Les Évadés de la planète des singes est le troisième volet de la série de la
Planète des singes et, à mes yeux, le plus abouti et le plus réussi. Situé
juste après la fin de Le Secret de la
planète des singes, et pourtant 2000 ans plus tôt, il raconte l'arrivée à
notre époque de Zira et Cornélius, deux chimpanzés déjà présents dans les deux
premiers films. Accueillis comme des célébrités, ils verront bientôt
leur liberté en danger lorsqu’un glacial conseiller du président des États-Unis
commence à les considérer comme un danger pour l’humanité.
Le film est
beaucoup plus dynamique que ses deux prédécesseurs et dispose d’une bande-son
assez légère et amusante. On ne retrouve pas du tout l’atmosphère oppressante
caractéristique des deux premiers films. Il y a même de l’humour, c’est dire!
Évidemment, Zira n’a toujours pas sa langue dans sa poche et découvre notre
société avec intérêt. Elle finira par déchanter, mais elle représente bien la "supériorité" de la civilisation simiesque sur la nôtre, surtout "humainement".
Cette fois-ci, la situation des singes est précisément inversée: c’est à eux de prouver aux scientifiques qui les observent qu’ils sont intelligents, comme Taylor avait dû le faire dans le premier film. Et c’est grâce à l’aide d’un couple de scientifiques particulièrement ouverts qu’ils pourront se faire accepter – au moins pour un temps.
Cette fois-ci, la situation des singes est précisément inversée: c’est à eux de prouver aux scientifiques qui les observent qu’ils sont intelligents, comme Taylor avait dû le faire dans le premier film. Et c’est grâce à l’aide d’un couple de scientifiques particulièrement ouverts qu’ils pourront se faire accepter – au moins pour un temps.
Le thème du
voyage dans le temps est bien traité et présenté avec une certaine honnêteté
qui a su, pour une fois, me séduire. Il s’agit du cas classique d’un futur qui
influence le présent et qui se crée lui-même: vous vous doutez bien que l’arrivée
de ces singes du futur à une époque où l’homme domine encore la Terre n’est pas étrangère à l’avènement futur des singes et, donc, à la possibilité que lesdits singes du futur remontent un jour dans le temps…
Mais cet aspect-là sera plus abordé dans le quatrième film et je vous en
reparlerai plus en détails si je suis inspirée.
L’autre thème intimement lié au voyage dans le temps qui se mord la queue, c’est la tentative d’échapper au futur qui entraîne précisément le futur redouté: le conseiller dont je vous parlais plus haut va entraîner ce qu’il souhaite justement éviter. Un peu comme ce pauvre Œdipe qui a fini par tuer son père et épouser sa mère…. uniquement parce qu’il s’est donné toutes les chances de ne pas le faire!
L’autre thème intimement lié au voyage dans le temps qui se mord la queue, c’est la tentative d’échapper au futur qui entraîne précisément le futur redouté: le conseiller dont je vous parlais plus haut va entraîner ce qu’il souhaite justement éviter. Un peu comme ce pauvre Œdipe qui a fini par tuer son père et épouser sa mère…. uniquement parce qu’il s’est donné toutes les chances de ne pas le faire!
Enfin, ce film
est également très émouvant parce qu'il met plus en avant la relation amoureuse entre Zira et Cornélius, un couple vraiment très uni. La fin m’a beaucoup touchée. Hâte de voir
la suite!
C'est pas la première fois que je lis une bonne critique de ce film là, en fait je devrais zapper le 2e et passer directement à celui-là ^^
RépondreSupprimerBonne idée! :) En plus il me semble parfaitement adapté à des amateurs de SF, je suis sûre que tu en l'aimerais.
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