Comme tous les trimestres, retour sur mes dernières lectures de bandes dessinées et de comics.
La compil du chat assassin de Véronique Deiss, d’après Anne
Fine, traduite de l’anglais par Véronique Haïtse (2021)
La série du chat assassin compte plusieurs romans écrits en
anglais par Anne Fine. En France, ils sont disponibles chez l’École des Loisirs
dans une traduction de Véronique Haïtse. Rue de Sèvres propose également une
adaptation en bande dessinée avec Véronique Deiss, dont ce volume regroupe les quatre
épisodes: Journal d’un chat assassin, Le Retour du chat assassin, La
Vengeance du chat assassin et L’Anniversaire du chat assassin. Les dessins sont
très rigolos et les histoires sont cocasses. Tout commence par le retour du
chat à la maison avec un lapin mort, ce qui pousse ses humains à le qualifier
d’"assassin". C’est un bon moment de lecture féline, bien que ce ne
soit pas mémorable. Et le prix est franchement raisonnable: 15€
pour quatre bandes dessinées, même courtes, c’est une bonne affaire!
Éditeur: Rue de Sèvres
Boule et Bill n° ? de Jean Roba ( ?)
J’ai lu un album de Boule et Bill en vacances dans une location et je n’ai pas noté le titre ou le numéro, donc je ne suis pas sûre de quel album c’était… Probablement Carnet de Bill, paru en 1976. C’était adorable. J’aurais tellement aimé lire ça quand j’étais gamine…
Revolution de John Barber, Cullen Bunn et Fico Ossio, traduit
de l’anglais par Cédric Delarbre (2021)
Attention, cross-over de la mort qui tue! Cet album de
six épisodes (Prélude et les numéros 1 à 5) met en scène les Transformers, les
GI Joe, Action Man, les Micronautes, ROM et MASK. Six licences de jouets que je
connais très mal, voire, pas du tout, à l’exception de mes bien-aimés
Transformers. C’est franchement mauvais, je n’ai rien compris à l’intrigue et
les dialogues m’ont parfois semblé n’avoir ni queue ni tête. Une seule chose
est claire: Optimus Prime est toujours ultra charismatique quand il prend
la pose! Et Windblade, la seule Transformer femme, a des gros seins. 🤣
Je suis épatée de l’existence de ce truc, c’est vraiment dingue. Vestron publie
des tas de cross-over hallucinants, genre Transformers vs Terminator,
Transformers et Retour vers le futur, Robocop vs Terminator… Qui eût
cru qu'il y avait un tel marché?
Éditeur: Vestron
Dino Park de Plumeri et Bloz (2021)
Ce spin-off des Dinosaures en bande dessinée, série dont je
vous ai déjà parlé ici, ici et ici, met en scène de nombreux dinosaures dans un
parc à dinosaures. C’est ultra-référencé à Jurassic Park, parfois jusqu’à
l’excès tellement le modèle revient constamment, mais c’est aussi amusant et
instructif que la série de départ. Il y a un véritable effort de transmission
des informations connues sur les dinosaures présentés, y compris à travers
trois doubles pages qui ne sont pas consacrées à des planches mais à
l’approfondissement d’un sujet précis. À offrir sans hésitation aux moins de
dix ans, qu’ils soient mordus de dinos ou pas.
Éditeur: Bamboo
Thanos gagne de Donny Cates (scénario) et Geoff Shaw (dessin), traduit de l’anglais par Mathieu Auverdin pour Makma (2017)
Cet arc narratif de six épisodes s’insère dans la série
Thanos Vol. 2 de Marvel, mais peut se lire indépendamment malgré les nombreuses
références à d’autres personnages ou évènements. Le Thanos de notre époque voit
débarquer Ghost Rider (oui oui… Ghost Rider… Le personnage de Nicolas Cage… 😄)
avec la Pierre du temps, qui l’embarque dans le futur, à la rencontre de
lui-même: un vieux Thanos, devenu roi d’un univers désert, dont il a
pratiquement éradiqué toute forme de vie. Vous savez peut-être que 1/ je
déteste les histoires de voyage dans le temps et 2/ j’ai détesté Thanos au
cinéma… Il est donc surprenant que j’aie apprécié cet arc, qui est plutôt bien
foutu et bien dessiné et montre les véritables motivations de Thanos:
loin de vouloir "rééquilibrer l’univers" par un massacre d’ampleur,
il veut simplement tuer tout le monde pour séduire la Mort, dont il est
amoureux. Une motivation que je trouve beaucoup plus censée. Et puis il a tué
sa mère quand il avait douze ans, ce que je trouve digne d’un vrai méchant.
Éditeur: Panini
Thanos. Sanctuaire zéro de Tini Howard (scénario) et Ariel
Olivetti (dessin), traduit de l’anglais par Jérémy Manesse (2019)
Cette histoire en six épisodes raconte le début de la
relation entre Gamora et Thanos. Leur rencontre se fait dans la violence:
Thanos extermine les habitants de la planète Zen-Whoberi afin d’empêcher le
Magus de les convertir à sa religion, l’Église Universelle de la Vérité, mais
laisse la vie sauve à une petite fille qui, comme lui, voit la Mort. Il la
ramène sur son vaisseau, où elle doit se reconstruire. L’histoire est racontée
par Gamora, adulte, à un petit enfant qui n’est autre qu’une version du Magus
venue… je ne sais d’où en fait, probablement d’un futur parmi d’autres?
Quoi qu’il en soit, l’histoire est intéressante, puisqu’on voit une petite
fille à la résistance extraordinaire s’adapter à un contexte ultratraumatisant
pour survivre. Et Thanos, qui court après la Mort et est hanté par le Magus qui
lui parle alors que Thanos n’a rien demandé, est plutôt compréhensible et
presque sympathique.
Éditeur: Panini
Le chat qui rendait l’homme heureux – et inversement (vol. 1) d’Umi Sakurai, traduit du japonais par Sophie Piauger (2018)
Un homme seul et triste adopte un chat exotic shorthair, qui
s’ennuie dans sa cage dans une animalerie et dont personne ne veut parce qu’il
est gros et n’est plus un bébé. (J’ai vérifié à quoi ressemblent les exotic
shorthair et il faut dire que ce ne sont pas les chats les plus sexys qui
soient…) Il l’appelle Kukumaru, qui signifie quelque chose comme "grand
bonheur, bonheur en rond". Les deux vont retrouver l’amour et la joie au
contact l’un de l’autre. Fukumaru est totalement hystérique d’avoir été adopté,
lui qui croyait que personne ne voudrait jamais de lui, et l’homme se rouvre
progressivement à la vie. On comprend assez rapidement qu’il a vécu un deuil
douloureux. C’est une belle histoire sur la manière dont les animaux de
compagnie nous aident à surmonter la solitude et à être heureux, tout
simplement. Deux petites critiques, toutefois: la relation humain-chat
est vraiment très fusionnelle (même pour moi!) et il est parfois difficile de comprendre à qui appartient la voix
off, car le narrateur change de chapitre en chapitre (parfois le chat, parfois
l’homme, parfois une autre personne).
Éditeur: Soleil
Docteur Strange & Docteur Fatalis: Triomphe et tourment de Roger Stern (scénario), Mike Mignola (dessin) et Mark Badger (encrage et couleurs), traduit de l’anglais par A. Catteau (1989)
J’ai beaucoup apprécié cette rencontre entre le docteur
Strange et le docteur Fatalis, qui font temporairement équipe pour libérer la
mère de ce dernier des Enfers. L’histoire est bien menée et se lit très bien
seule, sans connaître les personnages ou d’autres comics. Et Mike Mignola au
dessin, c’est toujours le bonheur. Et puis j’ai lu une édition spéciale en très
grand format: l’ouvrage est difficile à ranger dans la bibliothèque, mais
les planches gagnent à être vues en grand ! 💖
Éditeur: Panini
J'ai googlé… Mais… C'est un chat avec une gueule de bouledogue, je me meurs 🤣🤣🤣
RépondreSupprimerBon il n'y a rien qui me tente vraiment mais c'est toujours instructif et puis ouf il y a des bd's avec des chats dans ce compte-rendu, je peux dormir tranquille.
@Tigger Lilly: "C'est un chat avec une gueule de bouledogue, je me meurs" --> Des années de sélection et ça que les éleveurs ont estimé judicieux d'obtenir, c'est fou hein 😂
Supprimer"La compil du chat assassin" : mais mais mais, je ne me souviens pas de l'avoir vu sortir celle-là, ma veille chat-bédéïstique est défaillante, honte à moi.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas mais c'est marrant la ligne éditoriale de Vestron.
"Il est donc surprenant que j’aie apprécié cet arc" : le plus surprenant pour moi en fait, c'est que tu l'aies lu. ^^'
@Baroona: "ma veille chat-bédéïstique est défaillante, honte à moi" --> Ouais tu foutais quoi Baroona! Je paris que tu faisais de la veille sur les BD sur les chiens pour le Chien critique!?!
SupprimerConcernant Thanos --> Ahah j'ai un dévouement pour mon travail, je m'étonne moi-même!
Des bds avec des chats, ça me plaît. Chat assassin, je me dis que ça semble bien drôle :p
RépondreSupprimerEt je suis impressionnée par tes lectures bds en fait, sans doute parce que je ne sais pas où tu les dégottes (à part chez toi, je n'en ai pas entendu parler).
Reste que tes intérêts ressortent dans leur choix :)
@Ite: Oui le chat assassin est amusant, bien que peu mémorable.
SupprimerEh bien figure-toi que Baroona m'informe des sorties de BD sur les chats, ça aide 😂 Et j'ai accès à beaucoup de choses via mon homme...
Oh je ne savais pas que le Chat assassin était sorti en BD ! Quand j'étais en librairie ça faisait partie des meilleures ventes en premiers romans enfants ;)
RépondreSupprimer@Shaya: J'aurais adoré lire ça petite 😊
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