Chronique express!
Chronique d'une mort annoncée, prix Nobel de littérature de 1982, est un roman de Gabriel García Marquez dans lequel le narrateur tente de reconstituer, des années après les faits, une mort tellement annoncée qu'on ne ne comprend pas qu'elle ait pu se produire. En effet, avant de passer à l'acte, les frères Vicario ont carillonné partout dans le village qu'ils allaient tuer Santiago Nasar pour venger l'honneur de leur sœur. Dans une étrange coïncidence, la plupart des habitants ne les a pas crus, et ceux qui les ont cru n'ont pas agi, pour une raison ou une autre. C'est en réunissant les témoignages de tous ceux qui n'ont pas pu/su prévenir ce meurtre que le narrateur reconstitue peu à peu ces quelques heures fatidiques. J'en garderai le souvenir d'un livre au ton très factuel, qui nous met face à une de ces coïncidences qui laissent sans voix. Si je ne l'ai pas trouvé inoubliable, je dois dire que c'est une bien meilleure lecture pour attaquer García Marquez que Mémoires de mes putains tristes, un livre beaucoup plus obscur... Je le conseillerai donc à qui veut se frotter à cet auteur célébrissime.
Il est déjà sur ma LAL!
RépondreSupprimerQuelle rapidité de commentaire Grominou! :) J'espère que tu l'apprécieras quand tu le liras. Comme je disais, ça n'a pas changé ma vie de lectrice, mais c'est une lecture très intéressante !
RépondreSupprimerD’accord avec toi Mémoires de mes putains tristes ,je n’ai pas accroché mais en plein realisme magique Douze contes vagabonds m’a plu.
RépondreSupprimer@Carmen: Merci d'avoir repêché ce billet, dont j'avais oublié l'existente. Je croyais ne pas l'avoir chroniqué. J'essairai de penser à Douze contes vagabonds. ;)
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