jeudi 20 décembre 2018

Harry Potter sur écran

C'était l'évènement culturel de l'automne: les Harry Potter sont arrivés sur Netflix! 😀😍 Au rythme d'un par semaine, ils ont rythmé mes mois de novembre et de décembre avec un plaisir immense...

(Note de service: je mettrai des photos quand j'aurai du temps 😜)

Harry Potter and the Philosopher's Stone de Chris Columbus (2001)


Tout commence ici et c'est juste trop mignon. 😍 Comment résister à ce film plein de magie et à la découverte de Poudlard? Faire les courses à Diagon Alley, prendre le Hogarth Express, rencontrer les fantômes, perdre l'équilibre dans un escalier qui bouge tout seul... pour la première fois, c'est juste jubilatoire. Ce film n'a pas de "patte" particulière par son réalisateur, mais c'est un travail collectif très réussi, avec un grand soin des décors et des détails qui rend vraiment honneur au monde de J. K. Rowling. Et Maggie Smith et Alan Rickman sont déjà mythiques dans leurs rôles respectifs.

Harry Potter and the Chamber of Secrets de Chris Columbus (2002)
J'aime beaucoup La Chambre des secrets pour son petit côté "mystère surnaturel" et la plongée dans le passé de l'école. Je trouve que ce tome/film donne du relief à Poudlard et laisse entrevoir à quel point l'univers d'Harry Potter est complexe et plein de ramifications, sans compter qu'il donne la parole à Voldemort, ce que je trouve super intéressant. En plus, c'est très drôle, notamment avec Kenneth Brannagh qui joue Gilderoy Lockart. Et puis on rencontre Lucius Malfoy, formidablement campé par Jason Isaacs (que j'aime à cause de Star Trek Discovery). Dommage que le combat contre le basilisc ne soit pas formidable, voire soit raté par moments, ça ternit un peu le film sur la fin. Mais tout est bien qui finit bien. Les méchants sont vaincus ou attrapés, les gentils sont récompensés, Dumbledore fait un petit discours et tout rentre dans l'ordre. C'est du cocooning et ça fait du bien.

Harry Potter and the Prisoner of Azkaban d'Alfonso Cuarón (2004)
Comme dans les livres, le troisième opus des aventures d'Harry Potter marque une transition. C'est la fin du cocooning. Certes, ça se termine bien et nos deux innocents sont sauvés, mais ça s'arrête là. Le méchant, cette fois, n'est pas vaincu mais prend la fuite, très content de lui. Et on découvre que le monde et le ministère de la magie peuvent se tromper et persécuter pendant des années la mauvaise personne. C'est fini, le noir et blanc des deux premiers tomes, avec sa distinction assez claire entre les méchants et les gentils.
Je pense toujours que cet épisode est celui que j'aime le moins à cause de la présence du voyage dans le temps, mais en fait le traitement de cet aspect est assez intelligent. J'ai beaucoup aimé. On sent qu'il y a eu changement de réalisateur grâce à quelques efforts de mise en scène, par exemple l'utilisation du portrait de Sirius Black en premier plan pendant que Mr Weasley met Harry en garde au second plan. Alfonso Cuarón a essayé de faire quelque chose d'un peu plus personnel (j'ai bien dit un peu plus, hein, il ne faut pas s'attendre à des miracles non plus). Et je n'avais jamais réalisé que c'est Emma Thompson qui joue Trelawney, c'est juste excellent!
Bref l'aventure continue avec plaisir.

Harry Potter and the Goblet of Fire de Mike Newell (2005)
Après la transition du troisième tome/film, La Coupe de feu marque le passage à l'âge adulte, le vrai. Les Death-Eaters sont de retour, Harry est plus en danger que jamais et la fin, malgré de derniers plans plus sereins, est tout sauf positive. Le livre étant beaucoup plus épais que les précédents, ce film manque un chouïa de quelque chose; il est dommage mais compréhensible de ne pas avoir adapté la partie sur les elfes de maison et la chute de Rita Skeeter (il aurait fallu un film de cinq heures pour tout adapter), mais ça manque un peu d'explications concernant l'évasion du fils Crouch (personne, parmi ceux qui n'ont pas lu le livre, ne s'est demandé comment il avait pu s'évader d'Azkaban sans que personne ne s'en rende compte?) et les piques du faux Moody (le fils Crouch) envers Crouch Senior. Mais c'est néanmoins une adaptation très réussie d'un livre extrêmement riche.
J'ai été moins émue par la fin que d'habitude, peut-être que je grandis...

Harry Potter and the Order of the Phoenix de David Yates (2007)
Un film très enthousiasmant, qui réussit bien à résumer un tome extrêmement dense. Comme toujours, on peut regretter l'absence de certaines choses, mais l'essentiel y est et ça fonctionne très bien. C'est une histoire à la fois très dure et très drôle, un mélange que j'apprécie vraiment. Le comportement d'Harry m'a même semblé beaucoup plus supportable que dans le livre. Un seul regret: la sous-exploitation de Maggie Smith, McGonnagal ayant seulement deux pauvres apparitions.

Harry Potter and the Half-Blood Prince de David Yates (2009)
Un film nettement plus sombre malgré quelques passages hilarants liés aux tribulations amoureuses des protagonistes. La situation est tendue dans le monde de la magie et cela se reflète dans la réalisation. J'ai beaucoup aimé Slughorn, à la fois pour sa vanité et sa comicité que pour ses regrets, qui sont très plausibles. Draco prend de l'épaisseur et Voldemort aussi, d'une certaine manière, et c'est important de connaître et respecter les méchants pour qu'ils fonctionnent. Et puis vient le coup de théâtre final et je pense que Rowling est un génie. ^^

Harry Potter and the Deathly Hallows 1 de David Yates (2010)
Poudlard, c'est fini: nos héros sont en cavale dans la nature. Cet épisode manque de rythme et traîne un peu, je crois que tout le monde s'accorde à dire qu'on s'ennuie dans la forêt... Mais il y a plein de choses intéressantes. Personnellement, je crois que ce sont plutôt les allers-retours dans des tas d'endroits apparemment peu liés entre eux qui me déplaisent légèrement (un coup chez les Weasley, un coup à Londres, un coup dans la forêt puis ailleurs dans la forêt, un coup chez les Lovegood). La mauvaise humeur de Ron arrive aussi un peu vite (alors qu'on sent plus le passage du temps dans le livre et qu'on comprend donc mieux qu'il pète les plombs). La fin, en revanche, est décourageante à souhait avec la mort de ce cher Dobby (et dire que je le détestais lors de ma première lecture de La Chambre des secrets!) et Voldemort qui s'empare de la baguette de Dumbledore.

Harry Potter and the Deathly Hallows 2 de David Yates (2010) 
Retour à Poudlard et combat final de nos héros contre les hordes de Voldemort. J'aime beaucoup ce film malgré l'impression persistante que les acteurs ont les bras ballants et l'envie de m'attarder plus longuement sur certaines scènes. Autant Snape a un vrai passage digne de ce nom qui lui rend hommage, autant j'aurais aimé voir plus longtemps McGonnagal, Albeforth Dumbledore, Hagrid et les enseignants de Poudlard en action... Bon, sinon, j'ai pleuré bien sûr, je trouve ce film déchirant: Snape qui dit "Always" et Lily qui dit à Harry "We never left", c'est trop.
Mon copain trouvant Dumbledore bien insensible d'avoir expliqué à Snape que Harry devait mourir, je lui ai fait remarquer que ce n'est pas de l'insensibilité mais le rôle d'un vrai leader. C'est comme Buffy qui tue Angel à la fin de la saison 2. Elle sait qu'il a récupéré son âme et est redevenu "gentil". Elle l'aime. Elle pourrait toucher le bonheur du doigt. Mais la porte de l'enfer est là et il faut la refermer. Entre une vie et des milliers de vie, il faut choisir... 💔

Conclusion

Malgré quelques défauts et quelques éléments que j'aurais aimé voir plus longuement à l'écran, je trouve que l'adaptation cinématographique d'Harry Potter est très réussie. L'univers y est, l'humour y est et l'histoire y est. Malgré une simplification inévitable, je trouve que les films ont réussi à résumer merveilleusement les livres, tout en conservant le jeu de piste liés à des petits détails dont J. K. Rowling est friande.

Une seule déception: je voulais absolument revoir tous les films avant d'aller Les Crimes de Grindewald au cinéma, pour bien me remettre en tête la relation entre Dumbledore et Grindewald, et en fait cette histoire est totalement tombée à la trappe dans les films! Grindewald est peut-être cité dans le septième film, mais c'est en passant – mon copain, qui n'a pas lu les livres, n'avait pas compris qui était le vieux monsieur que Voldemort interroge et tue, ni que ce vieux monsieur avait possédé la baguette de la Mort... 😂

Allez donc voir ailleurs si Harry y est!
Tigger Lilly a regardé ses films aussi, mais en chaussettes!

12 commentaires:

  1. Haha trop bien, je viens de publier le même genre de billets. Moi aussi j'aime bien cette saga même si tous les films ne se valent pas. On a des trucs qui se recoupent et d'autres pas :p

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    1. @Tigger Lilly: Géniale cette coïncidence de publication!!! :)

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  2. Ah cette série, je ne m'en lasse pas! Le seul que j'ai un peu moins aimé c'est le 6 (alors que j'avais beaucoup aimé le livre), j'ai trouvé que l'emphase avait été un peu trop mise sur les petites histoires d'amour un peu gnangnan.

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    1. Je pense que cela a été fait pour mettre un peu de comicité dans un film autrement assez déprimant. Ravie de voir que tu aimes HP aussi :)

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  3. Bonjour Alys, concernant ces adaptations d'Harry Potter, celui que je préfère, cela reste le premier et de loin devant les autres. Et je n'ai jamais lu les romans. Bon Noël.

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  4. Faudrait que je ressorte mes notes pour comparer mais comme Bébé se réveille on va faire la version courte.

    Personnellement j'ai toujours eu du mal avec ces adaptations parce qu'elles ne cadrent pas trop avec l'image que j'avais de l'univers (que je connais un peu trop pour mon propre bien).

    A part le 3e (qui correspond plus à ma vision du monde et où y'a pour moi une vraie patte du réalisateur) c'est très lisse, et ils oublient souvent le côté fantaisiste de l'univers.

    Y'a quand même des bons moments mais je préfère les Animaux fantastiques (enfin surtout le premier) car sans le côté adaptation au moins je joue pas au jeu des comparaisons tout le temps ^^.

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    1. @Vert: Ha, c'est vrai qu'il manque une foule de détails rigolos/absurdes qui font beaucoup le sel des livres. Je me souviens par exemple d'un prof-fantôme et d'une grève au ministère de la Magie qui s'était manifestée par des conditions météo déplorables. :D

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  5. C'est vrai que pour le coup c'est un peu dommage effectivement que Grindelwald soit aussi peu présent dans les films. C'est comme ça hélas !

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    1. @Shaya: Oui, pour le coup on sait qu'ils n'avaient pas encore prévu de lancer une trilogie sur lui :D

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  6. Emma Thompson en Trelawney, je la trouve tellement forte dans ce personnage. Un de mes persos chouchous du coup ^^

    Bon comme je fais partie de celleux qui ont vu 6 films sur 7 avant de lire les romans, mes premiers visionnages n'ont pas souffert de la comparaison. Le dernier par contre...

    En tout cas, je me suis fait un binge watching de la série en novembre (revisionnage pour la toute 1ère fois) et j'ai adoré.

    C'est vraiment un univers que j'aime avec sa magie, sa noirceur, sa complexité et tous ses personnages.
    Severus Snape : ahlala lui, mais je l'apprécie tellement.

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    1. C'est un univers tout simplement magique (blague faite et refaite, ok, mais tellement vraie) et Snape est LE grand personnage. C'est tellement génial de tout relire/revoir une fois qu'on SAIT. :D

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