Comme d'habitude, retour sur les activités culturelles du mois écoulé, hors lecture!
Le grand évènement de ce mois de novembre, c'est que je suis allée à l'expo L'Art de James Cameron à la Cinémathèque (merciiiii Lise!): une très belle expo sur un très grand homme! Je savais déjà que Cameron est dieu sur terre, mais, maintenant, j'ai encore plus de preuves!
Sur petit écran
Pearl Harbor de Michael Bay (2001)
Le bouquin de Robert Hospyan m'a donné très envie de me refaire certains films de Michael Bay, et, par un petit miracle, cette idée n'est pas restée lettre morte, puisque j'ai regardé Pearl Harbor. Bon. J'avais trouvé ça nul quand j'avais seize ou dix-sept ans. Adulte, j'ai de nouveau trouvé ça assez raté. L'histoire d'amour est à peu près insupportable et la fin est d'un patriotisme tellement bas du front que j'ai rigolé pendant une demi-heure. Mais, cette fois, j'y ai aussi trouvé du bon: l'attaque de Pearl Harbor est prenante, notamment l'arrivée des Japonais (je ne sais pas si c'est très précis, mais on hallucine de voir qu'ils arrivent jusqu'au port sans se faire repérer); les Japonais, justement, ne sont pas présentés comme des méchants idiots et sanguinaires et parlent japonais entre eux, ce qui est un petit miracle dans le cinéma hollywoodien; le personnage du cuistot noir, bien que largement secondaire, a même un arc narratif pertinent et attachant, avec un passage qui m'a beaucoup émue ("Everybody is where they need to be, captain. You trained us well. You trained us well" – un moment d'humanité et de compassion au cœur du chaos); enfin, le personnage de Kate Beckinsale n'est pas sexualisé particulièrement, même si elle est très belle (pas de plans nichons comme dans Transformers, quoi). Et puis bon, on peut critiquer Michael Bay, mais il sait mettre en scène des explosions et de la destruction titanesque en restant lisible, ce qui est bien. D'ailleurs, il y a plétore d'explosions ici, c'était assez jubilatoire.
Sur grand écran
Terminator de James Cameron (1984)
Le premier film de mon dieu entre tous mes dieux, l'étoile la plus resplendissante de mon panthéon personnel 💖✨✨ Eh bien j'ai beaucoup apprécié cette découverte, même si ce n'est pas le genre de film que j'aime le plus, du fait qu'il n'y a pas d'épées et qu'il y a, au contraire, un truc que je hais, le voyage dans le temps. Mais c'est totalement maîtrisé sur le plan technique, bien joué et même bien assumé en ce qui concerne cet aspect temporel, l'éternelle histoire des gens (enfin, des machines, en l'occurrence...) qui provoquent ce qu'ils voulaient empêcher précisément en essayant de l'empêcher. Linda Hamilton joue très bien une fille tout à fait banale qui évolue énormément en peu de temps sans pour autant devenir imbattable et incassable (un peu comme le personnage de Rose dans Titanic); Arnold Schwarzenegger a une classe iconique en Terminator; et Michael Biehn a trouvé un bon équilibre entre guerrier aguerri et mec qui ne maîtrise rien (mais j'ai passé mon temps à me dire que ce beau blond ténébreux en imperméable gris aurait décidément fait un excellent John Constantine). Et sur le plan technique, c'est très avant-gardiste, bien sûr, malgré l'inévitable vieillissement des effets spéciaux. À noter également, une violence réelle et quelques plans sanglants auxquels je ne m'attendais pas. Enfin, la séance était précédée d'une courte vidéo de James Cameron en personne, qui revient sur l'histoire du film et le passage en 4K. J'ai à peu près fondu d'amour sur mon siège.
Flow. Le Chat qui n'avait plus peur de l'eau de Gints Zilbalodis (2024)
Un capybara, un chat et un maki-cata sont sur un bateau... 👀
Plus sérieusement, ce film est une merveille et un classique instantané. C'est beau, c'est humain, c'est hors de l'ordinaire, on croirait presque retrouver le merveilleux Payakan d'Avatar 2, c'est émouvant. Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris à la symbolique, mais j'ai rarement vu quelque chose d'aussi beau qui touche aussi juste tout le temps.
Du côté des séries
Rien.
Et le reste
J'ai acheté le Canard Enchaîné dans l'espoir de rire un peu de la réélection de Donald Trump... Hélas, le palmipède a échoué. 😂😂 Même eux, ils m'ont plutôt fait baliser. Mais leur petit humour mordant est toujours un régal.
(Lire le journal debout dans le métro bondé est une sacrée galère. Mais surtout, ça m'a donné l'impression d'être dans un drôle de tunnel temporel, parce qu'on ne voit plus du tout les gens lire le journal. Deux semaines plus tard, au café de la Cinémathèque, toutefois, mon voisin lisait justement le Canard. Ça m'a fait chaud au cœur pour eux, parce que qui sait comment ils ont fait pour survivre en 100% papier jusqu'à cette année, sérieux.) (Et sans pub! SANS PUB! Vous vous rendez compte!)
En fin de mois, j'ai lu mon Cheval Magazine adoré. 💞
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