mardi 4 avril 2017

The Confession of Brother Haluin (1988)

Youhou, youhou! Cinq ou six ans après avoir regardé la série, j'ai enfin lu une enquête de Frère Cadfael! :D


Frère Cadfael est un moine bénédictin gallois du XIIe siècle, herboriste au sein de l'abbaye de Shrewsbury. Après une grave blessure mettant ses jours en danger, Haluin, un autre moine, se confesse à Cadfael et à l'abbé: avant d'entrer dans les ordres, il a aimé une femme qu'il n'avait pas le droit d'épouser. Celle-ci est tombée enceinte et quand l'homme, devenu moine entre-temps, en a été informé, il a fourni les herbes lui permettant de se débarrasser de l'enfant. Mais la femme est morte également et Haluin porte, depuis 18 ans, le poids de ces deux morts sur la conscience. Finalement guéri de ses blessures, il prend la route avec Cadfael pour se recueillir sur la tombe de son ancienne amante... et provoque ainsi une série d'évènements se soldant par un meurtre. Mais Cadfael, sous ses airs réservés, ne manque rien et saura démasquer le coupable.

Que du bonheur pour cette lecture: l'enquêteur réservé mais perspicace, à la fois lucide et bienveillant (qui ne dit rien mais n'en pense pas moins), le huis-clos (relatif ici, tout de même) classique du whodunnit britannique, le contexte historique passionnant des années 1240 avec la guerre civile entre Étienne de Blois et l'impératrice Mathilde, le quotidien modeste et fascinant de l'époque, quand on allait à pied et qu'on frappait à la porte des seigneurs et des religieux pour demander un abri pour la nuit, les personnages assez fins pour une lecture aussi agréable et facile à lire... Vraiment, j'ai adoré. Le seul bémol concerne l'enquête à proprement parler, le coupable ayant été un peu trop facile à identifier (en fait, c'était tellement facile que j'ai cru à une fausse piste lol). Je lirai certainement d'autres livres de la série et je ferai même l'effort de commencer par le début. Avec les aléas des achats d'occasion, j'ai en effet commencé par le quinzième roman... 😀

Le mot de la fin: Je croyais qu'Ellis Peters, l'auteur, était un homme, mais c'était en fait une femme! Décidément les Britanniques savent soutenir les écrivaines de policier. J'attends de lire d'autres livres pour me prononcer mais elle est bien partie pour former une petite Trinité sympathique et sanglante avec P. D. James et Agatha Christie. 💕

6 commentaires:

  1. Mais... Tu arrêtes de lire des séries policières bizarres que j'ai envie de lire après? Scrogneugneu.

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    1. Oui ! J'en ai offert un il y a quelques années. Ensuite, il n'y a peut-être pas les 20 en français, mais certainement de quoi commencer.

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  3. J'avoue que je n'avais pas été très emballée par ma tentative de lire cette série policière - mais peut-être perd-t-elle de sa saveur en VF ? Quant à la version télé, ce fut pire : on a rigolé en continu pendant le premier quart d'heure en se disant que, quand même, c'était trop mal fait (on se croyait dans la parodie des Inconnus). Du coup, après, on a arrêté :D

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    1. Nooon c'est horrible j'ai adoré la série ! :D

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