jeudi 3 mars 2016

La gamelle de février 2016

Après un mois de janvier qui n'était déjà pas franchement folichon, et les mois de novembre et décembre sous le signe du chômage technique, février a été le mois de la conspiration cosmique; je me suis sentie tout à fait persécutée et j'ai beacoup pensé à une réplique citée par mon prof de philo du lycée: "J'ai changé d'avis. Dieu existe, et il me déteste".

Il est donc plutôt encourageant de voir que même une période particulièrement décourageante peut présenter de bons moments. 

Sur petit écran

Le Royaume de Ga'Hoole - La légende des Gardiens de Zack Snyder (2010)
J'ai revu avec grand plaisir ce film d'animation peuplé de chouettes et de hiboux, qui m'avait déçue au cinéma mais dont la bande-annonce me revient régulièrement en tête. Je trouve qu'il a un souffle épique assez remarquable pour un film pour enfants et des plans superbes; j'ai vraiment couiné de plaisir en me croyant un peu dans Le Seigneur des Anneaux. Point de vue scénario, c'est l'éternelle histoire du passage à l'âge adulte et de la lutte contre le mal: rien de très original, mais c'est sympa de faire ça avec des chouettes, et puis j'aime bien qu'on m'explique la vie, comme vous le savez...
J'en retiens plus que jamais la phrase "When you've flown as far as you can, you're half-way there", synonyme pour moi de l'éternel challenge de l'équitation.
Dommage que Netflix ne propose pas la VO, par contre...


Sur grand écran

Spotlight de Tom McCarthy (2015)
Un film très prenant sur le groupe de journalistes ayant révélé le scandale des prêtres pédophiles de Boston. J'ai beaucoup apprécié le fait qu'on voie leurs recherches "à l'ancienne": c'est une enquête d'avant l'ADSL et les réseaux sociaux et ça sent bon le crayon à papier et la presse qui tourne! Les acteurs sont plutôt bons et l'intrigue édifiante, mais menée aussi avec beaucoup de pudeur pour les victimes mises en scène. Quelle tristesse, tant de vie brisées... Je suis sortie de la séance en me demandant un peu qu'est-ce que je fais, moi, pour améliorer le sort de l'humanité.

Deadpool de Tim Miller (2015)
HMPF. J'ai très modérément ri face à ce film que j'ai trouvé quand même vachement oubliable. J'entendais mon mec et la salle rire aux éclats et je me demandais un peu qu'est-ce qu'il y avait de si drôle... Bon bon, certes on se moque des super-héros et il y a pas mal de clins d’œil, mais bon voilà. Et le méchant n'a aucun intérêt, une erreur dramatique dans un film du genre...

Joséphine s'arrondit de Marilou Berry (2016)
Une comédie française sur la grossesse. J'ai passé un très bon moment et j'ai bien rigolé (par moments, je me suis même tenue les côtes). J'adore Marilou Berry et j'ai très envie de revoir Vilaine depuis. Je le conseille vraiment.


Avé César des frères Cohen (2016)
Un film sur l'âge d'or d'Hollywood, entre péplums, western, comédies musicales et péril communiste. Pas mal pas mal. J'ai ri et je pense que c'est la première fois que j'apprécie un film des frères Coehn! La scène des quatre dignitaires religieux est juste délicieuse, les deux persos de Tilda Switon sont excellentissimes et il y a Channing Tatum qui danse et qui chante, ce qui est toujours bien (hystérie!); par contre, j'ai été un peu déçue par la fin.

The Finest Hours de Craig Gillespie (2015)
Un film catastrophe pas mal du tout sur le sauvetage improbable et héroïque d'un pétrolier brisé en deux par une tempête (oui, oui). J'y ai cru et du coup j'ai vécu deux heures d'angoisse, moi qui ne sais pas nager et qui ai peur de l'eau. À part une scène qui m'a semblé vraiment trop poussée (la sortie de la baie sur des vagues gigantesques), j'ai trouvé le tout très bien fichu (enfin sauf Chris Pine qui n'est décidément pas à mon goût comme acteur). Ça fait plaisir de voir Eric Bana (quoique dans un petit rôle) et Casey Affleck était incroyablement juste, c'était un plaisir; et puis il y avait Abraham Benrubi, Kubiac de Parker Lewis ne perd jamais!

Du côté des séries

Downton Abbey
Et voilà, Downton, c'est fini! Je ne veux pas spoiler la conclusion mais je suis vraiment ravie de la tournure de cette saison 6. Les choses se sont enfin arrangées pour un couple que je ne supportais plus tellement il était persécuté par le sort, un ou deux personnages très autoritaires ont été un peu remis à leur place... Mais surtout, j'apprécie le triomphe de la force tranquille, cette espèce de droiture morale que j'admire tant chez ces personnages qui ne s'apitoient pas sur leur sort mais essayent toujours, tant bien que mal, d'aller de l'avant et de traiter leurs proches et leurs subordonnés avec justice.
Downton me donne vraiment confiance en l'humanité, sans pour autant tomber dans la naïveté puisque nous avons eu affaire à bien des coups durs et bien des bassesses, et je pense que je me demanderai désormais "What would Mrs Hughues do?" ou "What would Cora do?" ou "What would Thomas do?" si j'ai à prendre une décision difficile!
Jusqu'au bout, la vieille Dowager Countess campée par Maggie Smith a été mon personnage préféré, suivi de près par Molesley dans les deux dernières saisons. D'une manière générale, de toute façon, j'ai aimé tellement de personnages dans cette série que j'ai un peu l'impression de perdre des amis maintenant que c'est fini... :( Je n'avais jamais vu une série camper aussi bien un si grand nombre de personnages aussi bien et j'ai aimé les voir évoluer au fil des épisodes, j'ai l'impression d'avoir un peu grandi avec eux depuis la saison 1.
J'en retiens aussi une mise en scène vraiment superbe et un discret féminisme qui me semble grandement le bienvenu dans le monde d'aujourd'hui: les femmes de Downton n'ont rien à envier à leurs hommes, elles ne sont ni frivoles ni décérébrées même si elles vivent dans une société qui ne les autorise pas à voter, elles se battent pour ce qu'elles veulent et elles marchent résolument dans les pas de Jane Eyre.
Bref, pour conclure, Downton = FOREVER.


Autrement, j'ai regardé quelques épisodes de la première saison de Star Trek, et le premier épisode de la saison 5 d'Inspecteur Barnaby.

Et le reste

J'ai lu des petits numéros de Red Sonja et Howard the Duck que l'Homme a reçus dans une box. Le Red Sonja ne m'a pas plu du tout, contrairement à une autre version que j'avais lue il y a quelques mois, mais par contre Howard the Duck donnait assez envie, ça a l'air vraiment bien fichu.

Et puis sinon, bien sûr, j'ai lu le Cheval Magazine de mars. :)

Et voilà!
"Tchou bisous!"

2 commentaires:

  1. Pom pom pom alors ...
    Ga'hoole, j'avais détesté (vu à la télé), faudrait que je réessaie.
    Spotlight : c'est dingue j'ai pensé exactement la même chose en sortant du film. Qu'est-ce que ça me plairait d'avoir le courage de faire ce genre de taf.
    Deadpool : j'ai trouvé l'histoire d'un classicisme affligeant pour un film qui se veut irrévérencieux. Ils ne sont pas allés jusqu'au bout de leur délire, dommage.
    Downton abbey : moi aussi j'ai l'impression d'avoir perdu des amis :'( Je crois que je vais m'offrir le coffret bluray pour compenser. <3 Downton abbey <3

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    Réponses
    1. Haha je suis contente de ne pas être la seule pour Spotlight. Ce qui est bien, c'est qu'en forçant l'admiration ils donnent un peu envie de suivre leur exemple. J'ai pensé un peu la même chose après avoir vu Demain mais j'en reparlerai le mois prochain.
      Oui oui Deadpool était quand même super convenu malgré toutes les blagues, je ne suis pas persuadée qu'il passe à la postérité...
      Ouiiiii Downton je veux grave l'intégrale dès qu'elle existera!!!! :)

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