Chronique express!
Algun amor que no mate de Dulce Chacón est un tout petit roman (ou plutôt une longue nouvelle) sur les pensées d'une femme, Prudencia, victime d'un mari égoïste et brutal. Le titre signifie, si je comprends bien, "N'importe quel amour qui ne tue pas". C'est une critique sanglante d'une société patriarcale dans laquelle la femme a le statut d'objet à plaisir et à ménage et ne dispose d'aucune forme d'autonomie: pas de revenus, de vie sociale, de loisirs, de parole. C'est triste et révoltant. Après Amour, Prozac et autres curiosités, ce livre constitue ma deuxième rencontre avec une sorte de féminisme littéraire espagnol et je suis conquise par ces femmes qui osent dénoncer tout haut ce qui reste encore un triste état de fait en ce début de XXIème siècle. Respect.
Oui je me souviens de Prudencia,romantique et fragile et donc vulnérable,qui épouse un mari séducteur qui va exercer sa tyrannie, la belle mère est horrible aussi en défendant son fils.C’est d’une tristesse infinie,et Dulce Chacòn était le porte voix de ces femmes.
RépondreSupprimer@Jourdan: Ça alors, j'avais largement oublié que j'avais lu Dulce Chacón. Je n'ai, du coup, aucun souvenir très précis de ce livre, mais merci pour la redécouverte!
Supprimer