JOHN SCALZI A SORTI UN ROMAN AVEC UN CHAT EN COUVERTURE
UN CHAT EN COSTUME
UN CHAT IRRÉSISTIBLE
UN CHAT SÉRIEUX
UN CHAT DE FOLIE
IL FALLAIT TELLEMENT QUE JE LISE CE LIVRE
CE CHAAAAAAAAAAAT
Bon. Cela fait plusieurs mois que je trépigne d'impatience et que je bave sur cette couverture irrésistible, qui nous a été offerte par Tristan Elwell. BÉNI SOIT TRISTAN ELWELL.
Mon copain a acheté la traduction française, réalisée par Mikael Cabon et publiée par L'Atalante, mais je voulais lire la VO, bien entendu. Et le livre s'est enfin matérialisé entre mes mains grâce à des amies blogueuses formidables. MERCI.
CE CHAT.
CE REGARD.
CE COSTUME.
MERCI.
Et fort heureusment, le roman ne m'a pas déçue. On y rencontre Charlie, un Américain assez moyen qui se trouve à un stade assez pourri de sa vie: il vient de divorcer, il vit dans la maison où son père est mort récemment, ses demi-frères et demi-sœurs voudraient le dégager de là pour vendre, il vivote en faisant des remplacements de prof, la banque rechigne à lui accorder le prêt qui lui permettrait de reprendre le pub de la ville.
Et puis son oncle, qu'il ne connaissait pratiquement pas, meurt et lui laisse son activité. Une activité très lucrative, puisque le gars était milliardaire, mais un tantinet douteuse, à en croire le public venu à son enterrement: que des gars balèzes qui sont surtout là pour vérifier que le cadavre est bel et bien un cadavre. 👀 Et puis, quand Charlie rentre chez lui après l'enterrement, c'est pour voir sa maison exploser sous son nez.
Heureusement, ses deux chats n'étaient pas à l'intérieur!
Et donc voilà. C'est parti pour une aventure très rigolote, avec une société de superméchants, de nombreux chats et des dauphins. Les dauphins sont très secondaires mais m'ont fait pisser de rire. Les chats sont excellents (NAN MAIS CETTE COUVERTURE). Tout le point de vue de Charlie, qui est souvent héberlué mais a beaucoup de répartie, est excellent. Les personnages secondaires sont très sympathiques. Les répliques fusent agréablement. Et il y a un truc que j'ai oublié de dire dans ma chronique de The Kaiju Preservation Society: Scalzi ajoute au tout pas mal de politique, ou du moins un propos sur l'état du monde et la manière dont les riches et puissants le dépècent joyeusement, sans une pensée pour les autres. J'apprécie, même si ça fait un peu trembler et si ça met en colère.
Je viens de relire ma chronique de The Kaiju Preservation Society et je vais répéter deux choses que j'y ai dites.
D'une part, "Le personnage qui débarque dans un environnement qu'il ne connaît pas, c'est évidemment un procédé bien connu pour poser un décor, et cela marche ici très bien". À la réflexion, c'était déjà le cas dans Redshirts, alors j'espère que ce n'est pas un poncif de l'auteur. Mais ça marche très bien, c'est indéniable.
D'autre part, j'ai retrouvé la structure "ligne de dialogue - description d'un geste - ligne de dialogue - description d'un geste" qui m'avait sauté aux yeux parce qu'elle me rend zinzin dans mes traductions. Mais cette fois, elle m'a moins exaspérée. Peut-être que Scalzi l'utilise un peu moins, tout de même.
Dernière chose que vous devez savoir: cette édition Tor se termine par une nouvelle, Hera Baldwin Gets A Financial Advisor, qui est éminemment sympathique et rigolote. 😺😺
Je suis joie, je suis bonheur.
CE CHAT.
Allez donc voir ailleurs si ce superméchant débutant y est!
L'avis de Baroona
L'avis de Grominou

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