mardi 3 novembre 2020

La gamelle d'octobre 2020

Octobre s'en est allé, et avec lui la vie du milieu – pas la vie d'avant, mais pas la vie de maintenant non plus, et probablement pas la vie d'après non plus. Retour sur le dernier mois d'ouverture des cinémas avant qui sait quand.

Sur petit écran

Alice au pays des merveilles de Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Juske (1951)
 

Vu mes souvenirs d'enfance et ma lecture difficile des romans de Lewis Carroll, je redoutais un peu de revoir ce dessin animé. Au final, ça n'a pas été si terrible et j'ai même ri de bon cœur à certains passages, comme celui du chat, bien entendu, et celui de la chenille. Le film reste toutefois une succession de saynètes décousues et parfois forcées, comme le récit de Twindledee et Dwindledum sur les huîtres. Ça va parce qu'il ne dure qu'une heure quinze. 😉

Sur grand écran

Josep de Aurel (2020)
 

Un dessin animé poignant sur un camp de républicains espagnols dans le sud de la France au lendemain de la guerre civile espagnole. C'est révoltant et glaçant de voir comment la France a traité ces gens. Le film se termine toutefois sur une note d'espoir grâce à l'amitié, à la transmission et à l'art. Je précise que je n'ai apprécié ni le trait, ni l'animation, ce qui ne m'a pas aidée à rentrer dans le film, mais j'ai pu néanmoins apprécier le message.

Antoinette dans les Cévennes de Caroline Vignal (2020)
 
Le bonheur. 💖
 
Quelle surprise: contrairement à ce que m'avait laissé penser la bande-annonce, ce film est loin d'être con. Déjà, l'âne n'est pas ridiculisé ou humanisé, ce qui est bien; il fait essentiellement sa vie d'âne. Ensuite, le film présente plein de situations gênantes, dans lesquelles les personnages dépassent les bornes sans donner l'impression de s'en rendre compte (comme la femme qui critique ouvertement Antoinette parce qu'elle sort avec un homme marié ou le mec qui lui tourne autour avec insistance et lourdeur, allant jusqu'à donner des ordres à son âne à sa place); en général, je trouve ce genre de scène totalement beauf, mais là j'ai eu l'impression qu'on voulait justement montrer le malaise. Et puis Antoinette couche avec un parfait inconnu dans une relation d'un soir simple et respectueuse, quasiment entre bons copains, un rapport sexuel passager qui n'engage à rien et ne choque personne. Bref, une vraie surprise pour moi. Il va sans dire que je veux partir randonner avec un âne, moi aussi – mais ça je le savais déjà, c'était dans ma liste de projets pour 2015. 😁
 
Du côté des séries
 
Agatha Christie's Hercule Poirot – saisons 7 et 8 (2000 et 2001-2002)
Deux saisons de seulement deux épisodes chacune, réunies en un même coffret. Le plaisir est toujours aussi présent. Je dois carrément me retenir pour ne pas en regarder plus d'un par semaine. 🙂
 
Et le reste
 
Outre mon Cheval Magazine habituel, j'ai lu le Bifrost n°98 sur Van Vogt et le Translittérature n°57, qui aurait dû sortir en avril mais a été retardé par le confinement. Quelle revue merveilleuse et quels traducteurs extraordinaires.
 
 
Et voilà. Rendez-vous en décembre pour voir comment j'ai occupé ce mois de confinement!

18 commentaires:

  1. J'ai manqué Josep, je le regrette. C'était plus pour le sujet et découvrir ce dessinateur.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Marilyne: Oh, tu adorerais ce film, je pense, et ce d'autant plus si tu connais déjà le dessinateur (ce qui n'était pas mon cas; à vrai dire, j'ai même appris que c'était un personnage réel après avoir vu le film).

      Supprimer
  2. ♪ Je n'ai pas le temps de commenter, je suis en r'tard, en r'tard ♪
    (hein ? quoi ? ce n'est pas ça les paroles ?)
    Donc tu comptes les saisons de 2 épisodes, mais pas les nouvelles ? Y'a deux poids deux mesures à ce que je vois. =P

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Baroona: Oui tout à fait Baroona, tout à fait, je ne sais pas à quoi c'est sûr mais mon cerveau compte comme ça... :D
      Tu es calé en Disney, à ce que je vois.

      Supprimer
    2. Surtout en chanson Disney en fait, et encore je suis bien limité, tu tombes pile sur les bons. ^^
      PS : moi j'avais compris ton paragraphe introductif ; est-ce que je dois m'en inquiéter ?

      Supprimer
    3. @Baroona: Les chansons Disney c'est déjà 75% des Disney 🤩
      Bravo, Baroona, bravo. Et merci. Tu me rassures.

      Supprimer
  3. "pas la vie d'avant, mais pas la vie de maintenant non plus, et probablement pas la vie d'après non plus."
    Gniii ? *insérer smiley joint s'il existait*

    Contente que tu aies bien aimé Josep et pour finir Antoinette aussi, 2 films vus au cinoche autant qu'ils aient fait plaisir :p Du coup tu décales ça après covid la rando avec les ânes ? Je rigole mais moi je savais même pas que ça existait en fait (je ne m'étais jamais posée la question) mais ça peut m'intéresser si t'arrives pas à convaincre ton mec XD

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Tigger Lilly: Je ne me suis pas comprise moi-même en me relisant... Après réflexion, je voulais dire: "Octobre s'en est allé, et avec lui la vie d'entre les confinements – pas la vie d'avant le premier confinement, mais pas la vie du deuxième confinement non plus, et probablement pas la vie d'après la crise sanitaire non plus." **sifflote**
      Ah mais mon mec c'est SÛR qu'il ne fera jamais ça, je veux bien te recruter!! 🤩🤩

      Supprimer
    2. Ma foi je suis rassurée de constater qu'il n'y a pas que dans ma tête que c'est compliqué.

      Ok, ça peut être rigolo :D

      Anecdote : en face de chez moi il y avait un champ, de l'autre côté du champ un fermier flamand ( un connard, on le soupçonnait d'être celui qui avait filé des coups de pelle à notre chatte qui est revenue à la maison à moitié morte). Ce fermier avait un âne. Qui passait son temps à braire. Donc j'ai grandi au milieu des braiements d'un âne. Voilà. J'arrête avec mes anecdotes.

      Supprimer
    3. @Tigger Lilly: Mais c'est génial comme anecdote!! J'adore. Pour la chatte, en revanche, je n'aime pas du tout. Quelle horreur. Pauvre petite.

      Supprimer
  4. Ah c'est rigolo je garde un mauvais souvenir d'enfant des ânes (on allait en vacances dans les Pyrénées, et pour faire avancer un âne qui n'est pas décidé....) Mais un chouette mois pour toi en tout cas !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Shaya: Oh noooon, trop triste. Il faudra qu'on discute d'ânes la prochaine fois qu'on se voit. J'ai cet amour inconditionnel de citadine qui n'en voit qu'un par an.

      Supprimer
  5. Si jamais tu concrétises ton projet de rando avec un âne, j'espère que tu feras le chemin de Stevenson (auquel cas je crois que j'ai tout l'équipement pour et encore les étapes de programmé dans un coin de ma boîte mail xD)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Vert: Mais, mais, mais, mais!! C'est trop génial!! Mais viens aussi, quoi!! Mini-Vert peut participer en selle!!

      Supprimer
    2. @Vert: Si, si! Je t'offriai le film, déjà!

      Supprimer
  6. J'ai raté Josep :(

    Par contre j'ai vu Marie Antoinette dans les Cévennes et j'ai apprécié. L'âne est attachant, la nana aussi au final, l'amant est un con :p Le mec avec qui elle couche est assez plaisant dans son style :p
    Bref, il m'a fait sourire.

    (anecdote : on a eu un âne dans la famille, en Sardaigne ; mais moi les ânes, les chevaux, ça me terrorisait à l'époque. Maintenant je me soigne :p)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Ite: Un âne!! Mais c'est génial! 🤩🤩 Dommage que tu n'aies pas trouvé ça génial à l'époque, lol. C'est vrai qu'on associe souvent l'âne à la Sardaigne: il convient au terrain.

      Supprimer

Exprime-toi, petit lecteur !