La Gameuse et son chat 1 de Wataru Natadani (2019)
Charmant manga sur une joueuse de jeux vidéo qui adopte, sans bien savoir pourquoi, un petit chaton que quelqu’un a trouvé sur son lieu de travail. La vie à deux se met en place, mais il est difficile de jouer autant qu’avant lorsqu’une boule de poils tape frénétiquement sur la manette ou passe devant l’écran… Ce manga est très mignon et parlera à tous les propriétaires de chat. Si en plus vous aimez les jeux vidéo, vous devriez vous y retrouver facilement. Je lirai la suite.
Éditeur: Bamboo
Conan le Cimmérien. La Maison aux trois bandits de Patrice Louinet et Paolo Martinello (2020)
Avec son ambiance fantastico-médiévale entre des murs de pierre, le dixième tome des adaptations des nouvelles de Robert E. Howard consacrées à Conan m’a beaucoup plu. C’est du Conan tout craché, poitrines féminines opulentes comprises. Il faut tellement que je relise Conan, ouin ouin. En revanche, les dessins sur deux pages sont assez chargés, j’ai parfois eu du mal à m’y retrouver.
Éditeur: Glénat
Conan le Cimmérien. Le Dieu dans le sarcophage de Doug Headline et Emmanuel Civiello (2020)
Le onzième tome de la collection est lui aussi tiré d’une histoire très classique, avec l’ombre d’un dieu disparu mais pas tout à fait mort qui plane sur un temple et un cadavre étranglé. Tout ce que j’aime. En revanche, j’ai trouvé le dessin inégal; certains plans sur Conan sont superbes, mais d’autres personnages sont grotesques, ce qui m’a empêchée d’adhérer totalement.
Éditeur: Glénat
John Constantine Hell Blazer – Péchés originels de Jamie Delano, John Ridgway et Alfredo Acala, traduit par Jérémy Manesse (1992 aux É.-U., 2008 en France)
Mieux vaut tard que jamais: après avoir écouté l’épisode des GG Comics consacré à ce personnage, je suis enfin passée à l’acte et j’ai attaqué les aventures de John Constantine. Ce volume de Panini paru en 2008 commence par le début en réunissant les numéros 1 à 9 de Hellblazer, parus en 1987 et 1988 chez DC Comics à raison d’un numéro par mois et réunis en volume en 1992. Jamie Delano est au scénario, John Ridgway et Alfredo Acala sont au dessin. En fait, le personnage était d’abord apparu dans une série Swamp Thing, mais c’est ici que commencent ses aventures à lui.
Ça se passe à Londres en 1982. Thatcher est au pouvoir, les inégalités se creusent et Constantine mène plus ou moins l’enquête sur des phénomènes surnaturels. Ou plutôt, disons que des ennuis surnaturels lui tombent dessus où qu’il aille. Deux sectes rivales semblent notamment œuvrer dans l’ombre, impliquant une femme avec laquelle il a noué une relation. Oh, et il est plus ou moins hanté par une ancienne bande d’amis qui sont plus ou moins tous morts à cause de lui…
Bon, je n’ai pas du tout aimé le dessin de ce volume, j’ai trouvé ça assez douloureux, mais j’ai bien adhéré au personnage désabusé et finalement assez passif. Il y a beaucoup de texte et une belle ambiance urbaine, sale et fatiguée avec le contexte dur des années Thatcher. Niveau intrigue, on est très loin de l’adaptation avec Keanu Reeves, mais en même temps Constantine a eu plus de 300 épisodes au fil des ans, peut-être que le film adapte des numéros que je lirai dans mille ans. 🤪🤪
Éditeur: Panini
John Constantine Hellblazer – Le Diable par la queue de Jamie Delano, David Lloyd, Richard Piers Rayner, Mark Buckingham et Bryan Talbot, traduit par Jérémy Manesse (1992 aux É.-U., 2008 en France)
Là, ça se complique. Ce volume publié par Panini en France en 2009 réunit les épisodes 9 à 13 de Hellblazer, parus chez DC en 1988-1989, les deux épisodes de HellBlazer Annual 1 parus jenesaisquand et les deux épisodes de The Horrorist parus en 1995-1996. Franchement, c’est tellement le bordel les comics, je ne m’y retrouverai jamais.
Hélas, j’ai beaucoup moins adhéré à ce tome: les révélations sur ce qu’il s’est passé à Newcastle, échec fondateur de la jeunesse de Constantine, m’ont laissé indifférente; l’épisode de vision d’apocalypse nucléaire sur la plage m’a perdue; le double numéro sur l’ancêtre de Constantine qui discute avec le crâne de Merlin m’a perdue aussi; et, enfin, le dernier épisode m’a plus plu, mais pas non plus emballée. Les dessins sont très variables en fonction du dessinateur. Je suis tristesse.
Panini n’a plus les droits DC pour la France et n’a donc jamais publié le troisième tome des épisodes de la série avec Jamie Delano au scénario. C’est Urban Comics qui a repris la publication à zéro avec trois beaux volumes intitulés "Jamie Delano présente". Le découpage n’étant pas le même, je ne peux pas enchaîner avec le tome 3 d’Urban Comics, sinon il me manquera des trucs qu’Urban a publiés dans les tomes 1 et 2, mais pas Panini. Je vais donc me procurer les trois et je vous en reparle le trimestre prochain.
Éditeur: Panini
Pauvre petit chat entouré de toutes ces BDs violentes. Il a vraiment une bonne bouille sur cette couverture en tout cat. 🐱
RépondreSupprimer@Baroona: Ah oui ce n'est pas le même univers, entre cette BD-là et les autres 😂 J'ai hâte de voir la couverture du tome 2.
SupprimerLe jour où tu publies un chronique de bds sans bd avec des chats dedans, je croirai que tu as été kidnappée et que tu essaies de nous faire passer un message 😹
RépondreSupprimer@Tigger Lilly: Lol. Je vais chercher un truc avec des chats pour le deuxième trimestre pour éviter tout alerte injustifiée. 😂
SupprimerUne seule BD de chat ? Je suis choquée !
RépondreSupprimer@Shaya: Tout fout le camp! 🤣
SupprimerAH les aléas de la vie quand on essaye de lire des comics en français. Déjà c'est bien qu'ils continuent à publier Constantine, moi j'ai fait une croix sur The Unwritten hélas, va falloir que je passe à la VO si je veux finir :'(
RépondreSupprimer@Vert: C'est super compliqué à suivre, je trouve. Déjà que c'est compliqué en VO, mais traduit, c'est chaud. Là, j'ai récupéré les trois volumes, ce qui est cool. Mais le simple fait de les publier par scénariste est compliqué. Le personnage évolue avec d'autres scénaristes entre deux passages avec celui-ci, et moi je ne sais pas ce qu'il lui arrive...
SupprimerEn effet, je compatis pour Unwritten :(