Chronique express!
Éros de Paris est le quatrième tome de la grande fresque des Hommes de bonne volonté de Jules Romains. Je l'ai lu très vite après le troisième tome, car je voulais profiter d'avoir un peu de temps libre en vacances. Même si chaque roman ne compte que 150 pages environ, il s'agit de pages grand format dans une police relativement petite, ce qui demande du temps. En outre, je me concentre pour essayer de bien saisir les tenants et les aboutissants des différentes intrigues, et mes innombrables retours en arrière et consultations des résumés rallongent le temps de lecture d'au moins 15%. 😅 Bref, je ne voulais pas laisser passer un créneau adapté!! Ce quatrième tome est dans la droite ligne des précédents et son titre le résume parfaitement: ce sont des histoires d'amour et des pensées sur l'amour en plein Paris. Jerphalion qui se désole de n'avoir personne, Jallez qui repense à son deuxième amour de jeunesse, Sammécaud qui essaye de faire céder sa maîtresse. J'ai adoré. Un peu moins que les précédents peut-être, car tous ces gens sont des hommes peu respectueux des femmes. Mais il n'y a pas que ça: déjà, il y a le chien Macaire qui se balade durant un chapitre qui lui est entièrement dédié; puis des socialistes qui préparent la révolution; puis l'infâme relieur qui est suffisamment en retrait pour que mon antipathie pour lui ne prenne pas le dessus; et puis on sait, enfin, pourquoi la femme aux yeux tristes est si triste. Quel livre a-t-elle fait relier dans le premier roman, toutefois? Il faudra encore attendre pour le savoir.
Le spectre de la guerre européenne est très présent, et je crains pour nombre de ces personnages. Mais l'auteur a pris quatre romans pour nous mener d'octobre à décembre 1908, et Wikipédia m'informe que l'année 1914, synonyme de catastrophe, n'arrivera pas avant le tome 14!! J'ai donc encore dix bouquins devant moi avant que la grande vague de l'horreur militaire ne fauche la jeunesse européenne. Joie, bonheur!
Le petit truc en plus que je ne veux pas oublier: au chapitre XXII (et peut-être à un autre endroit que je n'ai pas noté et que je ne retrouve donc pas), Jallez aperçoit Jules Romains, c'est-à-dire l'auteur de ce roman. 😂
"pages grand format dans une police relativement petite" : sur papier bible j'espère, histoire que ça soit vraiment l'horreur ?
RépondreSupprimerÉtonnant le caméo. ^^
@Baroona: Je ne sais pas si c'est vraiment du papier bible, car ça m'a l'air quand même plus épais que le papier de la Pléïade (pas que j'aie manipulé des tonnes de Pléïade dans ma vie, ceci dit 😂), mais c'est du papier fin, et même suffisamment fin pour qu'on voie à travers selon la lumière. Donc oui, c'est parfait. 😅😅
SupprimerHa mais si tu te mets à les enchainer maintenant ! Ca a toujours l'air aussi bien ^^
RépondreSupprimerTigger Lilly: Je pense tellement que tu adorerais!! 😊
SupprimerC'est cool que ça te plaise toujours, dommage par contre pour la petite écriture, je me souviens que ce genre de trucs m'avait pourri la lecture du Lys dans la vallée adolescente.... Vu que je vois pas bien de base, ça complexifie....
RépondreSupprimer@Shaya: Ah mais oui, ça doit être l'enfer!! Je ne comprends pas trop ce choix de papier. Il me semble préférable de faire plus de tomes, mais que les gens puissent les lire, quoi. 😂😂
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