Je suis tombée sous le charme de Siri Hustvedt en octobre 2011, lorsque j'ai lu Un été sans les hommes. Toutefois, dans la mesure où j'ai lu ce livre en français, je n'étais, en réalité, pas sûre d'être tombée sous le charme de l'auteure ou de sa traductrice, Christine Le Boeuf. Il était donc indispensable que je passe à la VO.
C'est chose faite et ça relève un peu du désastre, à mon grand désespoir...
J'ai trouvé cette Élégie pour un Américain très ennuyeuse et surtout remplie de stéréotypes: le riche psychanalyste new-yorkais divorcé qui vit dans une maison à trois étages "remplie de livres", sa sœur philosophe fragile veuve d'un écrivain à succès, sa nièce traumatisée par le 11-Septembre qui écrit des poèmes du haut de ses 18 ans... Des personnages destinés à créer un milieu très intello et littéraire qui ne m'a pas du tout intéressée.
Point de vue rédaction, je n'ai pas du tout retrouvé la justesse de ton qui faisait le charme de Un été sans les hommes. Je n'ai pas senti de style particulier ou de richesse de vocabulaire remarquable. Quant à l'intrigue, j'ai eu énormément de mal à comprendre dans quelle direction elle allait. Techniquement, notre héros revit la vie de son père décédé tandis que sa sœur doit affronter une journaliste qui semble détenir des secrets pas très propres sur feu son mari l'écrivain célèbre. Mais ça n'avance pas, notre narrateur se morfond du matin au soir, et la chute est toute molle... À l'aide!
J'ai trouvé cette Élégie pour un Américain très ennuyeuse et surtout remplie de stéréotypes: le riche psychanalyste new-yorkais divorcé qui vit dans une maison à trois étages "remplie de livres", sa sœur philosophe fragile veuve d'un écrivain à succès, sa nièce traumatisée par le 11-Septembre qui écrit des poèmes du haut de ses 18 ans... Des personnages destinés à créer un milieu très intello et littéraire qui ne m'a pas du tout intéressée.
Point de vue rédaction, je n'ai pas du tout retrouvé la justesse de ton qui faisait le charme de Un été sans les hommes. Je n'ai pas senti de style particulier ou de richesse de vocabulaire remarquable. Quant à l'intrigue, j'ai eu énormément de mal à comprendre dans quelle direction elle allait. Techniquement, notre héros revit la vie de son père décédé tandis que sa sœur doit affronter une journaliste qui semble détenir des secrets pas très propres sur feu son mari l'écrivain célèbre. Mais ça n'avance pas, notre narrateur se morfond du matin au soir, et la chute est toute molle... À l'aide!
Moi qui veut éventuellement découvrir cette écrivaine, je ne commencerai pas par celui-là!
RépondreSupprimerEn effet je ne te le conseille pas. Ensuite, c'est toujours embêtant de publier des chroniques négatives: on se dit qu'on décourage peut-être quelqu'un à qui le livre pourrait parler. Mais je ne peux vraiment pas le conseiller.
SupprimerVite vite vite, jette toi sur un autre livre ! Un bon thriller bien glaçant, pour te remettre les idées en place :)
RépondreSupprimerGrave, c'est ce qu'il me faut! :) J'ai un policier de PD James qui traîne... Ça ne fait pas peur mais ça marche toujours bien sur moi.
SupprimerJ'adore cette auteure que j'avais vu en lecture à la BNF avec son mari(Paul Auster) et elle est géniale mais il ne faut pas lire Elégie pour un Américain avant d'avoir lu Tout ce que j'aimais! ;)
RépondreSupprimerHannn! Trop dommage que je ne m'en sois pas rendu compte avant: j'aurais peut-être plus apprécié cette lecture en commençant par le début...
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