Un mois court mais assez bien rempli du point de vue culturel. Je suis allée quatre fois au cinéma et j'ai regardé deux films sur la télé: ça fait six films en tout et c'est plus que la plupart des mois! Par manque de temps, ce billet sera par contre maigre en photos...
Transformers de Michael Bay (2007)
J'avais prévu une soirée lecture et voilà que mon Homme met France 4 le soir où ils diffusent le premier Transformers. J'étais fichue. J'étais obligée de regarder. Le premier film de la franchise est tellement génial avec son humour omniprésent et son dynamisme, c'est vraiment le film pop-corn idéal. J'adore la diversité de personnages-référence (l'ado loser avec une "tchatche" d'enfer, le soldat courageux, le secrétaire de la Défense "à l'ancienne") et le petit côté épique. Alors certes il y a déjà pas mal d'invraisemblances mais on est loin de l'absurdité des opus suivants. C'est un film d'action drôle avec des robots géants. C'est ce qu'on lui demande d'être et c'est parfait.
À retenir en plus: les Autobots étaient plus primitifs dans ce film, on voit plus leurs "structures" quand ils arrivent sur Terre, et ils ressemblent plus à des véhicules (par la suite, ils se sont épaissis et sont devenus des robots humanoïdes); Bumblebee est sur Terre en premier et on ne sait pas depuis combien de temps (ce qui pourrait justifier certaines révélations de Transformers 5); les deux personnages féminins ont plus de lignes de dialogue dans ce film que dans tous les autres cumulés; Shia LeBeouf est hilarant; et décidément Megan Fox était irremplaçable et manque à la franchise.
Transformers 2 de Michael Bay (2009)
Le deuxième opus de la franchise fait un peu dans la surenchère avec encore plus de Transformers et encore plus d'explosions, mais en gardant, heureusement, son humour caractéristique. JetFire, le Decepticon qui est passé chez les Autobots, est particulièrement hilarant. Mon Homme me faisait aussi remarquer que les personnages non-militaires, comme ceux de Sam (Shia LeBeouf) et Mickaela (Megan Fox), ne deviennent jamais des super-héros mais se contentent de courir très vite pour échapper aux tirs des Decepticons, un trait "réaliste" très appréciable dans une franchise marquée par les invraisemblances.
Une critique: à partir de la moitié du film, la sexualisation extrême de Megan Fox devient plus agaçante parce que son personnage commence vraiment à servir de faire-valoir (alors qu'au début, elle a une existence propre et fait des choses). Il faut même la tenir par la main pour qu'elle coure. Le truc que je ne supporte pas.
Dans ce numéro, on découvre que les Transformers habitent sur Terre depuis très longtemps. Déjà, ils sont venus détruire notre Soleil il y a des lustres. L'agent Simmons (excellent John Turturo, un des éléments comiques irrésistibles de cette franchise: "one man... alone... betrayed by his country...") explique que le Secteur Sept, le bureau gouvernemental qui gardait Megatron surgelé dans un barrage dans le premier épisode, n'avait pas pris les indices qu'il avait réunis au sujet de la présence des Transformers au sérieux. On voit des photos de voitures anciennes correspondant à des Transformers et on découvre que JetFire est planqué au grand musée de l'air de Washington. On pourrait donc imaginer l'existence de deux sociétés humaines secrètes sur Terre connaissant l'existence des Transformers, le Secteur Sept (désormais remplacé par le NEST, le corps militaire humain-Autobot) et celle révélée dans le cinquième film, la première ignorant l'existence de la seconde? La suite nous le dira. En tout cas le cinquième film me paraît nettement moins invraisemblable maintenant que j'ai revu les deux premiers. Je suis abasourdie.
Une dernière remarque: les aller-retours des protagonistes entre Gizeh en Égypte et Pétra en Jordanie sont limite drôles tellement ils sont invraisemblables. Selon Google Maps, il y a dix heures de trajet en voiture. 😂😂 Et puis quelle chance de tomber à Pétra un jour où il n'y a pas de touristes... Lol.
Sur petit écran
Transformers de Michael Bay (2007)
J'avais prévu une soirée lecture et voilà que mon Homme met France 4 le soir où ils diffusent le premier Transformers. J'étais fichue. J'étais obligée de regarder. Le premier film de la franchise est tellement génial avec son humour omniprésent et son dynamisme, c'est vraiment le film pop-corn idéal. J'adore la diversité de personnages-référence (l'ado loser avec une "tchatche" d'enfer, le soldat courageux, le secrétaire de la Défense "à l'ancienne") et le petit côté épique. Alors certes il y a déjà pas mal d'invraisemblances mais on est loin de l'absurdité des opus suivants. C'est un film d'action drôle avec des robots géants. C'est ce qu'on lui demande d'être et c'est parfait.
À retenir en plus: les Autobots étaient plus primitifs dans ce film, on voit plus leurs "structures" quand ils arrivent sur Terre, et ils ressemblent plus à des véhicules (par la suite, ils se sont épaissis et sont devenus des robots humanoïdes); Bumblebee est sur Terre en premier et on ne sait pas depuis combien de temps (ce qui pourrait justifier certaines révélations de Transformers 5); les deux personnages féminins ont plus de lignes de dialogue dans ce film que dans tous les autres cumulés; Shia LeBeouf est hilarant; et décidément Megan Fox était irremplaçable et manque à la franchise.
Transformers 2 de Michael Bay (2009)
Le deuxième opus de la franchise fait un peu dans la surenchère avec encore plus de Transformers et encore plus d'explosions, mais en gardant, heureusement, son humour caractéristique. JetFire, le Decepticon qui est passé chez les Autobots, est particulièrement hilarant. Mon Homme me faisait aussi remarquer que les personnages non-militaires, comme ceux de Sam (Shia LeBeouf) et Mickaela (Megan Fox), ne deviennent jamais des super-héros mais se contentent de courir très vite pour échapper aux tirs des Decepticons, un trait "réaliste" très appréciable dans une franchise marquée par les invraisemblances.
Une critique: à partir de la moitié du film, la sexualisation extrême de Megan Fox devient plus agaçante parce que son personnage commence vraiment à servir de faire-valoir (alors qu'au début, elle a une existence propre et fait des choses). Il faut même la tenir par la main pour qu'elle coure. Le truc que je ne supporte pas.
Dans ce numéro, on découvre que les Transformers habitent sur Terre depuis très longtemps. Déjà, ils sont venus détruire notre Soleil il y a des lustres. L'agent Simmons (excellent John Turturo, un des éléments comiques irrésistibles de cette franchise: "one man... alone... betrayed by his country...") explique que le Secteur Sept, le bureau gouvernemental qui gardait Megatron surgelé dans un barrage dans le premier épisode, n'avait pas pris les indices qu'il avait réunis au sujet de la présence des Transformers au sérieux. On voit des photos de voitures anciennes correspondant à des Transformers et on découvre que JetFire est planqué au grand musée de l'air de Washington. On pourrait donc imaginer l'existence de deux sociétés humaines secrètes sur Terre connaissant l'existence des Transformers, le Secteur Sept (désormais remplacé par le NEST, le corps militaire humain-Autobot) et celle révélée dans le cinquième film, la première ignorant l'existence de la seconde? La suite nous le dira. En tout cas le cinquième film me paraît nettement moins invraisemblable maintenant que j'ai revu les deux premiers. Je suis abasourdie.
Une dernière remarque: les aller-retours des protagonistes entre Gizeh en Égypte et Pétra en Jordanie sont limite drôles tellement ils sont invraisemblables. Selon Google Maps, il y a dix heures de trajet en voiture. 😂😂 Et puis quelle chance de tomber à Pétra un jour où il n'y a pas de touristes... Lol.
Sur grand écran
Three Billboards Outside Ebbing, Missouri de Martin McDonagh (2018)
Un excellent film porté par une Frances McDormand magistrale au charisme incroyable. J'ai adoré la diversité de thèmes abordés (le deuil, les relations familiales, le devoir, le racisme, la haine, l'amour, l'ambiance de petite ville, le pardon) et l'espoir et l'humanité qui perdurent dans des faits très durs. Les autres acteurs ne sont pas en reste. J'ai rarement vu autant de personnages autant travaillés dans un même film; chaque personnage secondaire a une existence propre et présente plusieurs facettes. Il s'agit probablement du film de l'année.
Pentagon Papers de Steven Spielberg (2017)
Après Lincoln et Three Billboards, encore un beau film tout en teintes de gris avec des personnages complexes et des thématiques variées. On cause ici de liberté de la presse, de devoir, d'émancipation féminine et d'amitié. Et ce sans envolée lyrique naïve à part à la toute fin; il s'agit bien de suivre ces quelques journées qui chamboulent la vie d'un journal et de ses employés, directeurs ou propriétaires, et d'étudier les réactions face à un danger bien réel. Meryl Streep est magistrale comme toujours.
Fifty Shades Lighter de James Foley (2018)
Dernier rendez-vous avec le beau Christian Grey, accompagné cette fois-ci par madame Grey puisqu'Anastasia et lui se marient au début du film. Le voyage de miel des deux tourtereaux dans une Europe paradisiaque est interrompu brutalement par la nouvelle que les serveurs de l'entreprise de Christian ont été forcés. Le coupable est l'ancien chef d'Anastasia, dont on découvrira ici pourquoi il en veut autant à notre couple modèle.
Que dire? Le troisième opus reprend la recette des précédents avec un peu moins de sexe (et plus du tout de SM, déjà absent du deuxième si je ne me trompe pas) et quelques sous-intrigues (l'éventuelle relation extraconjugale du frère de Christian, la place d'Anastasia au bureau). Ça ne vole pas haut mais ça se laisse regarder. Christian essaye d'enfermer Anastasia dans une boîte dorée et ne veut pas lui prêter sa voiture (lol!), Anastasia veut quand même travailler, le danger et un élément perturbateur font irruption, tout est bien qui finit bien. Dans une Amérique heureuse où tout le monde est blanc, mince, beau, très très riche et membre d'une famille conventionnelle, comme dans toutes les romances. J'ai été un peu gênée par cet aspect cette fois-ci parce qu'Anatasia tombe enceinte et que la possibilité de ne pas garder le bébé n'est même pas prononcée/suggérée, il va de soi que maintenant qu'il est là elle sera mère. Mais bon ce n'est pas lié à ce film en particulier. Même Scrubs, série tellement humaine et géniale, se termine sur une scène de bonheur familial que j'aurais trouvée nauséabonde si je n'avais pas tant aimé les personnages... 😓😡😲😶
Mon avis sur le premier et le deuxième film.
The Shape of Water de Guillermo del Toro (2017)
Je n'ai pas trop aimé ce film qui est certes joli et plein de bonnes intentions mais m'a surtout semblé terriblement culcul, avec un thème culcul, un message culcul, une musique culcul, une héroïne culcul et une fin culcul. Et j'ai trouvé le méchant qui n'a rien pour lui et qui est vraiment très très méchant un peu fade. Une façon pas très subtile de dire que le monstre n'est pas celui qu'on pense. Le passage dans lequel l'héroïne chante m'a carrément sortie du film. Mais bon je pense qu'il faut le voir tout de même, il y a plein de choses intéressantes (ne serait-ce que le fait que l'héroïne ne parle pas, c'est un sacré défi!), et on voit Mister Ed, le cheval parlant, à la télé! 😀😀😀😀
Fifty Shades Lighter de James Foley (2018)
Dernier rendez-vous avec le beau Christian Grey, accompagné cette fois-ci par madame Grey puisqu'Anastasia et lui se marient au début du film. Le voyage de miel des deux tourtereaux dans une Europe paradisiaque est interrompu brutalement par la nouvelle que les serveurs de l'entreprise de Christian ont été forcés. Le coupable est l'ancien chef d'Anastasia, dont on découvrira ici pourquoi il en veut autant à notre couple modèle.
Que dire? Le troisième opus reprend la recette des précédents avec un peu moins de sexe (et plus du tout de SM, déjà absent du deuxième si je ne me trompe pas) et quelques sous-intrigues (l'éventuelle relation extraconjugale du frère de Christian, la place d'Anastasia au bureau). Ça ne vole pas haut mais ça se laisse regarder. Christian essaye d'enfermer Anastasia dans une boîte dorée et ne veut pas lui prêter sa voiture (lol!), Anastasia veut quand même travailler, le danger et un élément perturbateur font irruption, tout est bien qui finit bien. Dans une Amérique heureuse où tout le monde est blanc, mince, beau, très très riche et membre d'une famille conventionnelle, comme dans toutes les romances. J'ai été un peu gênée par cet aspect cette fois-ci parce qu'Anatasia tombe enceinte et que la possibilité de ne pas garder le bébé n'est même pas prononcée/suggérée, il va de soi que maintenant qu'il est là elle sera mère. Mais bon ce n'est pas lié à ce film en particulier. Même Scrubs, série tellement humaine et géniale, se termine sur une scène de bonheur familial que j'aurais trouvée nauséabonde si je n'avais pas tant aimé les personnages... 😓😡😲😶
Mon avis sur le premier et le deuxième film.
The Shape of Water de Guillermo del Toro (2017)
Je n'ai pas trop aimé ce film qui est certes joli et plein de bonnes intentions mais m'a surtout semblé terriblement culcul, avec un thème culcul, un message culcul, une musique culcul, une héroïne culcul et une fin culcul. Et j'ai trouvé le méchant qui n'a rien pour lui et qui est vraiment très très méchant un peu fade. Une façon pas très subtile de dire que le monstre n'est pas celui qu'on pense. Le passage dans lequel l'héroïne chante m'a carrément sortie du film. Mais bon je pense qu'il faut le voir tout de même, il y a plein de choses intéressantes (ne serait-ce que le fait que l'héroïne ne parle pas, c'est un sacré défi!), et on voit Mister Ed, le cheval parlant, à la télé! 😀😀😀😀
Du côté des séries
Star Trek Discovery - saison 1 (2017)
Malgré un dernier épisode très expéditif, j'ai adoré cette série joliment humaniste aux personnages attachants et intelligents et dans laquelle les femmes sont des hommes comme les autres. Je ne suis pas prêt d'oublier "Don't you bow to your Emperor?" et "We are Starfleet". 😍
Agatha Christie's Poirot - saison 3 (1990-1991)
Les enquêtes jubilatoires de Poirot continuent!
J'ai lu un ancien hors-série de Mad Movies consacré à James Cameron, réalisateur que j'adore pour Titanic et Avatar mais que je connais peu étant donné que je n'ai vu, justement, que ces deux films. Il faut décidément que je voie Aliens et Abyss, qui semblent vraiment très intéressants, et même Terminator, film que je n'ai jamais vu et que j'ai toujours considéré comme le fond du fond du film décérébré, a l'air d'avoir de l'idée! Je suis très contente, en outre, d'entendre dire du bien d'un réalisateur que j'entends plutôt se faire lyncher à cause de l'aspect romantique de ses films (et l'impression persistante que certains adorent adopter une pose anti-Cameron pour montrer qu'ils ne font pas comme tout le monde). Par ailleurs, Michael Bay se fait un peu tailler et c'est très drôle. ^^
Pas de Cheval Mag cette fois-ci, j'ai trouvé mon numéro dans ma boîte aux lettres le 28 et n'ai donc pas eu le temps de le lire.
Et vous? Ce mois de février a-t-il été satisfaisant?
Rendez-vous début avril pour la gamelle de mars!
J'ai laissé passer Pentagon papers malgré Meryl Streep, en revanche, j'ai bien aimé The shape of water ;) je l'ai vu comme un conte ( d'accord pour la musique :-p )
RépondreSupprimer( désolée pour mes réponses tardives, régulièrement en déplacement en février )
Oui, c'est clairement un conte! :) Ensuite je lui trouve aussi de multiples qualités, mais j'ai été chagrinée par ce côté niais.
SupprimerPas de souci, tu passes et blogues quand tu veux et peux :)
T'aimes pas de Shape of Water parce qu'il est cucul mais tu vas voir non pas un mais 3 50 nuances de Grey :D Tsss pourquoi ? (pas encore vu the shape of, peux pas juger le degré de cuculterie du machin).
RépondreSupprimerTerminator c'est comme Mad Max un faux film décérébré. Il y a vraiment PLEIN de choses intéressantes dedans.
Ouiiiiiiii Lilly c'est dingue hein!! Mais Grey c'est le niveau ultime du truc, c'est drôle tellement c'est niais. C'est un film pop corn. :D
SupprimerJe note pour Terminator, il faut vraiment que je le voie!
Bon ben, je crois qu'on va avoir des avis divergents sur cette gamelle, Transformers (le 1) n'est pas du tout passé chez moi ^^ Et pour le film de l'année, je vote plus Pentagon Papers !
RépondreSupprimerHaha ça ne m'étonne pas trop pour Transformers! Je crois comprendre que ce n'est pas trop ta tasse de thé! :D
SupprimerPentagon Papers m'a un peu mois plu mais est très très bien!
Mince alors, je ne pensais pas que La forme de l'eau serait culcul... Bon, je le regarderai en streaming ^^
RépondreSupprimerNon mais il n'y a que moi qui le dis je crois, ne te prive pas d'une séance de cinéma à cause de mon ressenti :p
SupprimerFaudra que je rattrape Pentagon Papers un jour. Et que je vois au moins un Transformers histoire de comprendre ton enthousiasme :D
RépondreSupprimerSinon ma maman a vu La forme de l'eau et l'a trouvé pas si mal (par contre elle a pas aimé les deux trois passages gores du film, et pourtant pour un Del Toro c'est soft ^^)
Haaaa Vert tu es de retour!! :) Trop contente de te lire!!!
SupprimerNe me dis pas que tu n'as vu *aucun* Transformers?? O_o
J'ai dû voir des bouts de l'un d'entre eux à la télé (et encore je me demande si je confonds pas avec Pacific Rim xD)
SupprimerHOOOO misère t'es même pas sure!! Du coup c'est même pas sûr que t'aies vu Pacific Rim!!! Haaaaaa! Vert je vais faire un plan avec ta petite pour te faire rattraper tout ça!!!
SupprimerDans culcul il y a cul, et ça manque un peu au film je trouve ! :D
RépondreSupprimerSinon je note de rattraper "Pentagon Papers" et "Three Billboards" un jour.
Je suis d'accord pour "Star Trek Discovery", le dernier épisode est un peu expédié, mais la série a été un vrai plaisir. Star Trek style quoi, même si elle est globalement plus sombre que les autres séries. ;)
Lol! Mais il y a un peu de sexualité tout de même (et féminine qui plus est! Dingue!)
SupprimerOui, Pentagon Papers et Three Billboards méritent le détour.
Et oui vive Star Trek et vive Discovery! (Bon j'ai vu quatre saisons que les 20 (25?) saisons au total mais je revendique que j'aime Star Trek ^^)