mercredi 24 mai 2017

La sieste assassinée (2001)

Chronique express!


Angers, une bouquinerie, un Philippe Delerm à 3€... Le bonheur.

Avec ses tout petits chapitres, La sieste assassinée est très similaire à La première gorgée de bière (et, j'imagine, à toute l’œuvre de Philippe Delerm). Mais là où La première gorgée parle de "plaisirs minuscules", de petits bonheurs, La sieste assassinée a un horizon plus large et parle d'instants de vie en général, en bien comme en mal.

Quelques souvenirs:
Le temps est comme suspendu dans Il va pleuvoir sur Roland-Garros, on est un peu gêné et honteux dans Rencontre à l'étranger (tellement vraie cette histoire, ça m'a serré le cœur), on se retrouve forcément dans Le oui oui au coiffeur. Le présent des bios m'a aidée à comprendre pourquoi les notices bibliographiques me dépriment autant, j'ai eu un cafard d'amitié et de famille violent avec Juste une omelette, comme ça, j'ai regretté avec Vous êtes bien, là! et je me suis sentie une adulte avec Correspondance.

Une belle panoplie d'émotions en à peine 96 pages qui se lisent en une heure... Et pourtant beaucoup de sérénité parce que c'est juste la vie, tout ça, et que dans les mots de Delerm ça n'a pas l'air si vain et si terrible.

Autres merveilles de l'auteur déjà chroniquées sur ce blog

2 commentaires:

  1. Déjà que je dois lire une gorgée de bière par ta faute, tu n'arranges pas ton cas XD

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