mardi 25 août 2020

Le livre d'or de la science-fiction italienne (1981)

Chronique express!

 

On ne présente plus la collection du Livre d'or de la science-fiction de Pocket (et ses couvertures... euh... splendides?). Ce numéro consacré à la science-fiction italienne est parvenu entre mes mains grâce à Vert (merci!) et réunit quatorze nouvelles. Dans l'ensemble, je n'ai pas été excessivement emballée et j'ai trouvé plusieurs textes très confus, mais j'ai pu faire de belles découvertes. Voyons ce que j'ai retenu.

Ministre de nuit d'Anna Rinonapoli, traduit par J.-P. Fontana, est le texte le plus marquant avec son capitaine exaspéré qui essaye de prévenir son ministre que la Terre est en danger mais se heurte à une bureaucratie insurmontable (du niveau d'Astérix 😂). J'ai apprécié la fin de Triptyque pour nos frères de Sandro Sandrelli, également traduit par J.-P. Fontana, mais la première partie m'a ennuyée. Trente-sept degrés centigrades de Lino Aldani, traduit par Roland Stragliati, présente un avenir médical peu reluisant et relativement plausible, j'ai grincé des dents. La fin de l'âge d'or de Piero Prosperi, traduit par Angelina Berforini, est une vraie réussite en quatre pages, un démontage en règle de certains éléments de notre civilisation, comme la voiture individuelle, mais de l'air de faire l'inverse. Bravo. Où meurt l'astragale de Livio Horrakh, également traduit par Angelina Berforini, est marquant: un narrateur anonyme y consigne son journal alors qu'il fuit l'Europe en passant par la Turquie afin d'échapper aux retombées nucléaires. Un monde ravagé et glaçant, un texte sans fioritures, et pourtant quelque chose d'humain.

Le recueil est précédé d'un historique de la fantascienza en Italie, que j'ai trouvé trop concentré sur les noms d'auteurs et de revues plutôt que sur les thèmes; je n'en ai absolument rien retenu. Il sera certainement plus parlant si vous vous y connaissez, mais reste intéressant à lire dans le cas contraire.

Allez donc voir ailleurs si ce livre d'or y est!
L'avis de Vert

10 commentaires:

  1. Je l'ai ! Je le lirai quand je serai à la retraite ! XD
    C'est chouette que tu t'intéresse à la SF italienne. Ca t'a pas trop gênée de le lire en FR ?

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    1. @Tigger Lilly: Lol! Je comprends ton sentiment 🤪 Non, les traductions étaient très fluides, j'ai juste relevé deux erreurs, je crois. Enfin, je n'avais pas la version originale pour comparer, bien sûr, mais la structure française me laissait croire que ça voulait dire autre chose en italien. Mais rien de grave.

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  2. Ça n'a pas l'air d'être le meilleur "Livre d'or", ce que Vert laissait déjà entrevoir. Heureusement qu'il a la meilleure couverture de toute la collection. On y reconnait tellement bien l'Italie en plus.

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    1. @Baroona: J'ai totalement zappé que Vert l'avait lu, je suis grave. Je m'en vais lire ça. Merci.

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  3. Comme le dit Baroona, c'est la plus belle couverture de la collection. Mais pas pour l'Italie, c'est plutôt pour les chevaux bien sûr. :D

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    1. @Lorhkan: Voilà, le plus bel animal, donc la plus belle couverture, tout se tient.

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  4. Cool que tu l'aies lu (et oui je l'ai lu avant de te le donner quand même :P). Je me souviens surtout de Ministre de nuit et de Trente-sept degrés centidrades qui gardent un côté très actuel ^^

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    1. @Vert: Je ne sais pas pourquoi, dans ma tête c'était devenu que tu le donnais car tu ne le lirais jamais de toute façon. Mon cerveau délire. XD

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  5. ben moi la couv', j'ai envie de dire beurk :p

    Par contre, curieuse par rapport à la SF italienne.

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