Ce petit livre japonais a attiré mon regard lors d'un passage au Virgin: avec un titre pareil et un chat aussi sympathique en couverture, je ne pouvais pas résister...
Un jeune couple loue le pavillon d'une ancienne maison japonaise et reçoit bientôt la visite régulière de Chibi, le petit chat des voisins. Chibi ne se laisse pas toucher, mais il joue avec le couple, dort sur leur lit et devient bientôt partie intégrante de leur vie.
Ce tout petit livre sur un tout petit chat est très touchant et capture parfaitement le charme et la personnalité d'un félin mystérieux. Les amateurs de chats y retrouveront de nombreux comportements qui jalonnent le quotidien des heureux élus habitant avec un chat: le regard perspicace, les pattes droites quand il s’assoit sur ses fesses, les légers bruits de pas qui en annoncent la venue, l'enthousiasme face à une balle...
Une fois de plus, j'ai eu la sensation en finissant ce livre plein de charme qu'une partie du sens m'en échappait, comme si la littérature japonaise était intraduisible ou si les différences culturelles étaient telles qu'un lecteur occidental ne peut cueillir toutes les nuances de sens de l'original. Malgré cela, la traduction est très agréable à lire, avec un style simple et élégant qui correspond tout à fait à l'image que l'on se fait de Chibi.
Une fois de plus, j'ai eu la sensation en finissant ce livre plein de charme qu'une partie du sens m'en échappait, comme si la littérature japonaise était intraduisible ou si les différences culturelles étaient telles qu'un lecteur occidental ne peut cueillir toutes les nuances de sens de l'original. Malgré cela, la traduction est très agréable à lire, avec un style simple et élégant qui correspond tout à fait à l'image que l'on se fait de Chibi.
Citation-clin d'oeil:
"D'aucuns parmi nos amis intimes adoraient les chats, et cet attendrissement qu'ils montraient à l'égard de leur animal me semblait parfois ridicule. J'avais été témoin de scènes où, dévoués corps et âme à leur chat, ils n'éprouvaient pas la moindre honte, indifférents à tout jugement. À y bien penser, ce n'est pas que nous n'aimions pas les chats, nous nous sentions seulement décalés par rapport à ceux qu'il est convenu de considérer comme amoureux des chats."
"D'aucuns parmi nos amis intimes adoraient les chats, et cet attendrissement qu'ils montraient à l'égard de leur animal me semblait parfois ridicule. J'avais été témoin de scènes où, dévoués corps et âme à leur chat, ils n'éprouvaient pas la moindre honte, indifférents à tout jugement. À y bien penser, ce n'est pas que nous n'aimions pas les chats, nous nous sentions seulement décalés par rapport à ceux qu'il est convenu de considérer comme amoureux des chats."
Hiraide Takashi, Le Chat qui venait du ciel
(traduit du japonais par Elisabeth Suetsugu)
(L'image reproduite en couverture, Chat et poissons, est une œuvre de Georges Manzana-Pissaro.)
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