022, alors je ne peux que croiser les doigts!

Sur petit écran

The Witcher. Le Cauchemar du loup de Kwang Il Han (2020)

Un petit dessin animé sympathique pour explorer l’univers de la série The Witcher et patienter en attendant la saison 2. Je n’ai guère aimé l’animation, malheureusement, et j’ai eu un peu de mal à suivre les dialogues au début. Mais dans l’ensemble j’ai beaucoup apprécié l’histoire et les personnages, surtout les deux protagonistes féminines qui sont très différentes l’une de l’autre. Et c’est l’occasion de rencontrer Vesemir, le sorceleur qui a formé Geralt. Et puis très clairement, j’adore l’univers qui allie fantastique et fantasy, c’est tellement ce dont j’ai toujours rêvé!

Sur grand écran

Les Éternels de Chloé Zhao (2021)

Une très belle découverte, que j'ai vue juste à temps, un mois et demi après sa sortie! Les Éternels me semble être aux films Marvel ce que les Animaux fantastiques est à Harry Potter: un nouveau départ avec un ton différent, qui reste dans le prolongement des précédents mais fait tout différemment. Ici, la photographie est soignée et la mise en scène est pratiquement contemplative (qui aurait cru dire ça d’un Marvel, sérieux?), avec des tas de scènes où les personnages restent les bras ballants et/ou se regardent dans les yeux. Chloé Zhao, réalisatrice de Nomadland (jamais je n'aurais cru la retrouver chez Marvel, ni Marvel confier ses millions à un ou une réa ayant réalisé ce type de film, ce sont juste deux galaxies séparées... 🤯) réussit à poser tous ses personnages avec brio et j’ai adoré suivre les Éternels tout au long des cinq millénaires qu’ils ont passés sur Terre, parmi les plus grandes civilisations humaines. J’ai aussi adoré voir une équipe multiethnique sans que cela ne soit un sujet; loin d’avoir l’impression que la réalisatrice a choisi toutes les couleurs de peau pour cocher les cases, j’ai eu l’impression de voir des vrais gens que le hasard des évènements a réunis. Certains Éternels présentent parfois leurs camarades à des humains en disant "ce sont mes copains de la fac" et c’est trop ça. Notez aussi que ce film contient, sauf erreur de ma part, le premier personnage Marvel muet, la première scène de sexe dans un film Marvel et le premier couple homosexuel dans un film Marvel – et tenez-vous bien, ces deux garçons n’ont pas la même couleur de peau, ils s’embrassent à l’écran et ils ont un enfant. Mes yeux ont piqué. 🥰 Et puis sur les sept ou huit membres de l’équipe, un seul a trouvé son accomplissement dans la parentalité…

Je n’ai que deux critiques à faire à ce film. Tout d’abord, les scènes avec Ikaris qui vole sont un peu ridicules. Comme avec Superman, c’est difficile de rendre ça canon. Deuxièmement, le personnage d’Angelina Jolie n’est pas exploité. On nous dit plusieurs fois qu’elle est super balèze – on parle de (A)Thena, la déesse de la guerre! –, mais elle a des problèmes de mémoire et de contrôle du comportement et elle reste donc beaucoup sur le bas-côté. Elle n’a pas LA scène de baston à la hauteur de sa réputation. Depuis que Dragnir a indiqué, dans jenesaisplusquel épisode des GG Comics, que Marvel a la mauvaise habitude de faire l’équation "femme puissante = perte de contrôle et donc danger", je suis plus sensible à cet aspect et il y a un peu de ça ici (mais ce n’est pas non plus entièrement ça, attention). Dommage. J’espère que Thena aura sa scène patator dans le 2! 🤩🤩💔

Du côté des séries

The Witcher – saison 2 (2021)
Le trou noir est tel que je n'ai regardé qu'un seul épisode en deux semaines... Je suis enthousiaste, bien que mes espoirs d'amélioration technique aient été douchés en deux temps trois mouvements, dès que j'ai vu les lentilles yeux de Geralt. 🤣🤣

Et le reste


J'ai lu le Cheval Magazine de décembre, que je n'avais pas pu lire fin novembre, et celui de janvier. J'ai également lu un vieux numéro de Pour la science, le numéro 494 de décembre 2018. Trop pointu pour moi dans certains domaines (j'ai abandonné un article mathématique très rapidement...), mais une très bonne découverte dans l'ensemble. Merci, Tigger Lilly! Par contre, vu qu'il s'agit de "l'édition française de Scientific American", j'aurais pensé qu'il s'agissait de traductions. Là, je ne trouve aucune mention de traducteurs, ni dans la revue ni sur le site, donc je suppose que la publication est totalement indépendante de celle de la revue américaine. Si quelqu'un est bien informé, ça m'intéresse... 😃

vendredi 3 décembre 2021

La gamelle de novembre 2021

Comme d’habitude, retour sur les activités culturelles du mois écoulé…

Sur petit écran

Pas de film.

Sur grand écran

Venom. Let There Be Carnage d’Andy Serkis (2021)
C’est nul, mais ça m’a bien fait rire. J’adore le fait qu’Eddie Brok se retrouve à "être deux dans sa tête": il essaye d’agir dans notre monde, mais Venom est constamment là à lui dire de manger des cerveaux. 🤣

Starship Troopers de Peter Verhoeven (1997)
Bon. J’étais préparée car j’ai écouté l’épisode de C’est plus que de la SF sur ce film, mais ça a quand même été douloureux. J’ai même vérifié l’heure car j’étais pressée de m’en aller. 🤣 C’est une critique – tout à fait pertinente au demeurant – du militarisme et, je pense, du rêve américain au sens large à travers des personnages manquant lourdement de finesse. Il faut le prendre au deuxième millième degré. Mais même au millième degré, ce n’est pas palpitant. Citons néanmoins le fait que ce film est remarquablement égalitaire: les femmes sont beaucoup plus présentes qu’elles ne le sont généralement dans les films de guerre (disons 30 à 40 % de femmes), elles occupent tous les niveaux de la hiérarchie, les effectifs militaires sont mixtes et tout le monde prend sa douche en même temps sans faire de blague pornographique ou de commentaire sur les nichons de la voisine. Et tout le monde s’en fout. C’est ça ce que je préfère, quand ce genre de chose est présenté comme un état de fait dont tout le monde se fout. Les femmes sont des soldates comme les autres et ça va de soi.

Mourir peut attendre de Cary Joji Fukunaga (2020)
Le dernier James Bond ne m’a pas énormément convaincue en raison d’une histoire d’amour un peu mièvre et d’un méchant peu charismatique au plan indifférent. L’ensemble m’a semblé longuet, preuve que je n’étais pas happée par l’histoire, et reste ce que j’ai vu de moins convaincant chez ce réalisateur. J’ai toutefois apprécié la nouvelle 007 – personnage totalement dépossédé de son rôle au fur et à mesure du film, ce qui est extrêmement dommage – et l’agente de la CIA présente à Cuba – dont la robe qui ne couvre rien, après m’avoir fait fulminer, m’a bluffée dans un plan de bagarre vu d’en haut que j’ai trouvé spectaculaire.

Moulin Rouge! de Baz Luhrmann (2001)

Depuis des années, j’ai une sympathie énorme pour Moulin Rouge!, mais je dois dire que je me demande maintenant si je l’avais déjà vu en entier avant cette séance, en fait. 😂 Il n'est pas impossible que ma sympathie se soit bâtie sur quelques chansons et des bouts de film vus à la télé. Par chance, ce visionnage m'a prouvé que J'ADORE Moulin Rouge! 💖💖 Je le trouve totalement fou dans son parti pris, sa mise en scène, ses personnages hauts en couleur. Je trouve les passages musicaux très réussis, ma préférence allant à "Your Song" (évidemment!), "Come What May", "El Tango de Roxane" et "The Show Must Go On". Je suis super heureuse de l’avoir vu sur grand écran, j’ai vécu le film à fond avec un bonheur total. Et Nicole Kidman est époustouflante!

Du côté des séries

The Witcher – saison 1 (2019)

J’ai terminé avec un immense plaisir cette série… euh… aussi exaltante qu'exaspérante? J’ai alterné entre le désarroi face à des éléments techniques nullissimes (toutes les images de synthèse et LES LENTILLES, putain, LES LENTILLES) et des trucs improbables (les mages qui se déplacent à pied et en bateau en cas d’urgence alors qu’ils peuvent créer des portails, Yennefer qui se balade tranquillou sur le champ de bataille qui se remplit et se vide sans aucune cohérence…) et l’exaltation face à des personnages qui ont su me happer (Geralt évidemment, Jaskier!!!, Calanthe!!!!) et à des choix réussis (revoir les scènes du premier épisode dans le septième 💔 et terminer sur une question ❤❤). J’ai pris plein de notes pour me souvenir qui vit dans quel royaume et comment s’enchaînent les évènements précisément et j’attends la deuxième saison avec impatience. J’ai trop hâte de les retrouver tous.

🖤🖤The girl in the woods will be with you always.🖤🖤
🖤🖤She is your destiny.🖤🖤

Et le reste

Étant donné que j'ai très peu lu ce mois-ci, la faute à un planning de travail prenant et à de nombreux bains de COVID de nombreuses activités sociales, je n'ai pas eu le temps de lire mon Cheval Magazine habituel en fin de mois (💔). J'ai lu uniquement Translittérature, la revue de l'Association des traducteurs littéraires de France. Un régal, comme d'habitude.