Chronique express!
Après Le Prince de la brume et Le Palais de minuit, Les Lumières de septembre est le troisième et dernier roman jeunesse de Carlos Ruiz Zafón à avoir été réuni dans la "trilogie de la brume". Après l'Inde, retour en Europe, plus précisément en Normandie, pas loin du Mont Saint-Michel, dans un joli village bien tranquille où de jeunes adolescents vont, à nouveau, être témoins de faits mystérieux. Les ingrédients: une jeune fille fraîchement débarquée de Paris avec sa famille, dont la mère, veuve, a trouvé du travail dans un sombre manoir peuplé d'automates; un vendeur de jouets à la retraite qui vit dans ledit manoir avec sa femme malade, coupée du monde; un jeune garçon du coin qui passe ses journées sur son voilier; et une ombre malsaine qui rôde dans le manoir, où les automates, parfois, ne sont pas aussi immobiles qu'ils devraient l'être... On retrouve les grands thèmes de Carlos Ruiz Zafón, comme l'affrontement entre l'innocence et la cruauté, l'ombre et la lumière, des jeunes gens bien décidés à fourrer leur nez dans ce qui ne les regarde pas, l'amour et la malédiction qui va souvent avec. Plus cette petite atmosphère effrayante qui, si elle n'empêche pas de dormir, vous fait regarder autour de vous d'un œil soupçonneux si vous lisez seule après la tombée de la nuit. Décidément mon roman préféré de cette trilogie, Les Lumières de septembre n'est pas exempt de défauts (notons notamment quelques références à La Rochelle qui m'ont fait douter de la bonne connaissance de la géographie française de l'auteur ^^) mais est très plaisant et efficace: à mettre entre les mains de tout ado dont vous souhaitez assurer l'éducation littéraire.
Allez donc voir ailleurs si ce livre y est!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Exprime-toi, petit lecteur !