Chronique express!
J’ai voulu relire Biographie de la faim d’Amélie Nothomb en partie parce que je voulais lire quelque chose de court, dont je ne perdrais pas le fil en m’endormant dessus durant des jours, et en partie parce qu’il me semblait qu’il parlait d’anorexie-boulimie. Si j’ai effectivement pu le lire rapidement, j’ai été plutôt déçue du contenu. La faim dont il est question ici, c’est en effet Amélie Nothomb en personne, car elle s’identifie à sa faim – faim de nourriture, de sucré en particulier, mais aussi de tout ce qui existe. Petite enfance au Japon, enfance et adolescence dans divers pays, relations avec sa sœur et ses parents, anecdotes improbables, le tout avec le franc-parler bien caractéristique de l'autrice: j’ai passé un bon moment, en soi, mais l’anorexie n’est guère présente qu’à la fin, et à peine, et la boulimie n’est pas présente du tout. Déception, donc. Et l’ensemble m’a semblé assez vain au final, comme une pose que l’autrice voudrait prendre sur son passé, à grand renfort de comportements étranges, comme le fait de boire de l’alcool fort dès l’enfance. On est loin de l’écriture brillante de Hygiène de l’assassin, qui m’a enthousiasmée lors de ma relecture il y a deux ans...
Pour des livres courts, Amélie Nothomb est toujours une valeur sûre. ^^ Ta première lecture datait d'il y a longtemps ?
RépondreSupprimer@Baroona: Bien dit! Oui, je l'ai lu en 2012. J'ai lu plusieurs de ses bouquins cette année-là, puis quasiment plus rien.
SupprimerPas lu et il ne m'intéresse pas. Je relirais en effet plutôt bien Hygiène de l'assassin, si je devais lire un Nothomb.
RépondreSupprimer@Tigger Lilly: Ouiiiiiii!
SupprimerÇa a l'air passionnant 🥱
RépondreSupprimer@Vert: Mon billet est donc plutôt fidèle...
SupprimerDommage pour la thématique ratée ! Je n'accroche pas du tout au style de Nothomb pour ma part.
RépondreSupprimer@Shaya: Ah, dommage! Je la trouve très drôle et cynique.
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